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La vérité pour Popper

Publié le 10/01/2011

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Si notre vérité n’est donc pas à prouver, elle n’est donc pas douée d’arguments permettant de la justifier. Puisque personne n’a jamais tenté de la contredire. De plus notre vérité peut donc être qualifiée d’hypothèse. Une hypothèse étant une approche de la vérité que croit détenir chacun. Karl Popper s’intéresse à la philosophie des sciences exactes. Pour lui, « le caractère distinctif d’une théorie scientifique ou d’un essai scientifique n’est pas sa vérifiabilité mais au contraire sa falsifiabilité «. Il en déduit : « qu’une explication « irréfutable « n’est pas vraie, mais qu‘elle est non scientifique «. Or une explication pour pouvoir ne serais ce que se justifier doit subir le principe de contradiction qui est a la base de toute recherche et d’avancement.    Et dans le cas d’une hypothèse au sein d’une discussion, si le principe de contradiction n’est pas déclenché alors aucune prise de conscience n’est activée.  En effet aucune remise en cause ne se fait de part et d’autre de la discussion. Et aucun avancement n’est a noté, puisque tout le monde reste au point de départ de leurs observations.  De plus les phénomènes de recherche de connaissance et de reconnaissance sont exclus. La connaissance est une activité par laquelle l’homme cherche à comprendre ou à expliquer les données d’une expérience qu’il vient de subir ou a subit. Cette activité peut être motivée exclusivement d’un désir de savoir. Descartes soutient, « Les éléments premiers de la connaissance sont naturellement dans notre esprit comme des « semences de vérité « et connaissables par une évidence immédiate «. Donc tout homme qui détient en lui une « semence de connaissance « , motivé par une soif de savoir, tante de combler ses lacunes en opposants ses points de vue a d’autres. Or celui qui sait avoir raison ne cherche pas a le démontrer.    Hegel dit, « la reconnaissance est l’opération par laquelle une conscience admet qu’elle a en face d’elle une ou plusieurs autres consciences «.Ainsi ce phénomène n’est aussi pas déclenché entre deux individus lorsque chacun d’eux croient avoir raison et admettent une autre vérité que la leur. Puisque personne n’a le dessus sur la conversation et que personne n’admet une erreur alors aucunes des consciences en présence admettent le raisonnement de l’autre.  Hegel posait un réel problème : « Quels sont les critères qui nous permettent de nous assurer de la correspondance entre, d’un coté ce que l’on pense et de l’autre ce qui est vraiment ? « Cette question met en parallèle la pensée vraie et le réel. A quoi reconnaît-on la vérité ? Quels sont ces critères de vérité, par lesquels on différencie une vérité, d’une hypothèse ? Descartes dans « Ethique « réponds, « Qui a une idée vraie sait qu’elle est vraie et ne peut douter de la vérité de sa connaissance «.  Ainsi au lieu de dire « chacun sa vérité « nous pourrions plutôt dire : « chacun sa connaissance « ou « chacun son opinion «    En conclusion, une vérité appartenant au domaine des approximations et non du réel, ne sait être définit par quelqu’un entièrement. Ainsi lorsque l’on dit « chacun sa vérité « on entend plutôt « chacun son opinions «. Or si l’on admet qu’une vérité peut appartenir a quelqu’un, nous pourrions plutôt dire qu’il n’y a pas de vérité universelle et que tout le monde exprime sa vérité. Toute vérité est ce que l’on veut qu’elle soi. Une vérité qui se veut changeante et malléable suivant chaque situations, est propre a chacun.  De plus il y a et il y aura toujours des vérités, impossibles à prouver et à déterminer. « Dieu existe « est une affirmation appartenant au domaine des croyances et se fait vérité pour de nombreuses personnes. Or pour d’autres cette affirmation dénuée d’arguments n’est pas plausible néanmoins ces idées cohabitent.

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