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L'enfer c'est les autres

Publié le 22/10/2012

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  DISSERTATION DE PHILOSOPHIE       Jean Paul Sartre a dit « l'enfer c'est les autres « que pensez vous de cette affirmation ?                           La citation de Jean Paul Sartre « l'enfer c'est les autres « est une réplique de la fin de la pièce de Huis Clos. Dans cette pièce que l'on peut associer au registre dramatique, Sartre met en lumière l'idée selon laquelle la présence des autres peut parfois constituer un véritable enfer. Dire que l'enfer c'est les autres c'est commencer par souligner qu'il ne peut y avoir pire que les autres. En effet, l'enfer est, dans la religion chrétienne, ce lieu destiné au supplice des damnés. Par extension, ce terme qualifie une chose excessivement déplaisante, pénible. Ainsi dire que l'enfer c'est les autres c'est souligner que la vie avec eux conduit a la discorde, au supplice et donc : à l'enfer. Mais avant tout qu'est ce que l'autre ? L'autre c'est la catégorie de l'être et de la pensée, qualifiant l'hétérogène, le divers, le multiple. On peut également considérer l'autre comme un miroir qui nous renvoie une image plus ou moins juste de nous même en nous soumettant à un jugement.     Il s'agit donc de se demander si la présence des autres peut inévitablement être infernale ?     Notre étude se divisera en trois parties : nous verrons tout d'abord dans une première partie pourquoi la présence des autres peut être un enfer puis dans une seconde partie, si parfois leur présence ne peut-elle pas constituer un paradis et nous être bénéfique. Enfin, il s'agira de voir comment faut-il appréhender la présence des autres et qu'est-ce qui fait que ce n'est pas inévitablement un enfer.          Ainsi les autres peuvent parfois être insupportables pour la raison suivante. L'autre nous soumet sans cesse à un véritable jugement auquel je ne peux échapper. Que ce soit sur notre aspect physique ou bien au niveau de nos opinions nous sommes souvent soumis au regard des autres. De plus leurs jugements peuvent parfois, en conséquence, changer notre attitude ou notre façon de voir les choses. En quoi la présence des autres peut être un enfer ? Sommes nous prisonnier du regard des autre ?         Tout d'abord, tout le monde, un jour où l'autre porte un jugement sur quelqu'un. On peut ainsi définir cela en disant que chacun est le bourreau de l'autre, qu'il le torture en le soumettant constamment à son jugement, en le condamnant pour ainsi dire à mort. En effet même nos personnes les plus proches, celle à qui on accorde le plus grand intérêt nous critiquent. Mais l'homme a le plus souvent du mal a accepté la critique, et raison de plus si elle est négative. Sartre dans sa pièce Huis Clos illustre parfaitement cette idée. Trois personnages décédés se retrouvent aux portes de l'enfer pour faire le bilan de leurs vies. Mais au fur et à mesure de la pièce leurs relations se dégradent fortement car plus ils font connaissance et plus ils sont aptes à se juger réciproquement sur les choix, les attitudes qu'ils ont eu dans le passé. C'est alors qu'ils comprennent que l'enfer est très différent de ce qu'ils avaient pu imaginer. En fait, l'enfer c'est tout simplement l'unique présence des autres et être soumis à leur jugement est insupportable. Les personnages découvrent alors que la pire condamnation, c'est que le regard d'autrui est omniprésent et qu'on ne peut y échapper. Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse il y a toujours quelqu'un pour nous juger. Ce qu'il a de difficile a admettre dans ce jugement c'est que l'autre nous renvoi le plus parfois une image juste de nous même  et nous montre des facettes que l'on ne veut pas toujours voir, que l'on occulte. Car même si tout le monde à des défauts, l'autre nous le rappelle sans arrêt et cela est dur à accepter. Cela peut même être un traumatisme et la base du développement de complexes. On peut voir, par exemple, que les enfants entre eux n'ont aucune pitié. L'enfant un peu différent des autres sera le plus souvent victime de railleries et de critique de la part de ses autres camarades. Mais les critiques les plus fortes et surtout lors de la période de l'enfance reste à jamais graver et peuvent développer des complexes à l'age de l'adolescence Mais pourquoi les autres on sans cesse besoin de nous critiquer, d'avoir le rôle de « bourreau « ?           