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La mort de la Lison

Publié le 18/03/2012

Extrait du document

Sujet : En étudiant avec précision les procédés employés par Zola (par exemple les images, les rythmes de certaines phrases, etc …) vous montrerez ce qui, dans cette scène, dépasse la dimension réaliste.

 

Plan :  Introduction

Thèse : La scène dépasse le réelle (parce que)

-          La Lison est personnifiée

-          Le combat que la lison mène est épique.

Conclusion

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Le naturalisme est un mouvement littéraire, qui  a été créé par  Zola, cherchant à introduire dans les romans la méthode des sciences humaines et sociales.  Emile Zola  est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans cette même ville le 29 septembre 1902.C’est donc  l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés au monde. Celui-ci est l’auteur du roman : « La bête humaine «  tiré de la fresque romanesque de 20 volumes « les Rougon-Macquart « et considéré comme le chef de file du naturalisme. Ce passage désigne la mort de la Lison qui était la locomotive de Jacques Lantier, le héros de ce roman. Dans cet extrait, nous allons voir que la scène dépasse le réel et que l’auteur personnifie la Lison comme étant un être vivant. Ce commentaire va comporter la personnification de la Lison ainsi que de la tempête, puis nous allons aussi voir comment la scène dépasse le réel.                                                     La scène dépasse le réel parce que nous pouvons voir que l’auteur utilise des personnifications afin de montrer que Jacques Lantier considère la Lison comme un être vivant : « ainsi qu’un cheval qui a peur « (ligne 6) ou encore « De profonds tressaillements la secouaient, elle se cabrait, ne continuait sa marche que sous la main volontaire du mécanicien« (ligne 6-7) or, une locomotive n’a pas de sentiments puisque ce n’est pas vivant.                                                                                                                        En effet, la Lison qui est personnifié durant tout le texte se bat contre une tempête de neige déchainé qui est-elle même défini par une vague : « un creux de torrent, où la neige dormait à pleins bords « (ligne 14-15) ou encore : « […] bouillonnait et montait, en un flot révolté qui menacé de l’engloutir «. Le combat de la Lison relève donc du merveilleux comme elle est qualifiée comme un être qui peut ressentir de la douleur : «la secousse de l’agonie « (ligne 19). Sa mort est aussi décrite comme un être vivant qui meurt : «[…] expirante dans le grand froid. Son souffle s’étreignit, elle était immobile et morte.« (ligne 22-23).                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Pour conclure, ce passage dépasse la dimension réaliste parce que la Lison est personnifiée ainsi que son combat qui relève du merveilleux.

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