Devoir de Philosophie

les alternatives à la crise en grèce

Publié le 28/10/2013

Extrait du document

Les alternatives à la crise grecque Introduction « Soit la Grèce accepte de perdre ce qui lui reste de souveraineté budgétaire et applique l'agenda de réformes fixé par ses créanciers. Soit elle reprend sa souveraineté monétaire et coupe les ponts ipso facto avec l'Europe. On ne peut vouloir en même temps rester dans la zone euro et refuser d'en appliquer les règles élémentaires de fonctionnement.«. Cette parole de l'actuelle présidente du FMI résume parfaitement le choix restreint de la Grèce en termes de solutions qui doit tabler soit sur une sortie de l'euro soit sur des mesures d'austérités. Une sortie de l'euro ? Pas impossible... La solution la plus radicale serait, en effet, une sortie de la zone euro. Au coeur des débats depuis le début de la crise de la dette publique grecque, cette idée divise clairement les économistes. La Grèce n'honorera pas ses dettes Les partisans de cette solution envisagée et fortement envisageable avancent comme principal argument le possible non remboursement de la dette. En effet, avec une dette publique colossale prévue à 178% du PIB (soit 350 milliards d'euros !) cette hypothèse reste très présente. De plus les personnes favorables assurent que tant que les entrepreneurs, locaux et étrangers, douteront de l'avenir du pays dans l'euro, ils n'investiront pas. A partir du moment où la Grèce sera officiellement sortie, cette menace sera levée. Les entrepreneurs reviendront. Les Grecs ayant placé leur argent à l'étranger pourront le réinjecter dans l'économie locale. En outre, pour retrouver de la compétitivité, la solution pour la Grèce est une dévaluation de la monnaie, ce qui est impossible avec l'euro. D'abord la Grèce créerait une nouvelle monnaie. La Grèce pourrait retrouver sa politique monétaire. Ensuite, certes la Grèce dévaluerait mais avant il faut qu'elle convertisse ses créances en Drachme (90% de la dette privée est sous droit national). Un peu comme en Argentine en 2001, il y aura à court terme une récession car la fermeture du marché des capitaux oblige à résorber immédiatement le déficit. L'économie étant mono spécialisée il faudra donc une forte dévaluation. Certains économistes estiment à 70% la dévaluation nécessaire. Dans ces conditions, l'inflation augmenterait et le revenu baisserait. Mais au bout de 6 mois, la situation pourrait s'améliorer très rapidement comme en Argentine. La monnaie serait de nouveau acceptée et l'inflation maîtrisée. La production repartirait assez rapidement. Une reprise des exportations dans le domaine touristique, agricole, fret, services liés au commerce permettrait de relancer la production grâce à la baisse du change. L'économie gagnerait en compétitivité par une voie offensive et non par la baisse des salaires. Pour autant, cela ne devrait pas empêcher de mener à bien nombre de réformes, sur l'éducation, la fiscalité... Un tel processus prendra évidemment du temps. D'autant qu'il faudra convaincre l'ensemble des Grecs qui ne croient pas à l'impact positif de telles mesures sur leur vie quotidienne (seulement 20% des grecs sont favorables à une sortie de l'euro). Enfin, pour l'Union européenne, une sortie de la Grèce ne serait pas une catastrophe. Le pays représentait à peine 2% du PIB de l'UE en 2011, alors qu'aujourd'hui la persistance du « problème grec « est le vecteur principal de l'insécurité en Europe et sur les marchés financiers. Les conséquences d'une telle décision seraient nombreuses. Un retour à la drachme renchérirait le coût de la dette extérieure pour les grecs, sauf que ces derniers ne seraient pas plus obligés de la rembourser demain qu'ils ne le sont aujourd'hui. L'inflation serait nettement plus problématique pour leur pouvoir d'achat, mais réduirait d'autant le poids de leur endettement. Bref, autant le reconnaître : un tel scénario ne s'étant jamais produit dans l'histoire, la question, s'il peut y avoir un gain à moyen terme pour l'économie grecque, est quasiment impossible à prévoir. B) Vers une contagion ? center13271500 De plus, le véritable risque d'une sortie de l'euro est en revanche celui d'une contagion au reste de l'Europe. Les investisseurs pourraient être tentés d'attaquer les autres maillons faibles européens, le Portugal et l'Espagne en premier lieu. Il s'agit aujourd'hui encore de l'argument le plus puissant plaidant pour un maintien d'Athènes dans la zone euro. Sauf si la sortie de la Grèce entraîne une réaction massive et illimitée de la BCE sur les marchés pour défendre tous les autres pays menacés. Les dirigeants européens s'attacheront aussi à minimiser l'impact, mettant en avant les mécanismes de sauvegarde mis en place. Il n'empêche, un retour de la drachme à Athènes commencera par déclencher un vent de panique sur les marchés obligataires. Vent qui frappera les dettes des pays les plus fragilisés, en première ligne le Portugal, déjà sous financement du FMI et de l'Union européenne, et sur lequel plane la menace d'un deuxième plan de sauvetage. Confronté à un problème de compétitivité, le Portugal pourrait être tenté, à l'instar de la Grèce, de sortir de la zone euro pour dévaluer sa monnaie et doper ses exportations. Autre pays sur la sellette, l'Espagne risquerait face à une défiance accrue des investisseurs de devoir faire appel, plus vite que prévu, à une aide internationale. Globalement, tous les pays qui voient leur déficit extérieur se creuser sont exposés. Au-delà, on peut redouter un effet récessif plus marqué en zone euro. Pour contenir la contagion, l'action de la BCE sera décisive. C) Un euro-drachme : pourquoi pas  Ainsi, les avoirs monétaires qui sont gérés par l'appareil bancaire grec au bénéficie de ses déposants, résidents ou non-résidents, ne seraient en rien altérés si ce pays décidait de rebaptiser sa monnaie en y accolant la dénomination de son assise nationale, et l'euro drachme serait tout simplement l'équivalent - nominal mais non pas réel - de l'euro-euro dans un rapport de un pour un. Par-là, rien absolument rien, ne serait changé à la valeur interne de la monnaie grecque puisque soit les banques commerciales, soit la banque centrale nationale seraient redevables d'euro drachmes  comme elles le sont à l'heure actuelle d'euro-euros. Au plan interne le pouvoir libératoire des euro drachmes  serait naturellement garanti par le fait que l'État grec accepterait l'euro-drachme en paiement des prélèvements obligatoires pratique qui a toujours contribué à accréditer le cours légal de la monnaie grecque que ce soient la drachme hier ou l'euro aujourd'hui. Une banque commerciale grecque, dont un déposant résident ou non, souhaiterait convertir ses avoirs en compte en billets, se verrait offrir des billets portant la mention explicite  euro drachme   correspondant au signe distinctif Y, Autrement dit, l'euro drachme  existe déjà en droit et en fait. II) Austérité, mais jusqu'à quel prix ? Depuis le début de la crise en Grèce l'UE intervient à coup de plans d'aides de plusieurs milliards d'euros, le dernier en date s'élève à 34 milliards d'euros et vient s'ajouter aux 380 milliards déjà versés ! Mais est-ce là le remède ? Ces plans d'aides ne sont pas dépourvus de conditions et à quel prix pour les grecs ! Austérité, dégraissage des effectifs publics, plans sociaux et plus encore... Se serrer la ceinture encore et encore... "Le chemin est raide et difficile et impose des sacrifices. Mais il n'y a pas d'autre issue que de voter pour les mesures. Il n'y a pas d'échappatoire" disait le ministre des finances Yannis Stournaras au lendemain de l'adoption de nouvelles mesures d'austérité le 7 novembre 2012 prévoyant 18 milliards d'économies d'ici à 2016. Votées de justesse avec une majorité de 153 députés, ces mesures sont loin de faire l'unanimité et l'ensemble des 128 députés de l'opposition crient au « crime social et politique «.En effet, difficile de de le voir autrement quand l'on voit que ces mesures prévoient de nouvelles coupes dans les retraites, les salaires dans le secteur public, les prestations sociales et les dépenses de santé. Le texte accentue aussi la dérégulation des marchés du