Le désir nous rend-il malheureux ?
Publié le 16/03/2004
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« Le désir est l'appétit de l'agréable «, écrit Aristote . Le substantif désir vient du latin desiderare qui signifiait regretter. Il garde, entre autres, le sens de regret aujourd’hui, bien qu’il ne s’agisse que l’une des acceptions de ce terme. En effet, désir a acquis de nombreux sens avec le temps, il peut certes s’agir de regret, mais aussi de volonté, de souhait ou encore d’appétit sexuel. Platon identifie, d’une manière plus générale, l’objet du désir : « Ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir ... «. Leibniz en donne une définition englobant les diverses acceptions actuelles du terme : « L'inquiétude [...] qu'un homme ressent en lui-même par l'absence d'une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c'est ce qu'on nomme désir. « Le désir était souvent connoté péjorativement dans l’antiquité, il n’y a qu’à songer au fait que lorsque Platon distingue trois parties dans l’âme humain (tripartition de l’âme), il l’oppose au logismos, c’est à dire au raisonnement, et au thumos, au courage. Pourtant, pour Aristote, « Il n'y a qu'un seul principe moteur : la faculté désirante. « Le désir nous rend-il malheureux ? Quel rôle le désir joue-t-il dans la recherche du bonheur ?
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