Lecture analytique « Le Mal » de Rimbaud
Publié le 28/01/2011
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Lecture analytique « Le Mal « de Rimbaud
Introduction :
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Sonnet inspiré de la guerre franco-prussienne
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Rimbaud se rend a Paris la déclaration de guerre
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Il méprise le nationalisme de ses contemporains & la mort des jeunes Hô a la guerre le Révolte
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Sonnet
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La rime n'est pas classique => 4 rimes dans les quatrains et elle sont croisées au lieu d'être embrassées.
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Annonce du plan :
I/ Un tableau épique qui dénonce la guerre
II/ Dénonciation d'un pouvoir qui exploite les + faibles et qui est indifférent à leurs souffrances
III/ Un tableau dénonciateur de la religion
Plan détaillé :
I/ Un tableau épique qui dénonce la guerre :
1) L'ampleur du conflit :
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Espace et temps illimités
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Grand nbre de soldats:
=> « En masse « (v 4); « cent milliers d'Hommes « (v 6) => « Milliers « = emploi inhabituel => Effet d'insistance
=>Vers déconstruits => Impression de désordre
=> « Tandis que « => Notion de durée & d'opposition
=> « Tout le jour « => Marque la durée = Pas d'arrêt dans cette bataille ( particulièrement dans les 2 1er vers )
=> « L'infini ciel bleu « => Marque un espace énorme
2) L'horreur du conflit :
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Conflit qui déshumanise
=> « Crouler « (v 4) => Hommes assimilées à des choses
=> « Un tas « (v 6) => Identification de Hommes à un tas => Frappe davantage
=> « Broie « => Guerre assimilée à une machine => Hommes victimes d'une gigantesques absurdité
=> « Crachent « => Contrairement aux hommes identifiés à des objets, les machines sont personnifiées
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L'auteur parle a nos sens
=> Par la vue: « Crachats rouges «( enjambement de la césure « crachat); « écarlates ou vert « ( les uniformes des soldats français étaient rouges et ceux des prussiens verts); « ciel bleu «; « Un tas fumant «; « le feu « =>
=> Par l'ouïe: => Sonorités imitatives suggérant le bruit des machines de guerre « Crachats « ( connotation de dégout et de mépris => On se crache dessus mais avec de la mitraille et du feu ), « sifflent «; « mitraille «
=> Par l'odorat: « Tas fumant «, « mitraille «
=> Par le toucher: « crachat «, « feu «, « broie «.
II/ Dénonciation d'un pouvoir qui exploite les + faibles et qui est indifférent à leurs souffrances
1) Soldats essentiellement originaire de familles défavorisés
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( 2eme tercet : Pauvreté des mères qui n'ont même pas un porte monnaie )
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Constituent la chair à canon => Verbe broyer
2) Soldats présentés comme des enfants
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Dans le 2eme Tercet, il est question de leurs mère plutôt que de leurs épouses
3) Soldats n'ont aucun contrôle de leurs destins
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Manipulés par une machine qu'ils ne comprennent pas => « une folie épouvantable « renvoi a la folie des décideurs ( NIII )
4) Soldats méprisés au lieu d'être honorés
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« Le roi les raille « => Sadisme cruel du pouvoir pour qui les soldats = Machines de guerre
=> Mise au même plan des 2 cotés => « près DU roi qui les raille « => imprécision
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R. ne peut que les plaindre => « Pauvres morts « ( tiret = marque d'émotion )
III/ Un tableau dénonciateur de la religion
Dieu de la religion catholique est présenté en opposition avec le tableau de la guerre.
1) Dieu caractérisé par sa richesse :
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« nappes damassées «; « encens «; « grands calices d'or « s'oppose avec la misère du peuple suggéré dans le 2ème tercet ( Opposition richesse/pauvreté)
2) Il est caractérisé par son indifférence:
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« il rit aux nappes damassées des autels « => Ce rire semble intolérable après la description des horreurs de la guerre et les mères « ramassées dans l'angoisse « et « pleurant «.
3) Indifférence se double de passivité:
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« Dans le bercement des hosannah s'endort « => Prières lui servent de berceuse
4) Dieu corrompu que seul l'argent intéresse
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Indifférent aux hosannah mais « se réveille « au son du « gros sou « donné par les mères
5) Considère la Nature comme une divinité
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Adopte pour lui parler un ton que l'on adopte pour parler de la divinité
=> tutoiement, personnification
=> Interjection « Ô « => Éloge
=> « Dans l'été, dans l'herbe « => ton et rythme d'un hymne
=> « Joie « => connotation religieuse
=> « O toi qui fit ces Hommes « => Idée que la Nature est créatrice
=> « l'infini ciel bleu « => Nature = seul élément paisible du tableau de la bataille
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rôle de la Nature typique du romantisme ( Victor Hugo )
Conclusion :
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Le mal =
=> Atrocité de la guerre
=> Exploitation des + faibles par le pouvoir
=> Hypocrisie de l'Église associé a ce pvr et qui n'intervient pas => Profite situation de désarroi
=> L'homme s'est écarté de la Nature ( mythe du bon sauvage )
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Veut faire partager sa compassion « pauvres morts «
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