travail et des services, réclamée par les bailleurs de fonds, et repousse à 67 ans, contre 65 ans, l'âge légal de départ à la retraite. Ce nouveau paquet de mesures d'austérité était présenté comme une condition préalable au versement des 31,5 milliards d'euros d'aide par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, dont la majeure partie doit servir à recapitaliser les banques du pays. Les deux bailleurs de fonds ont estimé que la Grèce n'avait pas respecté ses engagements en matière d'assainissement des comptes publics. En effet, le pays demande à ses créanciers de lui accorder un délai supplémentaire de deux ans pour mettre en oeuvre le programme d'assainissement réclamé. La dette de la Grèce doit atteindre 207,7 % de son produit intérieur brut en 2015, selon de récentes projections d'Athènes, alors que l'accord avec les créanciers internationaux prévoyait de ramener ce pourcentage à 120 % en 2020. B) Une situation de plus en plus difficile à vivre pour les grecs Depuis le début de la crise de la dette publique en Grèce la population est - et c'est malheureusement le terme le plus adéquat à cette situation- saignée à blanc. En effet, il constitue une sorte de laboratoire grandeur nature des méthodes économiques prônées par l'Allemagne pour rétablir l'équilibre des finances publiques. Ainsi, en 2010, un premier plan d'austérité avait supprimé les 13ème et 14ème mois de salaires des fonctionnaires, et augmenter la durée de cotisations des retraites de 2,5 ans. En 2011, un nouveau plan d'austérité réduit la masse salariale de la fonction publique d'un milliard d'euros (soit environ 8 milliards à l'échelle de la France) et augmente les impôts de 2,5 milliards (l'équivalent de 20 milliards d'euros pour la France). *Peut-être un autre souffre-douleur ? L'augmentation des demandeurs d'emploi a donc augmenté de 6,3 points au cours des douze derniers mois. En mai, selon les chiffres communiqués par l'institut national de statistiques de Grèce, ce sont donc 1.147.372 personnes qui sont à la recherche d'un travail, soit 2,22 % de plus rapport à avril, et 37,5 % de plus par rapport à mai 2011. Les catégories les plus touchées sont les jeunes : 54,9 % pour le créneau 15-24 ans, 31,6 % pour les 25-34 ans. Près de 1.200.000 chômeurs. L'ampleur de la dégradation du marché de l'emploi a surpris Bruxelles, qui se dit préoccupée par cette situation, notamment vis-à-vis des jeunes. Olivier Bailly, un des porte-parole de la commission européenne, a confirmé les difficultés rencontrées par la Grèce : « la troïka et les autorités grecques doivent y faire face, mais ce n'est pas une surprise «, ajouta-t-il non sans audace, notant que la commission y travaillait depuis plusieurs mois notamment grâce à l'envoi d'un groupe d'experts chargés d'étudier les interventions ciblées contre le chômage des jeunes. C) 2020, un pari impossible ? La date butoir à retenir est 2020, c'est l'échéancier accordé à le Grèce pour réduire son taux d'endettement à 124% du PIB. Sachant que ce PIB est à l'heure actuelle de l'ordre de 160% du PIB, même en menant toutes ces politiques d'austérité, la Grèce atteindra-t-elle ses objectifs ? L'objectif est de contribuer, avec d'autres mesures déjà annoncées comme une réduction des taux d'intérêt des prêts consentis par le passé à la Grèce par la zone euro, à ramener la dette grecque à 124 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020, alors qu'elle menace d'exploser à 190 % en 2014. Plus pessimiste, le FMI avaient déjà calculé que les mesures annoncées ne permettraient de ramener la dette qu'à 126,6 % du PIB en 2020, laissant entendre qu'il faudrait d'autres initiatives ultérieures pour revenir au seuil de 124 %, comme promis. Mais ces autres initiatives, quelles seraient-elles ? Seraient-elles aussi restrictives que les précédentes ? III) Effacer la dette, une solution plausible Si le doute rôde autour des objectifs que doit atteindre la Grèce, nombreux sont les personnes qui souhaiteraient s'orienter vers un effacement partiel de la dette grecque. Cette solution redonnerait une bulle d'oxygène au