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Le Curé et le Mort - Jean de la Fontaine

Publié le 12/09/2006

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Le texte que nous allons étudier est la fable Le Curé et le Mort de Jean de la Fontaine. Jean de la Fontaine est un célèbre auteur du XVIIème siècle. Il est connu pour avoir écrit un grand nombre de fable dans lesquelles il utilise souvent les animaux pour tirer des leçons sur les hommes et la société. Dans cette fable, le curé qui allait enterrer un mort pensait déjà à tout l’argent qu’il aurait une fois le mort enterré. Mais, le curé qui s’est réjouit trop vite est mort sur le chemin. Quelle est la cible de la satire dans cette fable ? Tout d’abord, nous verrons que l’auteur fait une satire des gens de l’Eglise puis nous verrons en quoi la chute de la fable est efficace. I Une satire des gens du Clergé a) Argent - « un curé s’en allait gaiement enterrer ce mort au plus vite « (v3- 4) montre que le curé veut faire l’enterrement le plus vite possible pour pouvoir gagner de l’argent dessus. - le curé est intéressé par l’argent (v15à23) - « mort « rime avec « trésor « (v18et19) → rapprochement des 2 mots - métaphore « Messire Jean Chouart couvait des yeux son mort « → comme la poule couve un œuf il couve son mort => côté ironique et amusant - accumulation « tant en argent, et tant en cire, et tant en autres menus coûts « (v22et23) →le curé jubile, il s’acquitte de ce qu’il doit faire. b) prières machinales -il récite les prières machinalement sans y penser - énumération des prières « « et récitait, à l’ordinaire, maintes dévotes oraisons, et des psaumes et des leçons, et des versets et des répons « (v11à14) - vers courts : octosyllabes → rythme rapide c) Alcool et femmes - le curé n’est pas censé boire d’alcool or v25 enjambement qui met en valeur le rejet du mot « feuillette « - assonance en [è] qui donne un effet de gaité alors qu’il s’agit d’un enterrement (v24à27) - curé censé être chaste alors qu’il pense à sa chambrière Paquette (v26à28) → satire traditionnelle que l’on retrouve au Moyen-Age II Un récit amusant a) Opposition /rapprochement des personnages - parallélisme de construction v1 et v3 « un mort s’en allait tristement « et « un Curé s’en allait gaiement « → opposition - au final le curé meurt aussi donc il y a 2 mort et non plus un. b) Interventions du narrateur - « hélas ! « (v7) → Exclamation qui commente la situation - « messire Jean Chouart « (v18 et 30) → désignation humoristique, établit un lien entre l’auteur et le lecteur - « voilà « (v30) → commun - « notre défunt « (v5) et « notre curé « (v33) → l’auteur crée une complicité avec le lecteur grâce au pronom possessif « notre « - le narrateur intervient à nouveau dans la morale en utilisant encore une fois le pronom possessif « notre « : « notre vie « (v35) → il généralise la situation et s’identifie à la morale III Une chute efficace a) Une chute rapide et brutale - chute efficace : (v29) il emploie le présent « un heurt survient « alors qu’avant le poème est à l’imparfait (narration de durée) -rimes suivies : 2 octosyllabes, 2 alexandrins et à nouveau 2 octosyllabes - registre comique « le paroissien en plomb entraîne son pasteur « (v32) - « un heurt « (29) → c’est un hiatus, il souligne le choc brutal - « un heurt survient, adieu le char « (v29) → juxtaposition qui souligne la rapidité du choc - opposition « agréable pensée « (v28) et « heurt « (v29) montre encore une fois le choc - alexandrin amusant (v31) → allitération en [qu] b) En contraire d’un récit amusant : la morale - les deux personnages sont réunis : le curé est mort - rappel de la fable du Pot au lait - tout le monde est pareil face à la mort : côté universel, général Conclusion : nous avons donc bien vu que Jean de la Fontaine fait une satire du clergé tout au long de sa fable amusante. C’est une satire assez traditionnelle, classique et amusante qui est beaucoup trouvée à l’époque. PLAN : I Une satire des gens du Clergé a) Argent b) prières machinales c) Alcool et femmes II Un récit amusant a) Opposition /rapprochement des personnages b) Interventions du narrateur III Une chute efficace a) Une chute rapide et brutale b) En contraire d’un récit amusant : la morale

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« - chute efficace : (v29) il emploie le présent « un heurt survient » alors qu'avant le poème est à l'imparfait (narration de durée)-rimes suivies : 2 octosyllabes, 2 alexandrins et à nouveau 2 octosyllabes- registre comique « le paroissien en plomb entraîne son pasteur » (v32)- « un heurt » (29) → c'est un hiatus, il souligne le choc brutal- « un heurt survient, adieu le char » (v29) → juxtaposition qui souligne la rapidité du choc- opposition « agréable pensée » (v28) et « heurt » (v29) montre encore une fois le choc- alexandrin amusant (v31) → allitération en [qu] b) En contraire d'un récit amusant : la morale - les deux personnages sont réunis : le curé est mort- rappel de la fable du Pot au lait- tout le monde est pareil face à la mort : côté universel, général Conclusion : nous avons donc bien vu que Jean de la Fontaine fait une satire du clergé tout au long de sa fable amusante.

C'estune satire assez traditionnelle, classique et amusante qui est beaucoup trouvée à l'époque. PLAN :I Une satire des gens du Clergéa) Argentb) prières machinalesc) Alcool et femmesII Un récit amusanta) Opposition /rapprochement des personnagesb) Interventions du narrateurIII Une chute efficacea) Une chute rapide et brutaleb) En contraire d'un récit amusant : la morale. »

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