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Les Liaisons Dangereuses de Cholderlos de Laclos

Publié le 02/08/2010

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liaisons dangereuses

Les Liaisons Dangereuses, un roman épistolaire de Cholderlos de Laclos, marque un changement signifiant dans les comportements et les moeurs de l'aristocratie à la fin du  siècle des lumières, donc juste avant la révolution française. Le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil, les deux représentantes de cette pensée libertine, sont des personnages qui empruntent de leur cote ténébreux et de leur intelligence pour frapper leurs amants respectifs avec une malice surprenant. Notamment, la Marquise, qui est de coeur froid et encore plus vilaine que sa rivale, est libre de toute notion de vertu, ainsi elle se permet tout. Elle n'agit que dans son intérêt et pour son propre plaisir.  Quoiqu’elle haïsse les femmes et les hommes également, elle est d'avis plutôt féministe, en surcroît d'être libertine, puisqu'elle défend l'idée que le sexe féminin est supérieur en toute mesure. Elle trahit toute femme qui se montre faible dans ses yeux, et elle se venge de tout homme pour exprimer sa supériorité. Valmont aime au moins un de ses amants, Mme de Tourvel, brièvement avant de la détruire, tandis que la Marquise ne se fie pas à aucun sentiment d'amour.    Si l'on soulève les barrières morales de la raison (Saint Amand 6), si Dieu n'y est pas et la raison est le seul modérateur des choix, on peut ainsi comprendre que les lumières ont connu une liberté vaste et plus intéressée que jamais. Pourvu que la philosophie de libertinage soit véhicule par la raison, si les femmes s'en servent comme Mme de Merteuil elles s'élancent  dans un monde plus moderne et opportune que celui qui les femmes avaient connu jusque la.  Je tenterai de démontrer que le libertinage permet à la Marquise de Merteuil d'acquérir une certaine indépendance au sein de la société.    La Marquise est jeune, belle et veuve, ce qui lui permet une plus grande liberté d'action dans la société. Aucun homme ne règne sur elle, n'ayant pas de mari pour la retenir ou lui  obliger à un devoir conjugal. Elle s'en débarrasse également des femmes dans sa vie. Dans sa jeunesse elle n'a pas vécu au couvent, et elle n'avait aucun copine à confier ses désires et pour l'apprendre le savoir de la séduction (Laclos 175). Déjà habituée à ne pas avoir les amitiés féminines, Mme de Merteuil ne trouve pas de menaçante chez les femmes autant qu'elle ne se dévoile pas devant elles.  Mme de Merteuil est une femme qui s'est crée toute seule, « je puis dire que je suis mon ouvrage « (Laclos 175). Elle ne dépend de personne, elle est une individuelle que cherche la liberté de poursuivre certains dits intellectuels et sociaux qui dépasse ce que d'autres femmes a connu à cette époque. Sa curiosité pour le sexe et son désir de comprendre la psychologie des sexes lui motive à faire ces conquêtes qui feront preuve de son intelligence ainsi que sa prouesse.  Elle dépouille toutes les constructions sociales que les autres, par leur nature faible et complaisante dans la société, tentent de lui faire croire. Notamment, elle suggère que la virginité est une construction sociale (Laclos 176) qui sert à rendre les femmes soumisses en mettant tellement de l'importance sur cet événement. Elle estime que la société rattache certaines idées et valeurs à ce premier rencontre. Elle croit que ce n'est qu’une expérience comme tous les autres. Elle ne se fie pas de consensus général qui dit que cette expérience serait douloureuse tout en faisant plaisir à la femme, ce qui pourrait impliquer que la femme doit subir de la peine de cette domination et en même temps elle doit jouir de se rendre. Elle apprend vite ce qu'il lui faudrait pour gagner la confiance de son mari, ce qui était une étape important dans sa quête et dans l'apprentissage de la séduction Si elle peut tromper son mari, elle pourrait tromper n'importe qui bien plus facilement quand elle s'emparerait de lui.  Mme de Merteuil est un personnage assez ambivalent. Elle épouse une philosophie qui maintient que la femme est supérieure aux hommes et doit manifester cette supériorité avec son intelligence, ses manières, et sa puissance féminine alors qu'elle méprise les autres femmes. Elle les méprise toutes, puisque aucune d'entre elles n’est agile dans son jeu. En effet, aucune femme entre tous les autres personnages n’est même au courant de sa manipulation et sa débauche avant qu'elle se fait révéler par Valmont. Mme de Merteuil est une femme de bonne réputation et respectable aux yeux des autres femmes, toutefois aucune de ces femmes ne méritent le respect de la Marquise puisqu'elles se soumettent au pouvoir de l'homme et se laissent être emportées par les sentiments (Laclos 174).  