La fin du Système et la banqueroute de Law (1720).
Publié le 02/02/2013
Extrait du document


«
s'habillait pendant ce fracas ; il était blanc comme sa cravate, et
ne savait ce qu'il demandait...
Depuis ce jour-là, la banque n'a
point été ouverte, et l'on ne paye nulle part, en sorte que l'on se
passe d'argent à grand peine.
Et pourtant on est si accoutumé au
luxe et au plaisir...
que malgré la misère générale où on est
(puisque dans les meilleures maisons, il n'y a pas un sol, et que la
circulation des choses nécessaires à la vie et à l'entretien, se fait
par crédit, tout le monde crie et se plaint), cependant je n'ai jamais
vu un spectacle plus rempli et plus superbe qu'hier, mercredi 20
novembre, à l'Opéra...
Il est impossible que le Régent, en voyant
tout cela, se repente, ni soit touché de tous les maux qu'il fait.
»
(Journal de Barbier.)
Voltaire donne ses conclusions sur les conséquences du Système :
« Il développa le commerce, et malgré la ruine de bien des
particuliers, accrut la fortune publique.
Ce système éclaira les
esprits comme les guerres civiles aiguisent le courage.
C'était la
conséquence de l'impulsion nouvelle donnée au crédit.
»
L'opinion de Voltaire sur les conséquences favorables de l'affaire
de Law n'est point partagée par les contemporains.
Le trouble que
cette aventure jeta dans les fortunes et surtout dans les
consciences et les esprits ne fut pas compensé, comme il le dit,
par un redoublement de la fortune publique.
Si le Système
developpa l'idée de crédit, il le ruina pour longtemps..
»
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