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La fin de Javert dissertation

Publié le 18/06/2014

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   Cet extrait est un passage du roman « Les Misérables » de Victor Hugo, appartenant au mouvement romantique qui décrit le dernier instant de la vie de Javert. Ce passage possède un registre fantastique et a pour thème la misère. Son but et de se rendre compte de l’angoisse de Javert et de donner une vision de la mort. Dans cette dissertation, on va analyser ce passage en suivant deux axes. On va commencer par le premier axe qui est « le cadre fantastique ». Tour d’abord, la scène de suicide se déroule au bord de la Seine, au beau milieu de la nuit. Elle est décrite à travers les yeux de Javert, « pencha la tête et regarda », « on ne distinguait rien »… On remarque que le sens de la vue est bloqué par l’obscurité de la nuit sombre « ne distinguait rien », « on ne voyait pas », et puisqu’il est impossible de voir quelque chose, Hugo loge aux autres sens pour remplacer la vue ; on trouve l’ouïe « on entendait un bruit d’écume », « chuchotement du fleuve », l’odorat « sentent l’odeur fade des pierres mouillées » et le toucher « on sentait la froideur hostile de l’eau ». De plus, le champ lexical dominant est celui de la nuit et de l’invisible « tout était noir », « on ne distinguait rien », « indistinct », « sombre », «ombre », « ténèbres », « noir », « invisible »… Le doute et l’incertitude sont aussi exprimer par le narrateur « confus », « semblait ». Ensuite, l’auteur a utilisé au début du texte le pronom indéfinis « on », comme pour impliquer le lecteur et le plonger dans la nuit profonde. On constate alors que la focalisation utilisée est la focalisation interne, qui nous fait voir l’obscurité à travers les yeux de Javert. Et dans le dernier paragraphe, Hugo remplace cette focalisation par la focalisation externe. Il remplace le terme « Javert » par « une figure haute et noir » comme si le lecteur maintenant ne regarde pas à travers les yeux de Javert, mais à travers les yeux d’un autre observateur.              Sans oublier l’utilisation de l’imparfait de la description et le passé simple pour les actions brèves. On déduit que Hugo a transformé cette atmosphère dramatique en une atmosphère fantastique. Passons maintenant au deuxième axe qui est « le drame d’une conscience coupable qui s’achève sous l’eau ». On commence d’abord par relever quelques figures de style : Hugo recours à la personnification « l’eau ayant cette puissance », « chuchotement du flot »… et utilise des métaphores « une lueur apparaissait et serpentait vaguement », il compare l’eau à un serpent, qui désigne le danger et le mal. Il utilise aussi des hyperboles « énormité », « grossissement », « chute », « profondeur vertigineuse » pour montrer la profondeur de l’eau qui peut symboliser la profondeur de la mort. On conclut donc que Victor Hugo a donné une valeur allégorique à l’eau, qui signifie la mort. L’eau est elle aussi cruelle. Javert s’apprête à se suicider pour s’enfuir de cette culpabilité qui ressent envers lui même. Il constate que tous ses principes établis s’effondent après avoir lâcher Jean Valjean. Il ne peut pas se pardonner et devient vulnérable aux émotions et par la suite, décide de se jeter à l’eau pour mettre fin à sa vie. L’hésitation de Javert est évidente dans le troisième paragraphe « demeura quelques minutes immobile », « se courba vers la Seine, puis se redressa », il hésite jusqu’ à la dernière minute, mais il finit par tomber tout droit, comme si sa décision est prise, et il n’hésite plus. Il décide de se jeter dans les ténèbres et se noyer dans l’obscurité « tombe tout droit dans les ténèbres ». Hugo décrit cette atmosphère tragique avec prudence et ne recours point au ton pathétique. Il illustre son personnage comme étant un personnage calme, qui avant de se jeter à l’eau, enlève son chapeau pour le déposer sur le quai. Ce geste peut signifier qu’il démissionne de son travail autant que policier, puisqu’il se sent infidèle. Ce châtiment vient alors de l’intérieure de Javert. Finalement, on ne peut pas voir la mort, mais on peut imaginer le vide qu’elle cache derrière cette obscurité. D’après le champ lexical déjà relevé, on conclut que Hugo croit que la mort est invisible pour l’être humain, et tout comme Javert, on ignore ce qu’elle cache. Il s’est noyé dans les ténèbres puissants prenant avec lui la structure rigide de la société et à ce moment, il est devenue lui aussi, un misérable.           

« travers les yeux de Javert, mais à travers les yeux d'un autre observateur.                Sans oublier l'utilisation de l'imparfait de la description et le passé simple pour les actions brèves. On déduit que Hugo a transformé cette atmosphère dramatique en une atmosphère fantastique.   Passons maintenant au deuxième axe qui est « le drame d'une conscience coupable qui s'achève sous l'eau ». On commence d'abord par relever quelques figures de style : Hugo recours à la personnification « l'eau ayant cette puissance », « chuchotement du flot »...

et utilise des métaphores « une lueur apparaissait et serpentait vaguement », il compare l'eau à un serpent, qui désigne le danger et le mal.

Il utilise aussi des hyperboles « énormité », « grossissement », « chute », « profondeur vertigineuse » pour montrer la profondeur de l'eau qui peut symboliser la profondeur de la mort.  On conclut donc que Victor Hugo a donné une valeur allégorique à l'eau, qui signifie la mort.

L'eau est elle aussi cruelle. Javert s'apprête à se suicider pour s'enfuir de cette culpabilité qui ressent envers lui même.

Il constate que tous ses principes établis s'effondent après avoir lâcher Jean Valjean.

Il ne peut pas se pardonner et devient vulnérable aux émotions et par la suite, décide de se jeter à l'eau pour mettre fin à sa vie. L'hésitation de Javert est évidente dans le troisième paragraphe « demeura quelques minutes immobile »,  « se courba vers la Seine, puis se redressa », il hésite jusqu' à la dernière minute, mais il finit par tomber tout droit, comme si sa décision est prise, et il n'hésite plus.

Il décide de se jeter dans les ténèbres et se noyer dans l'obscurité « tombe tout droit dans les ténèbres ». Hugo décrit cette atmosphère tragique avec prudence et ne recours point au ton pathétique.

Il illustre son personnage comme étant un personnage calme, qui avant de se jeter à l'eau, enlève son chapeau pour le déposer sur le quai.

Ce geste peut signifier qu'il démissionne de son travail autant que policier, puisqu'il se sent infidèle.

Ce châtiment vient alors de l'intérieure de Javert.  Finalement, on ne peut pas voir la mort, mais on peut imaginer le vide qu'elle cache derrière cette obscurité. D'après le champ lexical déjà relevé, on conclut que Hugo croit que la mort est invisible pour l'être humain, et tout comme Javert, on ignore ce qu'elle cache.. »

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