Elle croit en son pouvoir de séduire. Elle est la maîtresse du désir, ce dont elle se vante à Valmont, elle « rapproche les deux enfants qui... brulent de se voir...et qui, doivent à moi seule l'ardeur de ce désir « (Laclos 172). Cette puissance qu’elle s'attribue sert également à dominer Valmont, puisqu'il la désire et tente de la rivaliser. Elle lui rappelle tout suite, «...quelles difficultés avez-vous eu à vaincre? quels obstacles à surmonter? Où est la le mérite qui soit véritablement à vous? « (Laclos 172), cela démontre que des victoires concernant la séduction sont obtenu plus facilement, et sans opposition, par l'homme que par la femme à cette époque  Il faut qu'elle soit fourbe, avec les hommes et les femmes, pour qu'elle puisse faire ses conquêtes et toutefois garder une place dans la société d'une femme qui mérite d'être appelle bien-elevee, vertueuse, de bonne éducation et de bonne famille. Il faut qu'elle correspond a des titres qui décrive les valeurs acceptes et qui mène a un conduite favorable au bien-être de la société Pour gagner des connaissances en ce qui fait marcher la société elle lisait des textes d'illustres, des romans, des textes des plus sévères moralistes (Laclos 177) afin de comprendre ces valeurs et maîtriser son rôle de femme admirable qui corresponde parfaitement à tous ses attentes font partie des constructions sociales. C'est ironique qu'elle se venge contre les hommes, l'oppression des autres, et se rebelle contre les moeurs religieux tandis qu'elle doit pourtant rester masqué et jouer un rôle à tous les tours pour rester dedans cette société qui l'opprime.  Mme de Merteuil dépasse les limites qui lui sont imposes par la société, donc elle dépasse l'homme. Valmont est de mauvaise réputation et il est également connu comme libertin maléfique, cependant personne ne lui empêche de poursuivre ses conquêtes. Pour qu'elle soit son rivale et lui dépasse, il faut qu'elle faire face aux inégalités entre les deux sexes et qu’elle les dépasse tout en protégeant sa réputation dans la société Valmont réussit à séduire et accumuler beaucoup d'amants mais il ne les soumet pas à une dégradation aussi remarquable. Il nuit les femmes qu'il vainque en brisant leurs coeurs et les humilient quand il ruine leur réputation, elles sont d’après la Marquise « l'idole de la veille (et) la victime de lendemain « (Laclos 173). Neamoins, Mme de Merteuil est une séductrice formidable puisqu'elle réussit a soumettre les hommes a leur pouvoir et les utilisent pour affirmer non seulement sa supériorité mais également pour dégrader le sexe masculin.  Quoique Valmont réussit a se limiter qu'a le désir et ne pas aimer la plupart des femmes qu'il obtient, il n'hait pas les femmes. En parlant de la Présidente Tourvel, « en effet si l'amour est de ne pouvoir vivre sans posséder ce qu'on désire, d'y sacrifier son temps, ses plaisirs, sa vie, je suis bien réellement amoureux. «(Laclos 34), cette citation montre à quel point Valmont travail seulement en fonction de son désir Mme de Merteuil profite de ce fait, que les hommes soient prisonniers de leur désirs et elle l'utilise pour que Valmont devient complice dans sa conspiration. Ill ne se montre pas misogyne tandis que la Marquise hait l'homme et fait le tout pour qu'il soit à son merci. Notamment elle menace de détruire la réputation de chacun de ses amants, en gardant leurs secrets intimes elle défend sa réputation  Elle est une femme libre et moderne. Elle gagne cette liberté grâce à son adhérence à la philosophie du libertinage, son intelligence, son prudence et son courage. Elle ne pourrait pas atteindre cette liberté autrement. Le libertinage est donc un outil qui la permet non seulement d'égaliser les relations entre les deux sexes mais de devenir la plus forte et la maîtresse de son destin. Elle s'instruit, elle prend charge d'elle.  Valmont est arrogant d’abord, « vous me suivez au moins d'un pas égale « (Laclos 12) mais il est consciente du pouvoir de la maîtresse. Il admet que « dans cette mission d'amour vous avez fait plus de prosélytes que moi « (Laclos 12). Elle est le vainqueur, celui qui remporte les plus nombreux victoires mais aussi celui qui montre l'inferiorite des autres et les plus de convertis a sa « foi «, qui met en cause le statut de l'homme vis a vis la femme.  ' « Dans cette partie si inégale, notre fortune est de pas perdre « (Laclos 173), la Marquise est diabolique mais lucide. Elle sait que sa liberté dépend de son agilité dans le jeu. Une seule perte changerait son destin et lui priverait de toute liberté. Le libertinage seul ne peut pas gagner la liberté à la femme à cette époque puisqu'il faudrait connaître esquiver tous les possibles faiblesses d'esprit et d'éviter d'avoir aucun ennemi. La Marquise devient donc le pire ennemi possible de tout le monde puisqu'elle savait inspirer de la confiance des autres femmes et de ses amants. De plus, elle joue de la comédie pour apparaître de toute mine nécessaire à un moment donné pour obtenir la perception de l'autre qui est dans son intérêt.    Mme de Merteuil est une femme de littérature, de théâtre et de multiples visages. Elle collectionne des âmes des hommes et femmes pour le plaisir de conquérir et d’être prééminente. Le libertinage la couronne et la détrône. En fin ses projets malins et solitaires lui renvoie a l'exile quand elle est saisit par la trahison de Valmont, la preuve étant ses lettres de prose éloquentes qui montre que ce défait même la rendrait mythique. C'est un châtiment juste puisqu'elle aura ce qu'elle a toujours voulu, sa liberté et sa solitude dans son règne comme maîtresse des hommes.

