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Le Pari De Pascal (Fragment 397)- Philo

Publié le 29/09/2010

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pascal
 
Les Pensées sont l’œuvre incomplète de Blaise Pascal, dont l’écriture a été entreprise dès 1655 et jusqu’à la fin de sa vie. Le fragment que nous allons étudier, le 397ème, semble dater de 1655 et se situe dans la partie (liasse?) Preuves de la religion par le peuple juif, les prophéties et quelques discours, et le premier de la Série II. Il marque le passage de la vie mondaine de Pascal à la vie pieuse par sa seconde conversion du 23 novembre 1654. C’est donc avec l’inspiration que lui a donné sa récente et réelle conversion ainsi que sa vie à peine passée que Pascal commence à la fois une anthropologie et une apologie du christianisme en ce seul fragment. Ce moment de sa vie se marque aussi par le fait qu’il utilise un raisonnement mathématique rationnel de probabilités, dont il est un des créateur, pour exposer sa pensée alors qu’il nommera par la suite les activités mathématiques et scientifiques de vanités, ainsi que par le fait qu’il en use envers, selon la note 1 p 600, « un public de libertins joueurs (…) parmi les familiers du duc de Rouannez « qu’il fréquentait. Ce fragment nie donc déjà à la fois son passé par le fait que les destinataires de ce fragment soient des personnes de son entourage, l’usage des mathématiques montre que ces idées sont encore jeunes mais peut aussi avoir été fait en toute conscience pour faire adhérer un public qui n’accepte que démonstrations, sciences, divertissements, imagination, vanités et qui joue beaucoup donc comprendrons mieux ce genre d‘argument. Cela nous dirige vers l’apologie même si ce fragment est, toujours selon cette même note, « antérieur par la date au projet même de la grande apologie «, grâce à son séjour à Port-Royal-des-Champs avec les solitaires en janvier 1655 et par le fait qu’il essaie de faire croire en Dieu. En effet, dans ces quelques lignes Pascal tente de concilier la logique qui est fondée sur la démonstration et qui est rationnelle et la foi fondée sur la croyance et qui est irrationnelle, et s’en sert d’argument pour convaincre l’athée, car même si l’incroyant conviendra peut-être de l’hypothèse de l’existence de Dieu grâce à une part donnée au surnaturel, cela ne suffira pas à obtenir son adhésion. 
Ce fragment est le plus souvent nommé « le Pari « ou « Infini Rien «. Un pari est à la fois, selon le Petit Larousse, une « convention par laquelle des personnes soutenant des opinions contradictoires s’engagent à verser une somme d’argent à celle d’entre elles qui se trouvera avoir raison, à la faire bénéficier d’un avantage quelconque«, et « l’affirmation qu’un évènement hypothétique (très incertain) se produira, sans enjeu défini «. Pour l’expression « Infini Rien «, l’infini est « ce qui est sans limites, ce que l’on suppose sans limites « et il est pour Pascal l’ « objet « qui oblige la raison à reconnaitre l’existence réelle d’une chose qu’elle ne peut comprendre, comme Dieu. Le rien est « la négation, l’absence de quelque chose, aucune chose «.Nous verrons que dans ce pari, c’est la première définition qui est la plus appropriée. Dans celui-ci, Pascal évoque l’idée que l’homme doit choisir entre croire en l’existence de Dieu ou en sa non-existence, et il est contraint à ce choix. Il est vrai que l’existence de Dieu pose problème pour ceux faisant appel à la raison car par la raison il est tout autant impossible de montrer son existence que sa non-existence, c’est-à-dire que la croyance en Dieu n’est pas choisie par la raison. Il essaie par un raisonnement en probabilités de convaincre qu’il y a tout à gagner à croire en Dieu, et rien ou presque rien à perdre. TABLEAU. Pascal sous-entend que si Dieu existe, nous auront droit à un bonheur infini si l’on croit en lui et si l’on renonce dans notre vie aux plaisirs et aux satisfactions terrestres. Il y explique que si le non-croyant parie sur le fait que Dieu n’existe pas, si en réalité il a raison le croyant comme le non-croyant ne perdent rien, et que si en réalité il existe, le croyant gagne tout, c’est-à-dire le paradis, la béatitude, et le non-croyant va en enfer et perd tout. Ces deux hypothèses ayant la même probabilité, il est donc plus avantageux de croire en Dieu. 
Nous pouvons donc nous demander comment Pascal se sert-il d’une expérience rationnel pour faire adhérer à l’irrationnel ? Comment Pascal se sert-il d’une expérience mathématique vaine dont il réfutera la légitimité pour faire l’apologie de la religion, de Dieu ? Nous aborderons d’abord l’argumentation du pari pascalien, puis sa critique.
 
