...... Le Fleuve ... Les Cloches ... Si loin qu'il se souvienne, - dans les lointains du temps, à quelque heure de sa vie que ce soit, toujours leurs voix profondes et familières chantent ... La nuit - à demi endormi ... Une pâle lueur blanchit la vitre ... Le fleuve gronde.
Publié le 02/02/2013
Extrait du document


«
effrayantes, et l'horloge qui jacasse des paroles boiteuses, qu'il est
seul à comprendre.
Quand de choses dans cette chambre ! Il ne
les connaît pas toutes.
Chaque jour, il repart en exploration dans
cet univers qui est à lui : - tout est à lui.
- Rien n'est indifférent,
tout se vaut, un homme ou une mouche ; tout vit également ; le
chat, le feu, la table, les grains de poussière qui dansent dans un
rayon de soleil.
La chambre est un pays ; un jour est une vie.
……
Romain Rolland
Jean-Christophe (L'Aube.
I.).
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La voix de l'être invisible et puissant jaillissait vers les petites flammes tremblotant à la cime des cierges. Paul Adam, le Temps et la Vie
- ?? Le Fleuve ? Les Cloches ? Si loin qu'il se
- Paul Valéry écrit : «... Mais enfin le temps vient que l'on sait lire, - événe-ment capital -, le troisième événement capital de notre vie. Le premier fut d'apprendre à voir ; le second, d'apprendre à marcher ; le troisième est celui-ci, la lecture, et nous voici en possession du trésor de l'esprit universel. Bientôt, nous sommes captifs de la lecture, enchaînés par la facilité qu'elle nous offre de connaître, d'épouser sans effort quantité de destins extraordinaires, d'éprouver des se
- «Dans la mémoire des Français, le XVIIe siècle joue un peu le rôle d'une référence par rapport à laquelle on juge tout le reste, comme, avant le classicisme, on jugeait tout par rapport à l'antiquité. Cela tient peut-être au fait que ; par rapport aux siècles qui l'on précédé, il inaugure les temps modernes. Mais on peut croire aussi qu'en dépit des luttes qui ont marqué son histoire il évoque la pensée d'une certaine cohésion : l'approche, par différentes avenues, d'un commun idéal de
- Que pensez-vous de cette définition de l'écrivain classique par Maurice Blanchot : «L'écrivain qu'on appelle classique - du moins en France - sacrifie en lui la parole qui lui est propre, mais pour donner voix à l'universel. Le calme d'une forme réglée, la certitude d'une parole libérée du caprice, où parle la généralité impersonnelle, lui assure un rapport avec la vérité. Vérité qui est au-delà de la personne et voudrait être au-delà du temps. La littérature a alors la solitude glorie