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La mort du loup

Publié le 27/01/2013

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  Commentaire composé : « La mort du loup « Alfred De Vigny     • - Alfred Victor, comte de Vigny est un écrivain, dramaturge et poète français, né le 27 mars 1797 dans l'Indre-et-Loire et mort le 17 septembre 1863 à Paris. C'était une figure emblématique du romantisme, il écrivait à ses heures perdues, car il était tout d'abord militaire. Il publia ses premiers poèmes en 1822. Il contribua grandement au développement du roman historique français, apportant une sorte de « renouveau « a l'écriture française. - Alfred De Vigny remplira tous les critères pour s'inscrire dans les plus grands auteurs romantiques. Respectant les règles et les principes de celui-ci, qui sont rappelons-les ; l'importance de la sensibilité, l'aspiration vers l'infini, le désir d'évasion ou encore la mélancolie, le mal de vivre et la passion, il écrira de nombreux poèmes, dont le recueil « les destinées «. Le romantisme à pour chef de file Victor Hugo, donc De Vigny s'inspira beaucoup. Ce mouvement artistique se développa de 1820 à 1850, concernant toute l'Europe, et tout les styles artistiques comme la peinture, la musique, ou encore comme ici même, la littérature. Ce mouvement s'oppose directement aux mouvements l'ayant précédé.   - L'écrivain écrit la mort du loup à une période plutôt difficile de sa vie, il vient de perdre sa mère. Ainsi ce long poème décrit une chasse nocturne qui se termine par la mort héroïque du loup, suivi d'une réflexion sur le sens de la vie. - Nous allons donc étudier ce poème, en nous intéressant tout d'abord au récit, à sa narration et à ses descriptions, puis nous nous demanderons comment l'auteur faire pour passer du réalisme au fantastique et enfin nous nous demanderons qu'elle est la portée symbolique de ce poème.       • La mort et le loup est un récit, avec une narration mais aussi de nombreuses descriptions.   - Il y a dans le grand I une structure en trois temps, signalée par la typographie, tout d'abord, la quête et la recherche des loups par les humains de la ligne 1 à la ligne 23, décrivant les traces, le décor, que les loups avaient laisser derrière eux. Puis, la trouvaille de la meute de loup, surpris dans sa routine familiale de la ligne 24 à la ligne 40. Et enfin, la bataille et la mort du loup pour défendre sa famille face aux humains, de la ligne 41 à la ligne 60. - Ce long poème est narré en alexandrins et en rimes plates. Étudions ainsi son énonciation ; d'une part, de nombreux liens logiques sont présents, et permettent les uns et les autres, de faire avancer l'histoire comme par exemple ligne 6 « lorsque « ou encore « jusqu'au dernier moment « ligne 51. D'autre part, l'auteur utilise les temps du récit, qui sont ici le passé composé pour les actions soudaines et l'imparfait pour le décor. Le présent de narration est aussi présent comme nous le montre la dernière partie du grand I « il nous regarde « ou encore «  il se recouche « Le « je « montre la présence du narrateur ligne 27. Et l'être humain est alors comparé a un chasseur, a l'aide de la métaphore ligne 70.           • Au fil de la lecture, l'auteur fais basculer le réalisme au fantastique.   - Ainsi, au tout début, nous somme face à un tableau de chasse très réaliste : le décor est très travaillé, très minutieux ; tout d'abord « le ciel «, puis ensuite «  l'horizon et les bois « et enfin le sol « gazon, bruyères «. - La description de la nature est vraiment très précise, permettant aux lecteurs de se faire une idée exacte de la scène qui est entrain de se dérouler et du contexte de son décor. Un champs lexical de la nature est présent ; les nuages, la bruyère, la lune, les sapins, les chênes, les vents etc. - Les sens des chasseurs sont aussi décrit, par exemple le toucher, qui est exprimé par «  l'humide gazon « qui a donc été touché par le chasseur, mais aussi la vue retranscrit par «  la lumière éblouissante « et pour finir, l'ouïe au moment d'écoute des chasseurs «  sans parler «, «  nous avons écouté « ou encore «  ne poussait pas un soupir «. - Suit ensuite un tableau plus inquiétant, plus sinistre ; celui du fantastique. L'auteur personnifie la nature ligne 1 «  les nuages courraient « ou encore ligne 10 à 15 «  les chênes...endormis et couchés. « Le contraste de l'obscurité et de la lumière est renforcé par « les bois noirs « et par «  la lune «, on retrouve aussi se contraste dans la ligne 25 avec « les lueurs trop blanches des armes qu'il faut cacher au milieu des branches sombres « - Le loup passe de l'animal sauvage a la bête comme « apprivoisée «, tout d'abord vu comme une bête atroce, un monstre par les chasseurs cela se fait ressentir dans la façon que le chasseur a de citer l'animal, par exemple ligne 7 « les grands ongles marqués «, ligne 22 «  griffes puissantes « et enfin ligne 47 « mâchoires de fer «. Puis, le chasseur décrit une scène familiale, comme s'il était attendri par les louveteaux qui semblaient si peu menaçants. « ils dansent , ils jouent...comme font chaque jour les lévriers joyeux « dit-il, comme s'il se surprenait lui même a regarder ce joli tableau d'une famille aux habitudes et aux rituels si proches de celui des humains. Cette image qui se voit rassurante, ne fait pas partie de l'habitude des chasseurs ou de l'être humain en général, qui voit le loup seulement comme le prédateur qui doit être abattu à tout prix.     • Ce poème a aussi une portée symbolique.   -La louve romaine, ligne 38 est un mythe : la louve romaine a allaité Romulus et Remus, les fondateurs de Rome. Il y a ici une sorte d'échange, entre cette louve romaine allaitant deux enfants et le loup qui donne sa pensée a l'auteur. Cela explique la partie III par rapport aux deux précédentes, et le discours vis-à-vis du regard du loup. De Vigny renverse alors les rôles, le loup censé être le prédateur, est rendu au rend de victime, et c'est l'humain cette fois, qui est dans la position de supériorité face à l'animal. Le loup devient alors un exemple pour la conduite humaine. - La troisième partie représente l’idéal humain, la vision stoïcienne de l’homme saint, qui est une règle d’abstinence. Mais, le mot « débiles « vient remettre les choses en place et montre le dégoût d’Alfred de Vigny vis-à-vis de la race humaine. Il constate malheureusement que le loup ne peut rien faire contre sa destinée, et qu'il va périr. On observe donc le loup face au chasseur, sachant pertinemment qu'il va mourir et l’homme face à son destin, qui est de tuer le loup. - L'auteur essaie d'interpréter les pensées du loup qui ne parle pas directement, contrairement a Jean de La Fontaine qui fait parler directement les animaux dans Le Loup et le Chien. Les quatre derniers vers reprennent la thèse générale, ils mettent en valeurs le stoïcisme « gémir, pleurer, prier, sont également lâche « qui est rappelons-le la valeur historique du texte. Les passages sont disproportionnés. Le 1er paragraphe est très long, il grandi et sublime le loup. Les paragraphes 2 et 3 constituent un retour à la réalité, c'est a dire, la lâcheté humaine.  