1. L’argumentation du pari pascalien
 
Lignes 2 (à 22) à 42 : Pourquoi ne pouvons-nous pas connaitre Dieu?
Pascal explique en un premier temps que nous ne pouvons rien connaitre en dehors de l’expérience. L’infini ce sont ces conditions de l’expérience par l’espace, le temps et le nombre mais étendues par l’imagination et le raisonnement au-delà de toutes limites, car l’infini « n’a pas de bornes «. Nous savons qu’il existe parce qu’il est dans notre esprit, mais nous ne savons pas ce qu’il est parce que nous ne pouvons pas le déterminer. En revanche, « nous ne connaissons ni l’existence ni la nature de Dieu, parce qu’il n’a ni étendue ni bornes «, c’est-à-dire que nous ne pouvons ni le définir, ni savoir ses causes, ses fins, ses commencements, son milieu, sa fin, ni son fondement, car ce sont, d’après Charron à la note 8 de la page 601, les conditions pour « connaitre une chose «. Charron explique, à la note 12 p602, que « nous leur [aux athées] accordons bien qu’il n’y en a aucune démonstration suffisante pour expliquer que c’est Dieu: cela vient de notre faiblesse, et de la grandeur de Dieu «. Nous ne savons « ni ce qu’il est, ni s’il est « car c’est un objet infini et transcendant, c’est-à-dire qu’il est « supérieur « , c’est « un objet vers lequel la conscience se dépasse « , ou, en mathématiques, « un nombre complexe qui n’est pas algébrique « selon le petit Larousse. C’est de cette manière que Pascal fait de l’existence de Dieu l’objet d’un pari.
 
Lignes 43 à 67 : Le pari à propos de l’existence de Dieu est un échange de notre vie éternelle contre notre vie actuelle.
Pascal sous-entend deux propositions: Dieu, s’il est, nous fera jouir d’un bonheur infini dans une autre vie à moins que nous l’empêchions nous-mêmes, et les seuls qui pourront jouir de ce bonheur seront ceux qui auront renoncés dans leur vie actuelle à l’amour d’eux-mêmes et aux satisfactions desquelles il vient, c’est-à-dire ceux qui auront renoncé aux divertissements, au vanités ou au libertinage par exemple. Si Pascal veut que nous affirmions l’existence de Dieu, c’est parce qu’elle permet l’espérance après cette vie, la vie actuelle, un bonheur infini, et il veut que pour cela nous vivions en conséquences, c’est-à-dire de la seule manière qui ne nous rende pas indignes de ce bonheur, donc en menant une vie ascétique avec tout ce qu’elle comporte: la retraite, l’absence de divertissements, de vanités, et la pratique religieuse.
C’est ainsi qu’il construit les règles du pari: Le gain est la vie éternelle et l’enjeu ce sont les plaisirs terrestres qu’il faut sacrifier. Ce pari ressemble plus à une loterie qu’à un unique jeu d’argent: dans les jeux d’argent on ne sacrifie pas définitivement sa mise, on n’y renonce que provisoirement en espérant la retrouver ou d’en gagner plus, alors qu’ici, une fois le sacrifice fait, il est impossible de revenir en arrière car ce n’est pas le paradis qui nous rendra les plaisirs auxquels nous avons renoncés, même si sans doute il nous donnera mieux et plus, cela sera autre chose. C’est pour cela que ce pari ressemble plus à une loterie ou le lot gagné est différent de la monnaie d’échange: le lot éétant un objet, l’argent que nous coute le billet de loterie est bel et bien perdu, sacrifié, car nous ne le reverrons pas même en gagnant, mais la valeur du lot gagné sera bien sur supérieure à celle du billet acheté. 
Pascal remarque plusieurs fois que nous sommes obligés de parier, car c’est notre amour propre qui nous guide à prendre une décision. Ne pas renoncer à l’amour-propre par un acte volontaire c’est agir comme si nous n’avions rien à espérer dans une autre vie, donc c’est pratiquement affirmer que Dieu n’existe pas.
Celui qui parie que Dieu existe n’a à craindre que le néant alors que celui qui parie que Dieu n’existe pas n’a pas besoin de prendre en compte le néant, mais que lui arrivera-t-il si son âme vie toujours après sa mort? Il aura perdu par sa propre décision un bonheur infini, il ira en enfer et cette perte sera un immense malheur, mais ici nous n’avons qu’une alternative qui est celle de la vie éternelle et du néant, comme nous le voyons aux lignes 65-66: « Si vous gagnez, vous gagnez tout; si vous perdez, vous ne perdez rien. «.
 
