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Le Paragraphe argumenté - L'école des femmes, II.5, vers 607-629 (Molière)

Publié le 11/03/2011

Extrait du document

Dans l’extrait de la pièce L’école des femmes écrite en 1662, Molière met en évidence l’ingénuité d’Agnès lors d’un dialogue entre Arnolphe et celle-ci.                                                        Dès le début, Agnès croit qu’Arnolphe va la marier à Horace dont elle est éprise. Cependant, celui-ci parle d’un mariage avec lui-même. C’est un quiproquo.

AGNÈS : Hélas! Que vous ai grande obligation, Et qu’avec lui j’aurai de satisfaction!

ARNOLPHE : Avec qui?

AGNÈS :                    Avec…, là.

On peut s’apercevoir que la majorité des réponses de la jeune fille sont exclamatives ou interrogatives, marquant son ignorance.  Ce sont des réactions caractéristiques d’une jeune enfant qui découvre le monde. De même, il est clair dans le passage suivant, « Je ne connais point, pour moi, quand on se moque » qu’elle ne peut différencier la vérité du mensonge par elle-même. Elle a besoin  de l’opinion des autres et c’est pourqoi elle pose  autant de questions. « N’est-ce plus un péché lorsque l’on se marie? ». Le peu d’éducation qu’elle a reçu est probablement religieuse. Nous pouvons le déduire suite à l’évocation du «pêché». Sa crédulité vient de là.  Ensuite, lors d’une stichomythie entre Agnès et Arnolphe nous pouvons voir sa naïveté dans la didascalie « riant » qui reflète son ingénuité.  Nous pouvons également déduire qu’elle est impulsive.  « Mariez-moi promptement » Elle ne prendra donc pas nécessairement le temps de penser à ses actions. Nous devinons sa candeur. Nous pourrions donc conclure qu’Agnès est une enfant ingénue.

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