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Les Fables Instruisent-elles les hommes ?

Publié le 16/10/2010

Extrait du document

 

Intro.

 

Une fable est une histoire imaginaire généralement en vers dont le but est d’illustrer une morale. Cette histoire illustre pour le lecteur une moralité, une leçon que nous devons apprendre pour mieux vivre. Les premières fables viennent d’Esope, un écrivain de la Grèce antique.

« les fables peuvent instruire les hommes « ma vision est la suivante « oui et non «. Nous allons le montrer par deux thèmes , la première intitulé « Les fables peuvent instruire les hommes « avec une partie A « Quel est le but des fables? « et une partie B « Les fables et leurs morales « . Le deuxième thème s’intitulera « D’après l’opinion de Jean-Jacques Rousseau dans Emile ou De l’éducation «.

 

I/ Les fables peuvent instruire l’homme,

A. Quel est le but des fables?

 

La fable a souvent pour héros des animaux, chargé alors de représenter les hommes (Fables de La Fontaine par exemple). Pour La Fontaine à travers ses fables il peut critiquer « les sottises «, l’injustice, les erreurs du pouvoir sans qu’on puisse l’accuser. Jean de La Fontaine cite « j’ai choisi de faire parler les animaux dans mes fables pour amuser dans les salons où les gens aiment chercher qui se cache derrière les personnage «.

Au XVIIe siècle, il s’agit d’éviter la censure les animaux, eux, peuvent critiquer et être critiqués.

La Fontaine utilisant souvent des animaux pour critiquer les hommes de Cour en général. La nécessité de la transposition dans l’art: le lecteur saisit mieux ce qui est dit et ne se sent pas de prime abord concerné par la moralité. La fable pouvait servir pour plaire on en revient à Jean de La Fontaine.

Ainsi dans les fables on peut parler sans ordre absolu, l’on peut conter et enseigner, s’amuser et instruire, l’essentiel étant de plaire. De là le fait que, parole avant tout, la fable en ait les ambiguïtés puisque la parole peut être à la fois Verbe, la Vérité mais aussi le mensonge. A ce don que les Dieux ont fait à Esope correspond celui qui fait fabuliste (Esope, la Grèce; Phèdre, le latin, La Fontaine, le français), aux hommes, aux animaux et aux plantes, il s’agit de traduire à l’intérieur des récits et des apologues les morales qu’on tire des récits et dans des fables. Le mutisme appare de la nature, et de revenir au temps « où les bêtes parlaient «. (La Fontaine).

 

B. Les fables et leurs morales.

 

Précédemment nous avons vu dans a fable les animaux ont un rôle de précepteur, doivent-ils instruire les hommes?

Dans la tradition, c’est un prétexte à une leçon morale mais chez La Fontaine c’est une conviction profonde. Justification philosophique ; les animaux ont une âme : ils s’opposent aux « machines « de Descartes. Justification morale; ils agissent pieux que les hommes; ils ont « bon sens « et « expérience «. Les reproches des animaux envers les hommes sont ; reproche de cruauté, reproche d’ingratitude, puis reproche d’illogisme et pour finir dénonciation de leur fausse supériorité. On peut les caractériser par une grande force de persuasion, le procès de l’homme, l’homme contre l’homme, le philosophe contre l’homme etc...

A cela s’ajoute une satire, la satire des classes privilégiées, déjà on a les courtisans, la noblesse puis la bourgeoisie des affaires et les gens d’église.

On a les procédés de la satire: la critique n’est pas automatiquement satirique; elle est lorsque sa formulation tend à discréditer ou ridiculiser ce qui est attaqué.

La satire est inhérente aux procédés qu’elles utilise:

_ ’apostrophe moral, la formule frappante et l’humanisation des animaux. La satire sociale des thèmes satiriques traditionnels et une virulence renouvelée.

Parlons un peu de philosophie et de religion, croyance en l’intelligence et l’âme des bêtes donc l’exposé de la théorie de Descartes, la réfutation de Descartes par exemple et les convictions de La Fontaine.

Une conception générale des hommes et du monde, on a l’atome, composante de l’univers, une hiérarchie de la vie, sensations, raison et savoir. Pour en finir avec une interprétation religieuse du monde de la conviction déiste... à la profession de foi chrétienne.

Un texte de vérité et de mensonge, si l’on revendique au départ pour la fable une origine divine, si l’on paru le fabuliste de sagesse humaine, la fable est, par essence, universelle : elle traite du monde en général et en particulier elle s’adresse à l’humanité tout entière. Universelle, parce qu’elle raconte des histoires particulières en utilisant tous les ressorts de la littérature, la fable reste une parole ambiguë. Elle dit à la fois la vérité sur tout les choses et l’invention qui préside l’imagination des récits, c’est-à-dire le mensonge. Toute parole est mensongère et a fortiori, tout récit sont mensongers. La fable s’oppose à la Vérité puisque c’est une récit merveilleux, « fabuleux « et, à cet égard, proche de la mythologie par exemple.

