La crise est t-elle résolue à la fin de juste la fin du monde?

« La crise est t-elle résolue à la fin de juste la fin du monde? Parcours associé,pièce et lectures personnelles Jean Luc Lagarce était un comédien, metteur en scène, directeur de troupe et dramaturge français.

Le théâtre de Lagarce est centré sur le discours.

Les intrigues de ses pièces sont relativement minces et explorent profondément le poids des non-dits et de l'incapacité au dialogue. Son écriture procède notamment par incises, les personnages reprennent sans cesse ce qu'ils viennent de dire en le modifiant (épanorthose) : en voulant préciser les choses au maximum, le texte devient paradoxalement de plus en plus flou. C’est aujourd’hui l’un des auteurs contemporains les plus joué en France. Nous allons nous intéresser à Juste la fin du Monde une pièce écrite en 1990 par Jean-Luc Lagarce. Louis, personnage principal après douze ans d’absence auprès de sa famille décide de revenir vers eux pour leur annoncer sa mort prochaine, les retrouvailles ne se passent pas comme prévu : les reproches affleurent, d’anciennes blessures se rouvrent; à chaque instant, le conflit menace la famille.

Nous pouvons alors nous demander si la crise est t-elle résolue à la fin de Juste la fin du Monde.

Dans un premier temps, nous nous appuierons sur l’œuvre en question et des lectures personnelles pour exprimer que la crise familiale, personnelle et linguistique sont partiellement résolues à la fin de Juste la fin du Monde et dans un second temps nous manifesterons l’idée que la les crises ne sont pas totalement résolues à la fin de la pièce. Tout d’abord, les bons souvenirs font tenir les relations et empêches les crise familiales. En effet, les bons souvenirs ont toujours eu un impact sur les relations familiales et laissent place aux bons moment passés en famille.

Donnons l’exemple de la mère, nostalgique rappelle les moments heureux du passé, vécus avec le père.

Ainsi, les dimanches sont évoqués avec nostalgie. Malgré le manque d’argent qui ne permettait pas de partir en vacances, elle est nostalgique de ces moments où tous étaient réunis.

Cela rappelle les bons moment et efface temporairement les crises familiales. Quant à la crise personnelle, elle est partiellement résolue due à la difficulté d’accepter sa mort et de l’annoncer. En effet, Louis a une réelle la difficulté à accepter sa mort prochaine suite à sa maladie incurable mais la crise est partiellement résolue en théorie. C’est le cas de l’épilogue, où Louis utilise le présent de l’indicatif «Je meurs quelques mois plus tard» qui créer un effet de modification de l’espace temps qui fait de cette épilogue un temps après la mort puisque Louis est déjà mort lorsque qu’il prononce cet épilogue.

On peut dire que Louis est un personnage fantomatique pendant l’épilogue. Par ailleurs, la pièce est marquée par une crise de langage qui est à moitié résolue. En effet, la crise de langage est présente tout au long de la pièce, les personnages ont une réelle difficulté à dire ce qu’ils pensent car ils ont peur de la parole d’autrui, à la fin de la pièce, les personnages arrivent plus facilement à dire ce qu’ils pensent sur le coup de la colère.

Nous pouvons illustrer cette idée avec Antoine, frère de Louis, de tempérament colérique reproche à Louis d’être parti pendant douze ans sans explications et c’est d’ailleurs que les reproche vont se faire petit à petit ( la mère et Suzanne). A la fin de la pièce, nous pouvons voir que les crises familiales,personnelles et de langage ne se sont pas totalement résolues, la crise personnelle du protagoniste influence sur la crise familiale et de langage. Premièrement, sur un plan familial, la crise à la fin de Juste la fin du monde n’est pas totalement résolue, elle est marquée par des rivalités fraternelles.. »