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La Culture

Publié le 23/03/2014

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Thèmes : La culture / La culture globale La sous culture / La contre culture Nom : Abou el fattah Prénom : Youness La culture La culture régit chaque aspect de notre vie et, comme la plupart des gens, nous n'en sommes pas vraiment conscients. Si on vous demandait de la définir, vous avanceriez probablement la musique, la littérature, les arts visuels, l'architecture ou le langage et vous n'auriez pas tort. Cependant, vous n'auriez pas entièrement raison non plus. En effet, les produits culturels que nous percevons avec nos cinq sens ne sont que les manifestations de ce que signifie vraiment la culture -- ce que nous faisons, pensons et ressentons. La culture est enseignée, acquise et partagée -- il n'existe pas une culture propre à chacun. Et pourtant, la culture n'est pas monolithique -- les personnes existent différemment au sein d'une culture. Elle est en fait symbolique. La signification est attribuée aux comportements, aux mots et aux objets, et cette signification est objectivement arbitraire, et subjectivement logique et rationnelle. Une « maison », par exemple, est une structure physique, un concept familial et une référence morale, distincte selon la culture. La culture est cruciale, car elle permet à ceux qui partagent une culture semblable de communiquer les uns avec les autres sans avoir besoin de discuter de la signification des choses à tout instant. La culture s'acquiert et s'oublie, aussi, malgré son importance, nous sommes généralement inconscients de son influence sur la façon dont nous percevons le monde et dont nous interagissons dans celui-ci. La culture est importante, car lorsque nous travaillons avec les autres, elle est à la fois un recours et un frein dans notre capacité de travailler avec les autres et de les comprendre. Culture Globale La culture globale est un nouveau type de culture « mondiale »ou « Transnationale » dont on parle par rapport à la société informationnelle, l'impact culturel Inhérent et la domination économique et financière qui en résulte par de grands groupes (Soit de communication, soit d'autres secteurs). Le mot globalisation a tout d'abord été employé dans les années 70 dans le domaine Économique. Le développement des transports et des réseaux d'information à l'échelle planétaire a étendu ce phénomène - présenté d'ailleurs comme inéluctable - à d'autres domaines. On parle aujourd'hui non seulement d'économie globale, mais aussi de "gouvernance globale" et de culture globale. Les termes de "culture globale" recouvrent différents aspects. Une certaine utopie de la culture globale voudrait que celle-ci soit fondée sur des principes humanistes communs tout en respectant la multi culturalité et en favorisant l'inter culturalité. Le développement d'Internet bien qu'il abolit les frontières et favorise la liberté des échanges entre les individus, participe de manière active à cette utopie. Il y a cependant une dichotomie entre cette utopie d'un « village mondial » où chacun aurait sa place, et le développement actuel et véritable de la culture globale. En effet, aujourd'hui les principaux acteurs de cette culture sont les grandes firmes internationales, les institutions internationales (du type OMC, FMI), et la Quad (Etats-Unis, Canada, Japon, Union Européenne). Dans les faits, cette culture globale est non traditionnelle et repose sur les principes de L'économie néolibérale ; elle existe pour elle-même et ne repose pas sur des concepts philosophiques ou éthiques. Bien au contraire, elle se développe en créant de nouveaux besoins et vise une uniformisation de ces besoins qu'elle dicte aux populations. Les critères qu'elle véhicule sont la rapidité et la satisfaction instantanée des besoins, son idéal est celui d'un bonheur immédiat où l'individu est réduit à son rôle de consommateur .Les sources de cette culture sont en général des éléments empreints des cultures traditionnelles avec lesquelles les grandes puissances économiques (surtout les Etats Unis) sont entrées en contacts, puis déformés et présentés d'une façon pseudo-nouvelle. La sous culture La notion de sous-culture est assez fréquente en sociologie et en anthropologie. Le concept est employé pour désigner tout groupe de personnes, généralement minoritaire, ayant des comportements et des croyances différents de ceux de la culture dominante de leur communauté. Il y a lieu de dire que la sous-culture est un groupe différentié au sein d'une culture. Ses membres peuvent se rassembler par toute sorte de motifs, tels que l'âge, l'ethnie, l'identité sexuelle, les préférences musicales ou l'esthétique, parmi d'autres. Il n'est pas rare qu'une sous-culture se définisse elle-même par opposition à la culture dominante. Cependant, parfois, cette opposition n'est pas radicale. Les membres d'une sous-culture ont une apparence similaire qui les identifie, comme une coiffure donnée (la crête dans le cas des punks, par exemple) ou bien la couleur des vêtements (noirs, pour les gotiques). Au sein d'une sous-culture, les gens parlent un dialecte particulier ou font appel à des termes peu fréquents dans d'autres groupes. L'apparition d'une sous-culture est marquée par l'existence de symboles partagés. Cela est une différence par rapport aux simples groupes de personnes qui se rassemblent par des goûts communs des sous-cultures, où il y a un interactionnisme symbolique. Dans le cas de la sous-culture gotique, ses intégrants portent des pièces noires et du maquillage blanc pour transmettre leur scepticisme et leur manque d'espoir à l'égard du développement de l'humanité. En dernier lieu, on entend par tribu urbaine tout groupe de personnes agissant comme une sous-culture dans une ville. Contre culture Soumise aux technologies de pointe, les individus n'entretiennent plus le même rapport avec la culture. La culture évolue et se transforme constamment. Hier contre-culture, les mouvements sont récupérés aujourd'hui et transformés en culture dominante. Le marketing publicitaire illustre tout à fait ce phénomène de transmission culturelle des valeurs contestataires. Si la culture n'est pas figée, les mouvements de contre-culture ne le sont pas non plus. Les années 60 : essor de la contre-culture La contre-culture est paradoxalement un phénomène culturel qui prend son véritable essor dans les sociétés industrielles capitalistes au cours des années 60. Nés aux Etats-Unis, les mouvements d'oppositions culturelles se prolongent en Europe occidentale. Cette période est marquée par une révolte globale contre le système. Les mouvements d'opposition se placent en rupture vis-à-vis de la culture et de la société. Ils se mobilisent pour abolir les frontières entre l'art, la politique, la culture, et la vie. Ils rejettent la société de consommation, la culture et l'idéologie dominantes. Ils envisagent des nouveaux modes de vie, de nouvelles théories politiques et philosophiques d'opposition aux fondements de l'ordre établi. Dans les années 60, les courants de contre-culture prennent diverses formes. Ils sont définis comme étant une nouvelle culture, une culture parallèle et se caractérisent par un refus et une rupture culturelle.

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