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La vieille et les deux servantes

Publié le 29/12/2011

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LA VIEILLE ET LES DEUX SERVANTES

 

 

 

INTRO :

 

Dans la société de l'ancien régime les petites gens ont des conditions de travail particulièrement difficiles puisque il n'y a aucune lois sur le travail pour protéger et défendre leur droits. C'est particulièrement le cas du personnel de maison, qui vit et travaille sur place sous la surveillance de ses maitres et connait peu de répit. La !fontaine dénonce dans la fable qui suit l'asservissement des deux femmes de chambre employées à filer.

 

I-Les conditions de vie des deux servantes

 

a) Le savoir faire, référence mythologique

 

Le récit met en évidence la vie quotidienne des petites gens d'époque, laquelle s'ouvre paradoxalement par des petites références mythologique en décalage avec la réalité sociale ici mise en scène. Il est ainsi à noter la comparaison dans l'exposition entre les deux servantes et les soeurs filendières pour mettre en valeur l'habilité exceptionnelle des deux femmes.

De même le narrateur orne-t-il son texte d'allusion mythologique pour évoquer la naissance du jour ( des que Thétis chassait Phébuus ( v6) et (v10 ) )ces références semblent donc avoir une fonction poétique mais l'effet produit est proche du burlesque.

 

 

b) La réalité des deux femmes : misère et pénibilité du travail

 

Le narrateur s'emploie surtout à décrire la dureté de la vie quotidienne des deux servantes et surtout leur travail acharné. La longueur de leurs journées de travail est souligné par de nombreux indicateurs de temps : la double subordonnée « dès que » la reprise un peu plus loin par «  aussitot » fait ressortir l'empressement de la vieille à mettre ses deux servantes au travail ---> travail inlassable.

Au vers 4 l'évocation des outils de travail des deux servantes sans aucun déterminant dans un alexandrin rythmé montre l'intensité de leur travail

 

 

II-Dénonciation indigné du fabuliste

 

a)Registre pathétique

 

L'indignation du fabuliste contre le sort réservé au petite gens est ici sensible grâce à plusieurs éléments .La présence du registre pathétique ( le narrateur fait partager la souffrance des deux servantes , compassion , avec les adjectif possessif pauvre et il insiste sur leur épuisement physique lorsque elles ont besoins de dormir). Tout montre une lassitude extrême , le fabuliste invite à s'identifier aux femmes exploitées.

 

b) Dramatisation

Le narrateur s'emploi à dresser un portrait de l'employeur qui n'est pas loin de la caricature : «  salle » « négligée » et ne semble vivre que pour exploiter ses employées. Il insiste pour faire ressorir le coté dramatique de la scène.

Il emploie des ermes péjoratifs : «  crasseux » « détestable » . L enchainement des verbes d'action montre l'agitation frénétique de la vieille. La comparaison avec le lutin est comique à cause du décalage qu'il forma avec le surnom de vieille par lequel elle est constamment nommée.

 

c)La solution--> coté comique ( tuer le coq), burlesque et ironique

 

L'indignation n'empêche pas le coq n'empêche pas l'humour. LA fable repose sur le comique de situation ( le stratagème élaboré par les servantes pour mettre fin à leurs tortures donc assssiner le coq)

la dramatisation

ironie

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