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Le mot "travail" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 12/08/2010

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travail

Règles pour la direction de l'esprit, #2#Règle première.

 C'est ainsi qu'ils comparent, mal à propos, les sciences qui consistent uniquement dans le travail de l'esprit, avec les arts qui ont besoin d'un certain usage et d'une certaine disposition corporelle.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle septième.

 Ces préparatifs une fois faits, le travail ne sera plus long, il ne sera que puéril.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle huitième.

Si dans la série des questions il s'en présente une que notre esprit ne peut comprendre parfaitement, il faut s'arrêter là, ne pas examiner ce qui suit, mais s'épargner un travail superflu.

 Ce n'est pas non plus un travail immense que de chercher à embrasser par la pensée les objets que renferme ce monde, pour reconnaître comment chacun d'eux peut être saisi par notre esprit.

  DISCOURS DE LA METHODE, Première partie.

 que les mathématiques ont des inventions très subtiles, et qui peuvent beaucoup servir tant à contenter les curieux qu'à faciliter tous les arts et diminuer le travail des hommes ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Première Méditation.

 Et pour cela il ne sera pas aussi besoin que je les examine chacune en particulier, ce qui serait d'un travail infini ;

  LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 Or il importe beaucoup au public d'être averti de ce que vous avez trouvé dans les sciences, afin que, jugeant par là de ce que vous y pouvez encore trouver, il soit incité à contribuer tout ce qu'il peut pour vous y aider, comme à un travail qui a pour but le bien général de tous les hommes.

 et souvent ceux qui les étudient, tâchent d'obtenir par travail ce que la force de leur esprit ne leur peut donner, fatiguent trop leur imagination, et même la blessent, et acquièrent avec cela plusieurs préjugés :

 qu'il n'y en a aucun qui n'ait assez de diverses propriétés, et dont on ne puisse faire assez grand nombre d'épreuves, pour y employer tout le loisir et tout le travail de plusieurs hommes ;

 que vous pouvez ainsi utilement vous servir en un même temps de plus de diverses expériences que le travail d'un très grand nombre d'hommes adroits n'en saurait fournir ;

  LES PASSIONS DE L'AME, RÉPONSE A LA SECONDE LETTRE.

 Car outre que je ne crois nullement qu'elle pût produire l'effet que vous prétendez, je ne suis pas si enclin à l'oisiveté que la crainte du travail auquel je serais obligé pour examiner plusieurs expériences, si j'avais reçu du public la commodité de les faire, puisse prévaloir au désir que j'ai de m'instruire, et de mettre par écrit quelque chose qui soit utile aux autres hommes.

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

 et moi au contraire j'espère que ceci vous profitera et je le souhaite, et même je n'ai entrepris à autre dessein le travail d'une si longue lettre.

  Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 15 mai 1631. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 mai 1631.).

 car je vois que tout leur travail sert à embellir le lieu de ma demeure, et à faire que je n'y manque d'aucune chose.

  Correspondance, année 1634, Au R. P. MERSENNE, 15 mars 1634 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de février 1634.).

 Mais d'ailleurs la connaissance que j'ai de votre vertu me fait espérer que vous n'aurez que meilleure opinion de moi, de voir que j'ai voulu entièrement supprimer le Traité que j'en avais fait et perdre presque tout mon travail de quatre ans, pour rendre une entière obéissance à l'Église, en ce qu'elle a défendu l'opinion du mouvement de la terre, et toutefois, parce que je n'ai point encore vu que ni le Pape, ni le concile aient ratifié cette défense, faite seulement par la congrégation des cardinaux établie pour la censure des livres, je serais bien aise d'apprendre ce qu'on en tient maintenant en France, et si leur autorité a été suffisante pour en faire un article de foi.

  Correspondance, année 1638, A ***, Faute d'aucune indication, je laisse cette lettre non datée à la place où elle est dans toutes les éditions. Les éditions contemporaines la datent d'Août 1638.

 et ceux qui ne seront propres qu'à ce travail, ne seront pas capables de bien choisir et de bien mettre en ordre ce qu'ils trouveront.

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR (DE BEAUNE), 30 avril 1639.

 Je craindrais que votre indisposition ne vous détournât du travail des lunettes, si elle était autre que la goutte ;

  Correspondance, année 1640, A MONSIEUR (MEISSONNIER), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 29 janvier 1640.).

 car la recherche de la vérité est si nécessaire et si ample, que le travail de plusieurs milliers d'hommes y devrait concourir :

  Correspondance, année 1641, A Monsieur REGIUS, 11 mai 1641.

 Je vois seulement un surcroît de travail pour moi, parce qu'on va croire dans la suite que mes opinions ne diffèrent plus des vôtres, et que je n'ai plus d'excuse à l'avenir pour m'empêcher de défendre de toutes mes forces vos propositions, ce qui me met par conséquent dans la nécessité d'examiner avec un soin extrême ce que vous m'avez envoyé pour lire, de peur de passer quelque chose que je ne voulusse pas soutenir dans la suite.