Ce besoin de porter un jugement sur les autres vient essentiellement de notre besoin d'assouvir une pulsion agressive. Car pour l'homme, autrui est souvent une source de tentations. Que ce soit de manière consciente ou inconsciente l'homme à un certain besoin de faire subir des souffrances à son prochain et donc la présence de l'autre devient un véritable enfer. Ceci est la théorie de Freud, qu'il aborde dans son ouvrage Malaise dans la civilisation. Par cela on peut voir que l'homme chercher en quelque sorte à se rassurer de lui-même, et cela l'aide à admettre ses défauts en se disant que autrui est pratiquement comme lui. Cependant il y a toujours une personne qui est pire ou qui est mieux que nous. C'est ce qui fait la diversité entre les hommes. Alors l'homme prend un malin plaisir à critiquer celui qui est moins bien que lui (que ce soit sous n'importe quel aspect) tout simplement pour affirmer sa supériorité. Mais inversement lorsqu'il y a une personne mieux que nous on prend parfois du plaisir à la critiquer sur ces plus fines imperfections toujours dans le but de se rassurer. Ce que nous venons d'énoncer est un phénomène qui se produit de manière plus ou moins courante dans les relations sociales : le sadisme. Le sadisme c'est un certain plaisir à voir souffrir les autres. Par cela l'homme se transforme en bourreau pour l'homme ce qui est un enfer à vivre. Mais la base de ce sadisme peut être également venir d'une insatisfaction sexuelle de l'être humain. Car dans les sociétés primitives les crimes, les suicides et tout ce qui constitue «la misère humaine« n'existent pas car ces hommes sont satisfaits sexuellement. La présence des autres devient alors un enfer car ceux-ci ont des insatisfactions dans leurs vies et c'est alors que les rapports sociaux se dégradent. Si la présence des autres est parfois dure a supporter doit-on toujours faire confiance à leurs jugements ?           Le regard et la présence d'autrui peut-être un risque permanent d'aliénation (fait d'être étranger à soi même). En effet l'homme peut trouver comme solution, pour éviter les conflits avec les autres et d'être sans cesse juger par eux, de se soumettre à leurs volonté et d'accepter les critiques pour sans cesse changer d'attitude suivant les différentes situations. Mais cela a pour inconvénient de changer toute la personnalité de l'homme qui se retrouve alors étranger à lui-même. Car le jugement d'autrui tend à m'imposer un sens, à m'imposer une image de moi que peut-être je ne suis pas. C'est le phénomène de l'influence que les autres ont sur nous. C'est pour cela qu'il est difficile de faire la part des choses entre ce que les autres pensent de nous, l'image qu'ils nous renvoient et ce que l'on est vraiment. Car il est sur que l'on a du mal a accepter les remarques des autres et qu'il beaucoup plus agréable de se sentir aimer par tous le monde que de se sentir sans cesse critiquer. C'est pour cela que certaine personne change totalement de personnalité pour devenir presque transparente. Elles sont totalement aliénée par les autres et à la moindre critique change de comportement. On peut par exemple apercevoir ce phénomène durant la période de l'adolescence. En effet à cette période le jeune, qui n'est plus enfant et pas encore adulte, chercher ça personnalité dans le regard de l'autre. Ainsi pour appartenir à un groupe d'amis, il sera prêt a abandonner ce qu'il est. Mais ceci est généralement de courte durée car au bout d'un moment, l'adolescent prend conscience de ce qu'il sa véritable personnalité. Par contre la même chose à l'age adulte traduit un véritable mal être et une véritable difficulté à assumer sa personnalité. Ainsi pour éviter ce supplice, il abandonne leurs personnalités au détriment d'un comportement changeant au grès des situations tel un caméléon. Mais finalement c'est la perte de cette identité qui constitue un enfer.       Ainsi la présence des autres et le fait d'être en permanence soumis à leurs jugements peut-être un enfer car l'homme a du mal accepter la critique ou bien si il l'accepte trop il devient alors tributaire du regard des autres et perd alors sa identité. Mais même si les autres c'est parfois être un enfer, cela peut-il être également un paradis ?               L'autre peut aussi être une véritable source de plaisir et de bonheur et ceci dans le cadre de l'amitié et de l'amour. Mais la présence de l'autre est également être nécessaire pour mieux se connaître et avoir une image plus juste de nous même. De plus les autres peuvent également source d'un propre enrichissement personnel.           Tout d'abord nous n'avons pas toujours des relations dures et conflictuelles avec les autres. Car le fait de bien s'entendre avec une personne ou même de ressentir des sentiments pour celle-ci est une véritable source de bonheur. C'est pour cela qu'il est de la plus haute importance d'avoir une vie affective (que ce soit au niveau de l'amitié ou de l'amour) cela permet parfois d'apaiser certaine souffrances. En effet le fait de ne faire plus qu'un avec autrui c'est comprendre toutes ses souffrances, savoir les apaiser et vice et versa. De plus si l'homme à une vie amoureuse et donc sexuelles il peut assouvir la plupart des ces pulsions et peut alors être quelqu'un de sain, bien dans sa peau... C'est l'aspect positif qu'il peut y avoir dans la présence des autres. Le fait d'être compris par quelqu'un est un véritable soulagement et cela aide à mieux appréhender les difficultés de la vie. En effet les autres