gouvernement hellène qui sera délesté d'un poids énorme. "La dette, on voit bien qu'elle est massive et qu'il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation et de la récession (...), il faut accepter de reconnaître qu'il faut prendre sa perte. Tout le monde doit la prendre, les Etats et les banques" Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du FMI La Grèce a déjà obtenu un effacement de 100 milliards d'euros de la part de ses créanciers du privé, détenteurs de 85,8% d'obligations de droit grec, ce qui a permis au pays d'éviter le pire et de restructurer sa dette. La « seule solution « disent les uns 1) Une finance assainie  Avec une dette qui représente 160% de son PIB, la situation économique de la Grèce est alarmante. 2012 a été la quatrième année consécutive de récession. Si l'annulation de sa dette pourrait rebuter les marchés, Athènes a déjà énormément de mal à emprunter et à gagner leur confiance. C'est ainsi que Philippe Dessertine, professeur de finances à l'université Paris X-Nanterre et directeur de l'Institut de haute finance estime que cette solution est la seule voie de sortie. A partir du moment où les mécanismes européens auront permis l'annulation de la dette, cela voudra dire que la Grèce pourra se financer non pas directement mais par le biais de l'Europe. Ce qui est déjà le cas aujourd'hui : les taux d'intérêt se sont allégés parce que des mécanismes européens de stabilité permettent aux pays fragiles de s'endetter. Autre atout, les engagements pris récemment par les Grecs et l'effacement de la dette permettraient au pays de repartir sur de meilleures bases. Si la Grèce repart dans une logique beaucoup plus vertueuse (ce qui est clairement l'option prise par les gouvernements grecs), ça permettra à terme à la Grèce de revenir de manière autonome sur les marchés. 2) Une zone euro renforcée Effacer de la dette grecque signifierait une prise en compte réelle de la difficulté grecque par l'Europe. La Grèce serait ainsi maintenue au sein de la zone euro et la crédibilité de celle-ci en tant qu'espace solidaire du point de vue financier en serait renforcée. Si la Grèce est endettée autant et de cette manière, c'est d'abord parce que l'Europe n'a pas fait jouer les mécanismes compensatoires des pays riches vers les pays pauvres. Ils devront convertir une partie de leur propre dette en dette grecque, ce qui signifie une obligation de rigueur beaucoup plus forte. D'autant que cette solidarité est prévue par les textes de l'Union européenne. Au fond, l'Europe doit appliquer ses traités scrupuleusement. Ah non ! Surtout pas répondent les autres Après la déclaration de DSK sur l'annulation de la dette grecque, François Fillon avait qualifié l'idée d'"irresponsable". "Cela signifie que le laxisme budgétaire d'un Etat est financé par les autres", avait estimé le Premier ministre. Chez les économistes aussi, la question divise. « Si la Grèce annulait sa dette, ce serait la panique, avec un coût trop élevé pour le pays «, estime Alexandre Delaigue, professeur d'économie à Saint-Cyr. 1) Une économie grecque qui serait en retard Pour les spécialistes réticents à cette thèse, l'annulation totale de la dette grecque ne résoudrait pas en profondeur les problèmes du pays. Le souci fondamental de la Grèce, c'est comment retrouver la croissance. De plus, la porte des marchés resterait fermée. Or, la Grèce a besoin qu'on lui prête de l'argent. La Grèce souffrerait d'un déficit primaire. Cela veut dire que son budget est dans le rouge même si l'on ne tient pas compte du remboursement de la dette. Ce déficit primaire est très élevé : il dépasse les 6%. Donc si elle cessait demain de rembourser sa dette, elle serait très rapidement à court de liquidités parce que ses dépenses excèdent largement ses recettes. Aucun créancier ne voudrait lui prêter de l'argent, à cause de son défaut, donc elle devrait aller encore plus loin dans l'austérité, en augmentant les impôts ou en procédant à de vastes coupes budgétaires. Si la Grèce annulait sa dette, ce serait la panique, avec un coût trop élevé pour le pays. Et en étant un paria sur les marchés financiers, difficile de restaurer la croissance, de stimuler les investissements, de favoriser la compétitivité... En clair, de faire redémarrer l'économie. 