Devoir de Philosophie

Lecture analytique : En attendant Godot, Samuel Beckett

Publié le 29/06/2012

Extrait du document

lecture

Samuel Becket est un dramaturge irlandais du XXème issu du courant littéraire de l'absurde. Ce genre littéraire s'est imposé pendant les années 1950, étant lié à la seconde GM qui a bouleversé l'opinion public et la littérature. L'absurde met en scène l'absurdité de la condition humaine, l'impossibilité de communication. Il associe le comique et le tragique dans un monde privé de sens. Nous avons ici la première scène de la pièce "En attendant Godot", et nous allons voir que cette scène d'exposition a ses codes bien précis. Pbmatique : Quelles sont les caractéristiques de cette scène d'expo? I. L'entrée en scène des personnages II. Une existance absurde et tragique I. L'entrée en scène des personnages -ll1-6 Disdascalies précisant le décor ; au XXème, auteurs décident eux-même du décor de la scène -Persos sont sur scène, comme abandonnés : ils sont en attente. Godot ne viendra jamais : délaissés. -Godot = God = Dieu -> Attendent leur sauveur mais leur univers n'en a plus -l4 Estragon "ahane" (bruit de l'ane) -l8 Entrée en scène de Vladimir : comique, pathétique -l13 "Tu crois?" Interrogation à prendre au 2nd degré : Estragon se demande s'il faut croire encore à l'existance -Série de PH brèves qui ne nous apprennent rien. Persos parlent peu, mmts de silence. On n'apprend rien sur leur passé. -Relation affective, ms Vladimir tente de prendre le dessus ("Peut-on savoir..." (l20) - "Depuis le temps... Tu ferais mieux de m'écouter" (ll42-43) -l44 Estragon appelle à l'aide -Dès que le discours est centré sur le mal (ll45-52), le comique prend le relais (ll53-61) : alternance entre rire/larmes -> caractéristique de l'absurde II. Une existance absurde et tragique -Absurde : Qui n'a pas de sens Tragique : auquel on ne peut échapper ; ils sont donc condamnés à un destin malheureux -Première PH de chq perso a un double sens pessimiste, découragé ("rien à faire" l7 "Je commence à le croire" l9) -l9 "J'ai longtemps résisté" Passé composé : valeur de l'action finie ; fin de la résistance. Vladimir a une double attitude : clown en apparence (démarche) mais penseur en réalité. -l12 Vla se rend compte juste mtn de la présence d'Estra -l24 Vla évoque les coups que reçoit Estra, mais celui-ci reste discret. Souffrance non étalée mais tout de meme présente (ll25-27) -Pas d'intrigue, de projet, d'avenir. Vladimir tourné vers le passé (ll33-35), mais Estragon refuse de partager ses souvenirs ("assez" l36) -l45 Question de la souffrance revient, une fois de plus Estragon refuse de parler et ne répond pas directement. -l50 Question du mal à nouveau retournée. Tourne en rond Souffrance est donc inévitable, mais persos n'expliquent pas pourquoi ils souffrent -> caractéristique du théatre de l'absurde Conclu : La scène s'ouvre sur un table pathétique puisque présence de 2 persos tristes, vagabonds, sans but. Ils savent leur existance inutile, absurde : cette vie sans objectif à laquelle on ne donne pas de sens annonce le théatre de l'absurde, qui oscille entre comique et tragique. Ouverture : La Cantratrice Chauve, de Ionesco (dramaturge de l'absurde). Cantratrice est nommée tout au long de la pièce mais n'apparaitra jamais

Liens utiles