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Le bonheur réside-t-il dans l'avoir ou dans l'être ?

Publié le 26/06/2009

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A partir de son étymologie, on peut définir le bonheur comme un état de complète satisfaction, caractérisé par sa plénitude et sa durée. C'est un concept relativement indéterminé quant à son contenu et les moyens d'y accéder sont divers et multiples. S'agirait-il d'un état difficile à exprimer et plus encore à théoriser ? Il se distingue du plaisir et de la joie, et ne réside ni dans un état de manque - celui-ci engendrant le désir -, ni dans un état de réplétion ou de totale satisfaction des besoins. Il ne regarde pas tant le corps (qui n'en est que la condition) que l'esprit ou la conscience. Il n'y a pas de bonheur qui s'ignore. Si le bonheur est un état durable, il ne peut être conçu comme statique et figé, car il conduirait à l'ennui. Réside-t-il dans l'avoir ou dans l'être ? Est-il le fruit d'une activité ou d'une contemplation ? Traduit-il un supplément de liberté ou marque-t-il notre appartenance et notre attachement à une nature (là. Nature, ou notre propre nature individuelle) ? Le bonheur ne peut être l'objet d'une morale ou d'une politique, étant un sentiment éminemment subjectif. Enfin, est-on en droit d'aspirer au bonheur ici-bas par une maîtrise de notre volonté et un art de bien conduire sa vie en vue de ce qui nous est utile, ou bien n'est-il qu'un idéal que de multiples conditions rendraient impossible ?

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