2) Des créanciers qui se sentiraient « roulés « En cas d'annulation de la dette, les pertes pour les créanciers de la Grèce pourraient être très lourdes. La dette grecque détenue par la France (public et privé confondus) représente 2% de notre PIB, ce qui n'est pas négligeable. L'effacement de cette dette représenterait 55 milliards d'euros de pertes. Ça signifie plus de rigueur chez nous et chez nos partenaires européens. Il y aurait un précédent, et ce précédent pourrait influer de manière extrêmement négative sur l'attitude des prêteurs. Le Portugal, l'Italie et l'Espagne, en difficulté eux aussi, risquent d'avoir du mal à emprunter sur les marchés et de voir les taux d'emprunt grimper. En effet, les investisseurs pourraient craindre de les voir imiter la Grèce et de n'être jamais remboursés. C'est un jeu de dominos, on est tous imbriqués, résume Céline Antonin. C'est bien à cause de ce risque de contagion que les pays de la zone euro veulent que la dette grecque reste. Le risque serait donc de grever le PIB de plusieurs pays de la zone euro qui ne sont déjà pas en très bonne santé. S'il doit y avoir une solidarité européenne envers la Grèce, elle doit jouer sur le volet croissance via les fonds structurels pour investir et ainsi relancer la machine économique. 3) Et les autres pays, qu'est-ce qu'on en fait ? Si on efface la dette de la Grèce, pourquoi ne pas le faire avec d'autres pays en mauvaise santé ? Certains économistes redoutent des réactions en chaîne. L'effet de contagion serait extrêmement rapide : tous les pays endettés de la zone euro réclameraient la même chose, et il serait difficile de le leur accorder. Au pire, racheter sa propre dette C'est une hypothèse qui suit déjà son cours puisque, le 10 décembre, le premier ministre grec Samaras s'est dit "convaincu" qu'il serait en mesure d'annoncer bientôt un succès de l'opération de rachat de la dette de son pays. "Je crois et je suis fermement convaincu que lundi ou mardi, je serai en mesure de dire que les choses se sont bien déroulées", a-t-il déclaré à propos de la délicate opération lancée lundi dernier par les autorités grecques. Celle-ci vise à réduire la dette du pays, l'Etat rachetant quelque 30 milliards d'euros d'obligations auprès des investisseurs privés, lesquels acceptent une importante décote. Aussi bien que le lendemain Athènes achevait son programme de rachat de dette, qui avait dû être prolongé après une première date limite vendredi 7 décembre. Et l'agence de gestion de la dette grecque (PDMA) a annoncé avoir reçu des offres à hauteur de 31,9 milliards d'euros grâce à cette manoeuvre. Ce qui correspond à l'objectif que le pays s'était fixé (30 milliards d'euros de titres de dette rachetés). Seulement le pays a dû concéder un prix moyen de rachat de 33,8% de la valeur nominale de ces titres de dette, pour convaincre les investisseurs de lui céder leurs obligations. Somme toute, une annulation de la dette grecque divise clairement les économistes qui avancent chacun leurs argument, toutefois la Grèce semble avoir trouvé une autre solution puisqu'elle commence à acheter ses propres obligations. Conclusion Nous avons donc examine les solutions qui s'offraient notamment à la Grèce et le moins que l'on puisse dire c'est qu'aucune ne serait efficace dans le très court terme. En effet, si une sortie de l'euro peut s'avérer efficace au bout d'une année cette perspective ne propose pas de garantie sure de réussite. Dans le cas contraire, l'austérité, malgré tous les sacrifices qui l'accompagne, offre une assurance bien plus tranquille mais au bout de longue années seulement. Enfin, le dernier scénario serait l'effacement de la dette grecque, mais ne serait-ce pas récompenser le cancre, qui, en plus ne peut s'en prendre qu'à lui-même d'être tombé dans ce cercle vicieux ? Il ne reste plus qu'à prier pour que le ciel ne leur tombe pas sur la tête...

Liens utiles