« - Nous allons donc étudier ce poème, en nous intéressant tout d'abord au récit, à sa narration et à ses descriptions, puis nous nous demanderons comment l'auteur faire pour passer du réalisme au fantastique et enfin nous nous demanderons qu'elle est la portée symbolique de ce poème.       • La mort et le loup est un récit, avec une narration mais aussi de nombreuses descriptions.   - Il y a dans le grand I une structure en trois temps, signalée par la typographie, tout d'abord, la quête et la recherche des loups par les humains de la ligne 1 à la ligne 23, décrivant les traces, le décor, que les loups avaient laisser derrière eux.

Puis, la trouvaille de la meute de loup, surpris dans sa routine familiale de la ligne 24 à la ligne 40.

Et enfin, la bataille et la mort du loup pour défendre sa famille face aux humains, de la ligne 41 à la ligne 60. - Ce long poème est narré en alexandrins et en rimes plates.

Étudions ainsi son énonciation ; d'une part, de nombreux liens logiques sont présents, et permettent les uns et les autres, de faire avancer l'histoire comme par exemple ligne 6 « lorsque » ou encore « jusqu'au dernier moment » ligne 51.

D'autre part, l'auteur utilise les temps du récit, qui sont ici le passé composé pour les actions soudaines et l'imparfait pour le décor.

Le présent de narration est aussi présent comme nous le montre la dernière partie du grand I « il nous regarde » ou encore «  il se recouche » Le « je » montre la présence du narrateur ligne 27.

Et l'être humain est alors comparé a un chasseur, a l'aide de la métaphore ligne 70.      . »

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