Lignes 68 à 75 : Quand avons-nous intérêt à parier ?
Les deux ou trois vies dont parle Pascal ne seraient que des vies semblables à la notre et qui ne feraient que la prolonger et Pascal parle ici en terme de durée et non de bonheur dans ces vies de plus.
« Il faut jouer (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer) « signifie surement qu’il faut jouer que Dieu existe puisque de toute façon il faut jouer qu’il existe ou non, l’un ou l’autre, d’autant plus que Pascal donne « pareil hasard de gain ou de perte «, ce qui nous donne deux hypothèses qui sont que: s’il y avait deux vies à gagner pour une, nous pourrions parier, il y aurait déjà une chance de gain sur deux, mais s’il y avait trois vies à gagner pour une, nous devrions gagner car notre vie actuelle, que l’on parierait, en vaudrait une et demie au lieu d’une dans le premier cas mais en payant le pari que d‘une vie dans les deux cas. Le pari serait donc plus intéressant. 
 
Lignes 75 à 81 : Combien de chance avons-nous de gagner ? 
Comme indiqué dans la note 18 de la page 604, ce passage est compliqué, confus et beaucoup de commentateurs ont renoncé à son analyse. De ce fait, l’analyse qui en est faite n’est qu’une supposition car ce passage parait absurde: personne ne voudrait jouer « un pour avoir deux « ni « une vie contre trois « avec une seule chance de gain contre un nombre de chances infinies de pertes. D’un autre coté, des gens jouent à la loterie alors que les chances de gagner sont minimes, mais l’enjeu n’est pas aussi important (les plaisirs terrestres et non pas quelques euros, bien que certaines personnes se ruinent en jouant, mais là une seule chance est possible avec peu de chance de gagner).
 