On peut dire que la fable est fiction, invention, mensonge mais un mensonge qui dit la vérité. C’est-à-dire la vérité des choses et le sens des conduites humaines. Elle se fonde sur des récits mensongers et séduisant pour réformer l’individu et le guider vers le bien, vers la vérité qu’il faudrait atteindre . L’homme, comme l’enfant, étant incapable de se laisser charmer par la vérité pure, par l’expression directe de cette vérité, il faudrait ainsi passer par des récits, par le fabuleux, par l’imagination, par le faux, pour en arriver à la vérité.

Parlons de la morale, les formes de la morale sont ; conseils généraux puis constatations d’expérience et des leçons en apparence immorales. Sa place dans la fable peut être une morale clôturant le récit ou précédant la fable ou une morale à l’intérieure de la fable. « L’articulation « de la morale et la fable peu avoir un rapport d’éducatif, un rapport analogique ou un rapport contradictoire.

Elles ne sont pas seulement morales, elles donnent encore d’autres connaissances les propriétés des animaux et leurs divers caractères y sont exprimés, par conséquent les nôtres aussi, puisque nous sommes l’abrégé de ce qu’il y a de bon et de mauvais dans la créature déraisonnables. Quand Prométhée voulut former l’homme, il prit la qualité dominante de chaque bête : de ces pièces si différentes, il composa notre espèce; il fit cet ouvrage qu’on appelle le Petit Monde. Ainsi, ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint. Ce qu’elle nous représente confirme les personnes d’âge avancé dans les connaissances que l’usage leur a données, et apprend aux enfants ce qu’il faut qu’ils sachent. Tout cela pour dire et démontrer que les fables peuvent instruire les hommes car elles peuvent être le sujet de questions philosophiques ou religieuses, de plus elles peuvent résumer une satire sociale ainsi elles parlent des droits des animaux qui savons nous ont un rôle de précepteur, vu que les humains sont remplacés par des animaux aux seins des fables qui met en relation la mise en accusation des hommes.

De plus la fable situe l’homme au sein de l’univers. Tout cela a pour but d’instruire l’homme.

 

II/ D’après l’opinion de Jean-Jacques Rousseau dans Émile ou l’éducation

 

D’après l’opinion de Rousseau « Comment peut-on s’aveugler assez pour appeler les fables pour appeler les fables la morale des enfants, sans songer que l’apologue, en les amusant, les abuse ; que, séduits par le mensonge, ils laissent échapper la vérité, et que ce qu’on fait pour leur rendre l’instruction agréable les empêche d’en profiter ? Les fables peuvent instruire les hommes « Ici nous pouvont constater que Jean-Jacques Rousseau n’aime pas qu’on propose des fables à des enfants car selon lui elles montre bien trop clairement à son goût que l’homme nait pas bon. De plus il cite « l’instruction qu’on en veut tirer force d’y faire entrer des idées qu’il ne peut saisir (l’enfant) Rousseau ici veut mettre en avant la question que l’enfant ne peut comprendre le vrai sens des fables et si c’est ça qu’il faut leur apprendre que des hommes qui flattent et mentent pour leur profit... L’enfant ne va pas comprendre le vrai sans, il est trop jeune pour comprendre cette société il peut même en tirer mauvais profit par exemple extrait du texte de jean-Jacques Rousseau Émile ou l’éducation « Dans la fable précédente, les enfants se moquent du corbeau, mais ils s’affectionnent tous au renard ; dans la fable qui suit, vous croyez leur donner la cigale pour exemple ; et point du tout, c’est la fourmi qu’ils choisiront. On n’aime point à s’humilier : ils prendront toujours le beau rôle ; c’est le choix de l’amour-propre, c’est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l’enfance !

 

Conclusion

Nous avons vu comment les fables arrivent-elles à formuler leurs morales qui par la suite peuvent instruire les hommes sous plusieurs formes, la satire sociale, les droits des animaux, la mise en accusation des hommes, sur des questions philosophiques et religieuses etc ... Pour cela la fable utilise un précepteur les animaux qui, eux peuvent critiquer sans que le fabuliste soit accuser. C’est ainsi qu’il informe, qu’il plaît et bien sûre qu’ils instruit son lecteur. Mais pas n’importe quel lecteur, l’adulte car l’enfant est trop jeune pour comprendre et lui infliger une telle vérité sur les humains...

 

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