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LA CRITIQUE AU XIXe SIÈCLE

Publié le 15/02/2011

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     Il y a bien des critiques littéraires avant le XIXe siècle ; mais ce n'est qu'à cette époque que ce genre se constitue en tant que tel : ce n'est plus l'œuvre accessoire d'un écrivain mais son activité littéraire essentielle. La critique devient une spécialité, un métier.    Surtout, l'attitude de la critique change d'un siècle a l'autre :    — Elle était dogmatique, c'est-à-dire qu'elle jugeait d'une œuvre d'après des principes, des règles, une esthétique fixée par le goût du moment : Boileau, La Bruyère, Voltaire, etc. Nisard (1806-1884) reste un des derniers champions de la critique classique.    — Elle devient explicative, relative : elle cherche à comprendre. La Querelle des Anciens et des Modernes ébranle la tyrannie des anciens.    Rôle de Chateaubriand et de Mme de Staël : élargissement de l'horizon littéraire ; les œuvres sont placées dans leur climat historique et social.    — Idée reprise et approfondie par Villemain (1790-1870) : interaction de la société et de l'écrivain.    Le maître de la critique romantique : SAINTE-BEUVE (1804-1869). L'œuvre: — « Port-Royal « (1840-60),    — « Chateaubriand et son groupe littéraire « (1861).    — Plusieurs séries de portraits.    — « Lundis « et « Nouveaux lundis «.    Une méthode : le perfectionnement de la méthode de Villemain.    — Étudier le tempérament de l'écrivain : en « faire le siège « (se servir de tous renseignements, témoignages, etc.).    — Aboutir ainsi à des portraits.    — Classer alors les esprits par affinités, former des groupes ; son espoir était d'établir parmi les écrivains un classement semblable à celui des sciences naturelles.

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