Lignes 81 à 153 : Quels sont les avantages du pari ?
   Lignes 81 à 89: Nous voyons ici les véritables termes du pari, qui sont plus avantageux que ceux que Pascal a imaginé jusqu’à présent. Le gain, c’est une vie de bonheur multipliée par deux infinis: l’un de degré et l’autre de durée; et l’enjeu c’est notre vie actuelle, simple unité de durée. Pascal indique ici que le nombre de chances favorables est égal à celui des chances défavorables, donc que Dieu aurait autant de chances d’exister que de ne pas exister. 
En revanche, Pascal parait plus pessimiste car avant il parlait d’ « autant de hasard de gain que de perte « et il dit maintenant que le gain est « aussi prêt à arriver que la perte «. Il évoquait avant notre vie actuelle par l’unité, comme dans le calcul du pari, mais il la traite maintenant comme « néant «. Il n’insiste pas sur la valeur infiniment infinie qu’il donne à la vie d’après et conclut qu’avec un gain infini, un enjeu fini et un nombre fini de chances de pertes, il faut parier l’existence de Dieu. 
   Lignes 90 (dès): Pascal s’adresse une objection à lui-même. Il faut renoncer aux plaisirs de ce monde pour s’assurer un bonheur infini dans un autre. Le sacrifice parait peut-être être minime pour Pascal mais il est certain et ne l’est pas pour les libertins auxquels il s’adresse; mais l’avantage offert en échange est immense mais incertain et cette incertitude vaux moins car un bien infini qui ne sera peut être jamais possédé ne vaut pas plus, du moins en apparences, que le bien fini qui est sacrifié. Mais si les conditions de ce pari sont réellement celles su jeu de hasard, alors l’incertitude du gain ne repousse/refoule pas la certitude de ce qui est perdu car cette incertitude se mesure en fonction du nombre total de chances. Par exemple, si je prends tous les billets d’une loterie, je serai certaine de gagner le lot mais si je n’en prends qu’un et qu’il y en a cent, alors l’incertitude de gagner n’est pas infinie et se mesure à une chance sur cent, même si la certitude de gagner est presque nulle. Le lot unique sera de toute façon de plus grande valeur que le prix payé pour la loterie, donc le gain reste immense. 
   Lignes 136 à 140: L’homme fidèle est ici ce que nous pourrions appeler l’homme sur, celui sur qui tient sa parole et sur laquelle on peut compter. L’homme honnête est l’homme poli. La gloire est surement l’orgueil de celui qui se glorifie. 
 
Il est vrai que le pari de Pascal est, comme tout pari, un acte intéressé mais qui l’est envers les autres, les athées, puisque lui croit déjà en l’existence de Dieu. Ce n’est donc pas qu’égoïstement que Pascal conçoit ce pari et il y prône surtout la pratique de toutes les vertus, même si c’est par des pratiques qu’il traitera comme vaine dans son anthropologie. Que Dieu existe ou non, y croire semble d’après sa démonstration être la meilleure solution. Mais cette théorie que l’on peut appeler de la « perte minimale « fut vivement critiquée.
 
2. Les tentatives de critiques et critiques du pari pascalien
 
Nous pouvons d’abord remarquer dans la note 14 à la page 603 que « ce recours au thème du jeu est vivement critiqué par l’abbé de Villars dans son livre De la délicatesse « où il émet « une des premières réactions à la publication des Pensées «: (souligné). Mais il va de soi que la foi d’un croyant ne peut être juste un choix de joueur ou une simple question de probabilités. Cette foi doit, en réalité, n’être que sincère et désintéressée. 
Hans Jonas, dans Le Principe responsabilité, pense que si l’on choisit de croire en Dieu, de vivre en accord avec cette croyance, il faut donc renoncer à la vie terrestre. Si l’on gagne, on gagne tout mais si l’on perd la différence doit se faire entre ma vie vécue et le néant de la mort, et entre la vie et le néant la différence est énorme, d’autant plus qu’en pariant sur l’existence de Dieu on perd quelque chose d’inestimable. Mais si on vit en athée et que Dieu est on perd aussi quelque chose d’inestimable, qui est la béatitude éternelle; donc dans les deux cas la perte est infinie.
Ne serait-il pas possible que Dieu fut mais qu’il n’y ait rien à espérer après cette vie? Ce n’est pas possible car le Dieu pour lequel Pascal nous propose de parier n’est pas celui qui a créé le monde mais c’est celui qui nous aime, veut nous sauver et nous rendre éternellement heureux. 
La vie éternelle peut-elle exister? Il ne s’agit pas de savoir si cette idée correspond à un objet réel car si nous pouvions résoudre cette question nous n’aurions pas besoin de parier, mais nous avons au moins besoin de savoir si cette idée est possible car si elle ne l’était pas, il serait inutile, ici, de nous demander combien il y a de chances de gagner le pari. Pour Pascal, l’idée de la vie éternelle fait partie de la tradition chrétienne, mais pour l’athée ou celui qui ne sait pas cela, la vie éternelle se présente comme un concept librement fondé par notre esprit, sans expérience. Ce concept étant logique et sur pour Pascal dans sa foi, il ne peut pas se détruire lui-même. En revanche, comme il n’y a que l’expérience qui ne nous instruise de ce qui peut réellement arriver, on ne peut pas penser que Pascal nous assure une possibilité réelle. 
Pascal ne prend-il en compte que la religion chrétienne? Non parce que/ D’une part le Coran reconnait les Gens du Livre car ils croient en Dieu. Si on applique ce pari au Allah des musulmans, les probabilités augmentent car il accepte aussi les juifs et les chrétiens. Oui parce que/ D’autre part Pascal ne parait pas prendre en compte d’autres religions comme le bouddhisme qui promettent la béatitude sans qu’il soit nécessaire de croire en Dieu, ou d’autres formes de croyance comme le déisme, qui est la croyance en l’existence d’un Dieu créateur mais sans référence à une révélation et dans laquelle Dieu n’intervient pas dans les affaires humaines et où la mort conduit tous les êtres vivants au néant. Pour défendre Pascal, il suffit de faire remarquer qu’il est dans la vision d’une apologie chrétienne, et non dans une apologie à la croyance en n’importe qu’elle religion, il défend ce en quoi il croit et il parait logique qu’il n’expose pas le point de vue de chaque croyance, car s’il est chrétien et a fait ce choix, c’est qu’il n’approuve pas forcément les orientations des autres religions. 
 