  Correspondance, année 1641, Au R. P. MERSENNE, 1er juillet 1641.

 mais je crains fort qu'à son égard tout mon travail ne soit inutile, et que, quelque soin que je prenne pour le satisfaire, et pour tâcher de le retirer du malheureux engagement où je le vois, il ne s'y replonge plus avant de lui-même, en cherchant les moyens de me contredire.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 6 février 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1642.).

 et bien que je sois accablé d'une multitude d'autres affaires, je donnerai un ou deux jours à ce travail.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 avril 1642. ( Les éditions contemporaines datent cette lettre d'avril 1642 sans préciser de jour.).

 ajoutez à cela le loisir que vous gagnez, puisque vous êtes délivré d'une partie de votre travail, sans que vous perdiez rien de vos appointements :

  Correspondance, année 1647, REMARQUES SUR LE TITRE, REMARQUES SUR CHAQUE ARTICLE.

 en sorte que je n'ai pu m'empêcher de rire quand j'ai vu ce grand nombre de raisons que cet homme, sans doute peu méchant, a ramassées avec grand soin et travail, pour montrer que les enfants n'ont point la connaissance actuelle de Dieu tandis qu'ils sont au ventre de leur mère ;

 Ne vaut-il pas mieux boire et manger et faire goûter à son âme des fruits de son travail ?

  Correspondance, année 1648, A MONSIEUR ***, 1er avril 1648. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars ou avril 1648.).

Comparez maintenant ces deux connaissances, et voyez s'il y a quelque chose de pareil, en cette perception trouble et douteuse, qui nous coûte beaucoup de travail et dont encore ne jouissons-nous que par moments après que nous l'avons acquise, à une lumière pure, constante, claire, certaine, sans peine, et toujours présente.

travail

« car je vois que tout leur travail sert à embellir le lieu de ma demeure, et à faire que je n'y manque d'aucune chose. Correspondance, année 1634, Au R.

P.

MERSENNE, 15 mars 1634 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de février 1634.). Mais d'ailleurs la connaissance que j'ai de votre vertu me fait espérer que vous n'aurez que meilleure opinion de moi, de voir quej'ai voulu entièrement supprimer le Traité que j'en avais fait et perdre presque tout mon travail de quatre ans, pour rendre uneentière obéissance à l'Église, en ce qu'elle a défendu l'opinion du mouvement de la terre, et toutefois, parce que je n'ai pointencore vu que ni le Pape, ni le concile aient ratifié cette défense, faite seulement par la congrégation des cardinaux établie pour lacensure des livres, je serais bien aise d'apprendre ce qu'on en tient maintenant en France, et si leur autorité a été suffisante pouren faire un article de foi. Correspondance, année 1638, A ***, Faute d'aucune indication, je laisse cette lettre non datée à la place où elle est dans toutes les éditions.

Les éditions contemporaines la datent d'Août 1638. et ceux qui ne seront propres qu'à ce travail, ne seront pas capables de bien choisir et de bien mettre en ordre ce qu'ilstrouveront. Correspondance, année 1639, A MONSIEUR (DE BEAUNE), 30 avril 1639. Je craindrais que votre indisposition ne vous détournât du travail des lunettes, si elle était autre que la goutte ; Correspondance, année 1640, A MONSIEUR (MEISSONNIER), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 29 janvier 1640.). car la recherche de la vérité est si nécessaire et si ample, que le travail de plusieurs milliers d'hommes y devrait concourir : Correspondance, année 1641, A Monsieur REGIUS, 11 mai 1641. Je vois seulement un surcroît de travail pour moi, parce qu'on va croire dans la suite que mes opinions ne diffèrent plus desvôtres, et que je n'ai plus d'excuse à l'avenir pour m'empêcher de défendre de toutes mes forces vos propositions, ce qui me metpar conséquent dans la nécessité d'examiner avec un soin extrême ce que vous m'avez envoyé pour lire, de peur de passerquelque chose que je ne voulusse pas soutenir dans la suite. Correspondance, année 1641, Au R.

P.

MERSENNE, 1 er juillet 1641. mais je crains fort qu'à son égard tout mon travail ne soit inutile, et que, quelque soin que je prenne pour le satisfaire, et pourtâcher de le retirer du malheureux engagement où je le vois, il ne s'y replonge plus avant de lui-même, en cherchant les moyens deme contredire. Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 6 février 1642.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1642.). et bien que je sois accablé d'une multitude d'autres affaires, je donnerai un ou deux jours à ce travail. Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 avril 1642.

( Les éditions contemporaines datent cette lettre d'avril 1642 sans préciser de jour.). ajoutez à cela le loisir que vous gagnez, puisque vous êtes délivré d'une partie de votre travail, sans que vous perdiez rien de vosappointements : Correspondance, année 1647, REMARQUES SUR LE TITRE, REMARQUES SUR CHAQUE ARTICLE. en sorte que je n'ai pu m'empêcher de rire quand j'ai vu ce grand nombre de raisons que cet homme, sans doute peu méchant, aramassées avec grand soin et travail, pour montrer que les enfants n'ont point la connaissance actuelle de Dieu tandis qu'ils sont. »

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