ne nous soumettent pas toujours à un jugement négatif. Ils peuvent également avoir un jugement positif de nous. C'est en nous faisant des compliments que les autres nous font du bien et nous apprennent à avoir une bonne image de nous-même et à s'aimer. Mais ce jugement est tout de même à nuancer car si il est agréable de recevoir des compliments, le jugement des personnes qui nous aime n'est parfois pas très objectif. On peut ainsi prendre l'exemple de la relation amoureuse. Lorsque l'on ait amoureux de quelqu'un on est en totale osmose avec celui-ci et on est même prêt a accomplir des choses que l'on ne ferait pas en temps ordinaire. De plus on a une très haute image de la personne que l'on aime et on le lui trouve aucun défaut d'où le dicton «  l'amour rend aveugle «. C'est dans ce cas même que l'image que l'autre nous renvoie de notre moi est en quelque sorte faussée car elle n'est pas vraiment objective. Dans le cas d'une relation amicale, autrui est un allié et non un rival. L'ami est toujours dans le soucis que l'autre soit bien dans sa peau et qu'il s'améliore même si cela doit passer par des critiques négatives et blessantes d'où le dicton « je te fais du mal mais c'est pour ton bien « Finalement la présence de l'autre peut-être un véritable bonheur qui nous permet sans cesse de s'épanouir. Mais le regard et la présence de l'autre n'est pas seulement une source de plaisir c'est également un besoin, ce qui nous permet d'exister car sans eux nous ne sommes rien.             Mais la présence des autres ainsi que leurs jugements sert également à approfondir la connaissance que l'on a de nous même. En effet on a besoin de l'autre pour obtenir une quelconque vérité sur soi. De plus on est souvent victime de la perte de contrôle de sa propre image. C'est pourquoi l'autre devient un support nécessaire pour garder une image de soi. Personne ne peut nier qu'aujourd'hui qu'on accorde énormément d'importance aux autres car le jugement de l'autre nous permet d'avoir une image plus ou moins objective de nous même : c'est par l'autre que nous pouvons accéder à notre existence et accéder à une connaissance de nous même. Remarquons qu'au plus profond de notre conscience et de notre subjectivité les autres nous déterminent : c'est pourquoi l'existence du jugement d'autrui est donc une donnée fondamentale et irréductible. Ainsi on doit faire des autres nos alliés dans la quête de notre personnalité et de notre moi. Même si leurs jugements sont durs à accepter sur le coup, c'est pour que par la suite on puisse mieux se connaître. « Pour obtenir une vérité quelconque sur moi il faut que je passe par l'autre. L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs que la connaissance que j'aie de moi « Sartre. Cette affirmation de Sartre montre bien la théorie selon laquelle l'homme n'est pas un rival pour l'homme mais un allié dans sa mission qu'est la connaissance parfaite de son « moi «. Ainsi ce regard que nous porte les autres est finalement bénéfique puisqu'il nous permet d'exister. Et les autres nous sont profitable dans la recherche de notre personnalité car ils sont nos « vrais juges « et n'ont pas peur de nous condamner. De plus la relation que l'on a avec autrui ne peut être que source d'un enrichissement personnel et plus particulièrement dans des moments de conflits. En effet il faut savoir tirer un enseignement de ces moments toujours dans le souci de s'améliorer. Par exemple lorsque je me dispute avec quelqu'un car il n'est pas d'accord avec mes opinions cela met en valeur plusieurs notions à améliorer. Tout d'abord la notion de tolérance car si je ne suis pas d'accord avec cette personne ce n'est pas une raison pour crée une dispute, il faut au contraire essayer de comprendre ses positions. D'ailleurs une célèbre homme des Lumières a dit : « je ne suis pas d'accord avec vos positions mais je ferai tous ce qui est en mon pouvoir pour que vous puissiez les réalisés «. C'est bien la preuve que la tolérance est indispensable pour que nos rapports avec les autres ne deviennent pas un supplice, voire un enfer.                Ainsi nous avons pu voir dans cette partie que la présence et le jugement de l'autre était certes parfois source de véritable plaisir mais que c'était essentiellement un besoin dans notre existence et de la connaissance de soi. Alors il y a une certaine manière d'appréhender ces rapports avec les autres. Il faut qu'il y ait un juste milieu. De plus qu'elles sont les moyens mis en place par la société pour que la vie avec les autres ne soit pas un supplice ?            La société a mis en place un certain nombre de valeurs tel que la morale pour que la vie en société ne devienne pas impossible. Et si ce rapport avec les autres est plus ou moins supportable, il ne faut tout de même pas tomber dans les l'excès dans la façon dont nous appréhendons le jugement d'autrui sur nous même.          