L'Etranger - Camus

I) Introduction : L'étranger est un livre d'Albert Camus, qu'il écrit en 1940, et qui parait pour la première fois le 15 juin 1942 à Paris, pendant la guerre, et qui fut édité par l'édition Gallimard. L'Etranger rejoint certains points de la biographie de Camus : Les personnage de Meursault habite Alger, comme son créateur qui est né là bas, on peut lire à travers les descriptions de la ville l'admiration de l'auteur, de plus ils sont tout deux journalistes. Les longues descriptions et le rôle principal du soleil et de la mer sont très présent dans l'oeuvre et reflète l'obsession de l'écrivain. Le personnage principale c'est Meursault, il est d'ailleurs le narrateur. Le titre du livre "Etranger" le désigne, il est étranger au monde dans lequel il vit, il ne rentre pas dans le moule du cycle classique de vie, il semble décalé des conventions. Il est solitaire, au début du livre il ne semble avoir besoin de personne, et il n'a besoin de prouver a personne ce qu'il est (son intelligence, ses valeurs) c'est pourquoi il ne parle pas beaucoup et ne dit que le strict nécessaire (économie de mots). Tout au long du roman c'est un personnage divisé entre la vie et la mort, la liberté ou la condamnation, innocence ou la culpabilité, la passion de la révolte ou la passivité. Les personnages secondaires sont :  -Ses collègues : Emmanuelle et Marie, qui elle sera sa petite amie et son eventuelle future femme. -Ses voisins de quartier : Celeste, Raymond et Salamano. On peut dire qu'ils participent à la déchéance lorsqu'ils profitent de son indifférence, il a un peu le rôle de marionette mais aussi lorsqu'ils profitent de sa générosité. Raymond l'entraine à commettre le meutre de l'arabe, tandis que Marie finit par le forcer à s'adapter et il crée une dépendance. II) Résumé : Le roman commence par l'annonce de la mort de sa mère, ensuite il se rend a Marengo à l'asile pour l'enterrer. Juste après il reprend le travail où il re rapproche rapidement de Marie avec qui il passe de bons moments au lendemain de la mort de sa mère. Après cela il fait la rencontre approfondie de Raymond, son voisin, pour qui il rédige une lettre destinée à sa femme qui l'aurait trompé. Ils se côtoient de plus en plus et deviennent presque "amis". Un après midi passé avec lui ils rencontre l'arabe qui en veut à Raymond suite à l'histoire avec sa femme, c'est tout naturellement et dans une indifférence totale de Meursault le tue. Suite à cette affaire il est interrogé par le juge et fait la rencontre du commis d'office. Sa vie en prison est longue et ennuyeuse, il en devient fou et en arrive au point de parler seul. Pour finir son procès à lieu, il est condamné plus qu'autre chose de pas avoir pleuré à l'enterrement de sa mère. Il rencontre l'Aumônier qu'il insulte après avoir refusé de nombreuses fois de le rencontrer. A la fin du livre on comprend qu'il est condamné à mort. III) Jugement : Le livre m'a énormément plus. Le style d'écriture, les phrases courtes et la façon de dire les choses si simplement, mais si bien dites. Les mots employés sont simples et armonieux exemple : "Nous sommes sortis et Raymond m'a offert une fine. Puis il a voulu faire une partie de billard et j'ai perdu de justesse. Il voulait ensuite aller au bordel, mais j'ai dit non parce que je n'aime pas ça. Alors nous sommes rentrés doucement et il me disait combien il était content d'avoir réussit à punir sa maitresse. Je le trouvait très gentil avec moi et j'ai trouvé que c'était un bon moment." (page 61)  Les actions se succèdent et on ne s'attarde pas sur de long paragraphes de descriptions, mis à part ceux qui concerne la mer et le ciel. exemple : "Peu après le ciel s'est assombri et j'ai cru que nous allions avoir un orage d'été. Il s'est découvert peu à peu cependant. Mais le passage des nuées avait laissé sur la rue comme une promesse de pluie qui l'a rendue plus sombre. Je suis resté longtemps à regarder le ciel" De plus le personnage est attachant, ou plutôt attirant, on a envie de le conquérir, de l'obtenir. On peut ressentir ce besoin de réussir à posseder ce que les autres n'ont pas réellement acquis : son amitié, son amour.  exemple : " C'est seulement quand il m'a déclaré "maintenant tu es un vrai copain" que cela m'a frappé. Il a répété sa phrase et j'ai dit "oui". Cele m'était égal d'être son copain,mais il avait l'air d'en avoir envie. On ressent un besoin de le provoquer et de susciter une émotion, ou alors de le comprendre, pourquoi n'a t'il pas pleuré à l'enterrement de sa mère ? Quelque chose ne va t'il pas bien chez lui ? On a envie de le suivre pour réussir à le comprendre et voir la suite de ses aventures. L'écriture du roman est réaliste, il n'y a pas d'exagérations ni d'attenuations visant a valoriser ou dévaloriser le héros.