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A. CAMUS, L’Etranger, du début à « J’ai dit « oui » pour n’avoir plus à parler. »

Publié le 16/05/2022

Extrait du document

« 2B AU XXIe SIECLE LE ROMAN ET LE RECIT DU XVIIIe Explication linéaire A.

CAMUS, L’Etranger, du début à « J’ai dit « oui » pour n’avoir plus à parler.

» (Références des pages de l’édition du manuel Empreintes littéraires, p.

148) Introduction - Accroche sur les fonctions de l’incipit : informations sur intrigue, personnage(s), cadre spatio-temporel. - A.

Camus : philosophe, écrivain, journaliste né en 1913 en Algérie.

Réflexion sur la condition humaine : l’homme prend conscience de l’absurde de sa condition, ce qui le mène à la révolte puis à l’engagement (3 termes essentiels de sa pensée). - Œuvre : publication en 1942 de L’Etranger, œuvre romanesque dont le personnage principal semble être le spectateur de sa propre vie par son indifférence et son détachement des conventions sociales. - Extrait : incipit particulier car première phrase (très célèbre) annonçant la mort de la mère de Meursault, le personnage principal.

Le ton de l’extrait fait entrer le lecteur dans une narration particulière, entre récit et discours à la première personne. - Problématique : En quoi cet incipit explicite-t-il le titre du roman ? - LECTURE - Mouvements : 1) La nouvelle de la mort de la mère de Meursault (l.

1 à 3) 2) La préparation du départ pour Marengo (l.

4 à 20) 3) Le départ (l.

21 à 26) Explication 1) La nouvelle de la mort de la mère de Meursault (l.

1 à 3) * Début in medias res par une phrase courte et percutante : « Aujourd’hui, maman est morte » (l.

1).

Evénement dramatique : annonce de la mort de la mère de Meursault, le narrateur.

Intimité partagé par le terme « maman » (narrateur interne). Passé composé marquant l’achèvement en opposition avec l’adverbe « aujourd’hui ». * La 2e phrase réduit à néant toute tentative de partage d’intimité avec le lecteur par la conjonction de coordination « ou » et les modalisations « peut-être » et « je ne sais pas » (l.

1).

La pensée du narrateur tâtonne, mais comment oublier le jour d’un événement si bouleversant ? Temporalité confuse et aucune émotion donc malaise du lecteur. * Narrateur préoccupé par la chronologie des faits et non par la perte de sa mère. Renvoi au titre du roman.

Télégramme froid et narration sur le même ton.

Phrases simples, économie de termes, neutralité du propos, aucune sensibilité : « Cela ne veut rien dire.

» (l.

3).

Phrases juxtaposées : parataxe. 2) La préparation du départ pour Marengo (l.

4 à 20) * Pas d’émotion et aucun accès à la pensée de Meursault.

Seulement préoccupations d’intendance (organisation, emploi du temps, autorisation d’absence) : « à quatrevingts kilomètres d’Alger » (l.

4), « deux jours de congé » (l.

6).

Lieux, distances, durées, avec un futur de prévision pour planifier l’emploi du temps : « j’arriverai dans l’après-midi » (l.

5), « je rentrerai demain soir » (l.

6).. »

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