liaisons dangereuses

« deux sexes et qu'elle les dépasse tout en protégeant sa réputation dans la société Valmont réussit à séduire etaccumuler beaucoup d'amants mais il ne les soumet pas à une dégradation aussi remarquable.

Il nuit les femmes qu'ilvainque en brisant leurs coeurs et les humilient quand il ruine leur réputation, elles sont d'après la Marquise « l'idolede la veille (et) la victime de lendemain » (Laclos 173).

Neamoins, Mme de Merteuil est une séductrice formidablepuisqu'elle réussit a soumettre les hommes a leur pouvoir et les utilisent pour affirmer non seulement sa supérioritémais également pour dégrader le sexe masculin.Quoique Valmont réussit a se limiter qu'a le désir et ne pas aimer la plupart des femmes qu'il obtient, il n'hait pas lesfemmes.

En parlant de la Présidente Tourvel, « en effet si l'amour est de ne pouvoir vivre sans posséder ce qu'ondésire, d'y sacrifier son temps, ses plaisirs, sa vie, je suis bien réellement amoureux.

»(Laclos 34), cette citationmontre à quel point Valmont travail seulement en fonction de son désir Mme de Merteuil profite de ce fait, que leshommes soient prisonniers de leur désirs et elle l'utilise pour que Valmont devient complice dans sa conspiration.

Illne se montre pas misogyne tandis que la Marquise hait l'homme et fait le tout pour qu'il soit à son merci.

Notammentelle menace de détruire la réputation de chacun de ses amants, en gardant leurs secrets intimes elle défend saréputationElle est une femme libre et moderne.

Elle gagne cette liberté grâce à son adhérence à la philosophie du libertinage,son intelligence, son prudence et son courage.

Elle ne pourrait pas atteindre cette liberté autrement.

Le libertinageest donc un outil qui la permet non seulement d'égaliser les relations entre les deux sexes mais de devenir la plusforte et la maîtresse de son destin.

Elle s'instruit, elle prend charge d'elle.Valmont est arrogant d'abord, « vous me suivez au moins d'un pas égale » (Laclos 12) mais il est consciente dupouvoir de la maîtresse.

Il admet que « dans cette mission d'amour vous avez fait plus de prosélytes que moi »(Laclos 12).

Elle est le vainqueur, celui qui remporte les plus nombreux victoires mais aussi celui qui montrel'inferiorite des autres et les plus de convertis a sa « foi », qui met en cause le statut de l'homme vis a vis la femme.' « Dans cette partie si inégale, notre fortune est de pas perdre » (Laclos 173), la Marquise est diabolique maislucide.

Elle sait que sa liberté dépend de son agilité dans le jeu.

Une seule perte changerait son destin et lui priveraitde toute liberté.

Le libertinage seul ne peut pas gagner la liberté à la femme à cette époque puisqu'il faudraitconnaître esquiver tous les possibles faiblesses d'esprit et d'éviter d'avoir aucun ennemi.

La Marquise devient doncle pire ennemi possible de tout le monde puisqu'elle savait inspirer de la confiance des autres femmes et de sesamants.

De plus, elle joue de la comédie pour apparaître de toute mine nécessaire à un moment donné pour obtenirla perception de l'autre qui est dans son intérêt. Mme de Merteuil est une femme de littérature, de théâtre et de multiples visages.

Elle collectionne des âmes deshommes et femmes pour le plaisir de conquérir et d'être prééminente.

Le libertinage la couronne et la détrône.

En finses projets malins et solitaires lui renvoie a l'exile quand elle est saisit par la trahison de Valmont, la preuve étantses lettres de prose éloquentes qui montre que ce défait même la rendrait mythique.

C'est un châtiment justepuisqu'elle aura ce qu'elle a toujours voulu, sa liberté et sa solitude dans son règne comme maîtresse des hommes.. »

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