Tout d'abord il existe dans notre société des valeurs a adopté pour que la vie en communauté soit la plus agréable possible. Parmi ces valeurs il y a la morale. La morale c'est l'ensemble des normes, des règles de conduites à adopter dans une société donnée. C'est grâce à cela que les rapports entre les hommes ne dégénèrent pas le plus souvent. Car il y a certaines choses que l'on aurait envie de faire et nous sont dictées par nos pulsions agressives mais que ne l'on fait pas car cela serait contraire a la morale. La morale gère donc nos rapports avec autrui. Cependant si nous avons conscience des choses qu'il ne faut pas faire a autrui c'est aussi grâce à l'éducation que l'on a reçu de nos parents. En effet nos parents nous inculquent un certains nombres de valeurs pour nous permettre d'avoir les meilleurs rapports possibles avec les autres. Par exemple tout le monde connaît les dictons, tels que « il ne faut pas faire a autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse « ou encore, un autre dicton issu de la religion chrétienne « aimer vous les uns les autres «. Tout cela est dans le but justement que les autres ne soient pas un enfer. D'ailleurs il y aussi un autre concept qui aide a gérer les relations entre les hommes : la religion. Si nous ne cédons pas à nos pulsions c'est aussi parce que c'est souvent contraire à la religion. Toutefois l'homme est libre d'intégrer ces valeurs ou non. Mais ceci dit il vaut mieux les intégrer car elles permettent de régirent nos rapport avec autrui. Sans cela les rapports avec entre les hommes seraient une véritable lutte sans merci ou chacun serait le rival de l'autre. Par exemple ce qui m'empêche d'aller agresser le voisin d'à côté sous prétexte qu'il a une autre position politique que moi c'est ma capacité à être tolérant vis-à-vis des autres qui ne pensent pas comme moi. C'est pour cela que toutes ces valeurs sont indispensables au sein d'une société pour que les rapports que j'entretiens avec autrui ne soient pas infernaux.          Ensuite, pour réussir à vivre correctement en société, il faut appréhender le jugement d'autrui d'une certaine manière. Si nous n'arrivons pas à nous voir comme les autres nous voient, on tombe dans une sorte d'exclusion personnelle dans laquelle la découverte de son intimité et de sa véritable connaissance de soi est inexistante. Cette exclusion personnelle transforme rapidement notre vie en Enfer, en un insuccès farci d'absurdités. Si on se désintéresse totalement du regard des autres il n'y aucun moyen d'acquérir une certaine connaissance de soi et alors nous devons étranger à nous même. Alors on ne se remet jamais en question et nos rapports avec les autres deviennent de plus en plus durs jusqu'à ce qu'ils soient impossibles. On a de plus en plus de mal à supporter la présence des autres et par conséquent la solitude nous envahit. Cependant il ne faut pas non plus tomber dans l'excès inverse qui serait d'accorder une très grande importance au regard d'autrui et de faire une copie de l'autre sur notre propre « moi «. Car ce n'est pas d'un « autre « reflet d'un nouveau « moi « que l'on a besoin mais d'un « autre « en tant qu' « autre « différent de notre moi. De plus le fait d'accorder trop d'importance à ce regard nous enlève une certaine part de liberté. Car, comme on ne peut pas plaire a tout le monde mais que cependant on veut que tout le monde nous aime pour éviter de subir un jugement négatif de la part des autres, on change d'attitude selon les situations et selon les gens que l'on fréquente et on finit par totalement perdre son identité. Et puis si le regard des autres est trop présent on n'ose plus rien faire de peur de déplaire à autrui. Alors notre vie devient triste, plate et inintéressante et on ne sait plus très bien pourquoi l'on vit. Ainsi il faut savoir faire la part des choses entre se désintéresser du regard d'autrui sur nous et y accorder trop d'importance. Il faut savoir trouver un juste milieu qui nous permettent de nous épanouir, que la vie avec les autres ne soient pas un enfer et donc d'être plus ou moins heureux.          Nous aurons donc vu au cours de cette étude que l'enfer c'est parfois les autres à cause du regard qu'il porte à notre égard mais pas toujours car ils peuvent être également un paradis où l'autre devient un allié et non un rivale. Car même si le regard des autres est difficile à accepter il est la condition de notre existence. En effet l'autre est une sorte de miroir qui nous renvoie une image plus ou moins juste de nous même. Toutefois il ne faut pas accorder trop d'importance à l'opinion que les autres ont de nous car sinon il n'est plus possible de vivre librement. Et dans le cas contraire si on s'en désintéresse on finit par tomber dans la solitude. Enfin si les autres ne sont pas toujours un Enfer c'est aussi grâce aux règles instaurées par la société telles que l'éthique. Ainsi il faut apprendre à gérer nos rapports avec les autres pour que cela ne devienne pas comme le dit Sartre « l'Enfer «.            

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