Pascal se sert de l’imagination du gain, l’imagination étant un mauvais caractère de l’homme mais aussi inévitable, pour donner l’espoir au non croyant et le faire parier, comme pour une loterie, qui est une activité vaine et divertissante que Pascal réfute dans son anthropologie, dans la première partie des Pensées.
Ce pari pourrait laisser entendre que Dieu préférerait les gens qui croient sans réellement y croire, « au cas ou «, plutôt que ceux qui vivent en cohérence avec leurs idées. Si Dieu, pourquoi ne préfèrerait-il pas une foi sincère et désintéressée ou pas du tout de foi plutôt qu’une foi intéressée. De plus, dans ce dernier cas, celui qui suit le pari pourrait tout perde, la vie terrestre et la béatitude de la vie d’après.
 
Autre interprétation: Laurent Thirouin pense que le pari a pour but de prouver que la raison ne peut pas convaincre car même s’il est logiquement démontrable par la raison qu’il est préférable de croire en Dieu, un athée ne se convertira pas; cela serait la raison pour laquelle la non croyance de Dieu ne serait pas fondée sur la raison. Ce pari servirait donc juste à démontrer que la croyance et la non croyance ne sont pas fondées par la raison. 
 
Malgré une manière d’aborder la croyance en Dieu qui peut paraître maladroite dans sa forme, Pascal est tout d’abord efficace dans son raisonnement. Le pari pascalien est un moyen d’utiliser la misère de l’homme au profit de sa grandeur. Il utilise l’imagination de l’homme pour modifier ses représentations dans le sens de la religion chrétienne. Mais par la suite, par les critiques qui en sont faites, ce pari ne parait plus aussi évident, mais une partie de ces critiques seraient réfutées par Pascal qui, que son pari soit bon ou mauvais, juste ou faux, savais parfaitement de quoi il parlait et en était persuadé. D’autre part, comme selon Pascal nous sommes en présence d’une possibilité réelle et unique, il ne s’agit pas ici de savoir laquelle de plusieurs possibilités se réalisera, mais si cette possibilité unique se réalisera ou non. Nous pouvons comparer ce pari à la vie, qui est elle-même un perpétuel pari par les combats, le commerce, les voyages, et ce sont autant de risques à courir.
 
Sources: 
- www.wikipedia.fr
- Jules Lachelier, Revue Philosophique, Juin1901: www.philagora.net/epistemo/
 

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