Devoir de Philosophie

Le devoir, une valeur

Publié le 14/02/2011

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Le devoir, une valeur Ou c'est une façon de formuler cette valeur. Sur le lieu d'un accident, j'aperçois une victime. Quelque chose m'interdit de rester indifférent. Un sentiment, la pitié, d'abord. Mais, aussi le devoir, une obligation morale de solidarité. Et même si ma conscience n'est pas très exigeante, si je suis égoïste, une menace sociale peut me faire réfléchir : le droit peut me faire accuser de « non-assistance à personne en danger ». Le devoir, une règle morale Le devoir proprement dit est donc une règle morale intérieure, « entre moi et moi ». Comme tous les « moi » ne sont pas identiques, le même devoir ne s'impose pas de la même manière à tous : je suis médecin, il faut que je soigne. Je ne le suis pas, il faut que je donne l'alerte et réconforte le blessé. Le devoir, un « impératif catégorique » La meilleure définition du devoir est celle de Kant : c'est l'impératif catégorique. Toutes les phrases qui débutent par « il faut » expriment des impératifs. Mais la plupart des impératifs ne sont pas moraux. Ils ne sont que «conditionnels» ou « hypothétiques » : ils ne s'imposent que si on vise un certain but. En voici quelques exemples : - Dans un livre de cuisine, les ingrédients, puis les étapes de la recette disent bien ce qu'il faut pour réaliser le plat. Si je désire réaliser ce plat, et seulement à cette condition. C'est moralement neutre. - « Pour bien mentir, il faut une bonne mémoire ». Oui, mais l'impératif est cette fois non seulement hypothétique mais aussi immoral ! En revanche, « il faut toujours traiter un autre être humain comme une personne et jamais comme une chose », c'est un devoir indiscutable.

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