Devoir de Philosophie

L'Evolution de Mme de Merteuil dans Les liaisons Dangereuses de Laclos

Publié le 26/09/2010

Extrait du document

liaisons dangereuses

 

INTRODUCTION . Cette citation de François Botte, nous montre qu'il n'aime pas les gens méchants sans esprits, mais également pas les esprits sans méchanceté. Les esprits sont souvent aussi un peu méchants. Mme de Merteuil en est un exemple, elle est méchante, mais a aussi un esprit fort. Cette femme essaie de paraître prude, tandis qu'elle est méchante. Avec son esprit fort, elle peut manipuler son entourage. Dans cette dissertation on voit quel est le caractère de la Marquise et comment elle évolue. D'abord, nous traiterons son passé, comment elle a ‘crée' son propre caractère et sa position sociale, mais aussi sa ‘stratégie' qu'elle a développé. Ensuite le présent, comment elle domine, séduit et écrit des lettres. À la fin, nous traiterons son avenir -ou plutôt la fin de sa vie comme écrivain des lettres- la catastrophe, son exile et comment elle est remise en question. LE PASSÉ La société décrit dans ce livre critique le comportement d'une femme plus que le comportement d'un homme. Un homme libertin est accepté par la société, aussi quand sa conduite est scandaleuse, est-il admiré par son entourage. Même ceux qui le veulent refuser, ne le font pas. C'est Mme de Volanges qui avertit la Présidente de Tourvel pour M. de Valmont, l'homme libertin du livre. Mais Mme de Volanges avoue : . Cependant, une femme libertine n'est pas acceptée par la société. Mme de Merteuil doit paraître comme une femme aux mœurs irréprochables, comme une prude. La conduite libertine de la Marquise de Merteuil passe en secret, pour qu'elle puisse garder sa réputation de femme vertueuse. Elle a établi sa vie sur des règles et des principes. Dans la Lettre LXXXI, elle raconte de sa réussite. . Ce qu'on est, n'est pas vraiment important, mais ce qu'on fait paraître aux autres, l'image qu'on s'est créée dans l'opinion publique en rivalisant avec les autres. La perte de sa réputation signifie une ‘mort sociale'. Madame de Merteuil est le modèle de prudes, comme M de Valmont est le modèle des libertins. La vie est comme un bal de masque, où tout le monde cache son visage réel, ce que vaut aussi pour la manière d'écrire : Madame de Merteuil écrit à Cécile : . Lorsque Valmont et Madame de Merteuil parlent du monde, ils utilisent les mots "grand Théâtre" . Après la mort de M de Merteuil, la Marquise commence à étudier les mœurs dans les romans et dans les opinions dans les philosophes, même les plus sévères. Elle a l'intention de devenir une femme importante et exemplaire. Par lire ces livres, elle veut s'assurer de ‘ce qu'on pouvait faire, ce qu'on devait penser et ce qu'il fallait paraître'. (Lettre LXXXI, p.266), le dernier est le plus difficile des trois objets. Dans la longue solitude où elle se trouve, elle peut développer un ‘paraître' ce qu'elle va exécuter à Paris. Là, elle occupe rapidement une place importante dans la société. Elle connaît presque tout le monde, sauf Mme de Tourvel et Mme de Rosemonde, qui est trop vieille pour elle. Mme de Tourvel appartient à une autre sorte noblesse, la noblesse de robe, tandis que la Marquise appartient à la noblesse d'épée. La noblesse d'épée regarde toujours la noblesse de robe avec une sorte de dédain, cette noblesse se sente plus importante. La position sociale de Mme de Merteuil dépend non seulement de son paraître, mais aussi de sa fortune, parce que M de Merteuil l'a laissée beaucoup d'argent. Dans la Lettre LXXXI, elle se sert des questions rhétoriques pour réaffirmer sa position (en face de Valmont), la Marquise veut montrer qu'elle est différente aux autres femmes : et montre aussi qu'elle n'a pas (encore) échoué : . Elle dit même que ses principes et son comportement sont les ouvrages qu'elle a crées lui-même et que ce sont le fruit de ses profondes réflexions. Mais elle va encore plus loin par dire qu'elle est . Un autre aspect de la Marquise c'est qu'elle a appris d'écrire des lettres d'amour en utilisant un vocabulaire militaire. Elle voit l'amour et la séduction comme un jeu d'échec, comme une bataille, dont les armes sont ces lettres, ces mots. Il y a aussi la possibilité de se venger. Mme de Merteuil veut se venger de Gercourt, le mari futur de Cécile de Volanges. En coopération avec le Vicomte, elle va faire une libertine de Cécile, qui est en quelque sorte la victime de cette bataille. Dans cette société, la personne qu'on va séduire est aussi une victime, difficile à vaincre. La Marquise de Merteuil choisit plus tard Danceny, l'amant de Cécile, comme victime ou ennemie. Elle veut en faire son propre amant. Quant à la relation entre le Vicomte et Mme de Tourvel, le Vicomte essaie de vaincre cette femme. Mme de Merteuil en dit : . D'abord, la Présidente ne voulait pas une relation avec le Vicomte, ce qu'on décrit comme ‘une résistance', ‘une révolution' ou une ‘défense'. Pas seulement les femmes sont à vaincre, mais aussi les obstacles qu'on rencontre pendant la séduction : . La séduction elle-même décrit-elle comme un combat : . La victime (de Valmont) est aussi une prisonnière, qui est enchaîné au séducteur : . La victime (de Mme de Merteuil) est un tyran détrôné devenu son esclave. La Marquise veut vaincre le combat, elle veut dominer l'autre sexe. LE PRÉSENT . Ainsi commence la lettre LXXXI, de la Marquise au Vicomte. Par ces mots, Mme de Merteuil montre qu'elle se sent supérieure au Vicomte, même aux tous les hommes. Elle dit : je suis . Mme de Merteuil mène sa maîtrise par des sentiments de la volonté et de vengeance (elle a été trahie par Gercourt) et des sentiments de colère (de voir Valmont s'intéresser de si près à Mme de Tourvel) et des sentiments de haine des faibles (Danceny ou Cécile parfois) et la haine de Valmont qui entraîne entre eux ‘la guerre'. Elle a une volonté de destruction et de corruption, elle a même plaisir dans le mal. Pour se venger de Gercourt, elle utilise sa femme future, Cécile, dont elle fait une libertine. Cécile a une relation en secret avec Danceny. En ce qui concerne ce couple, Mme de Merteuil essaie de détruire cette relation -après l'avoir établi- elle voit en Cécile sa concurrente. Cécile et Danceny ne peuvent plus se voir ou s'écrire. La Marquise domine ses amants, pour tenir sa réputation, mais elle est aussi capable de sauver son apparence, ce qu'on voit dans l'affaire Prévan. Lorsque Danceny ne la voit que comme une amie, mais très adorable, Mme de Merteuil décide d'en faire son amant et c'est en même temps la fin de sa liaison avec Belleroche, une liaison qui dure depuis le début du roman. Mais la dégradation de la relation avec le Vicomte de Valmont est encore plus importante. La Marquise dit :. Mme de Merteuil ne veut plus dire ses secrets au Vicomte quand il est l'amant de Mme de Tourvel, parce qu'il peut révéler le double jeu de la Marquise. Le Vicomte, de sa part, ne veut plus participer au jeu d'échec, pour venger Gercourt. Alors, ils ne se comprennent plus, parce qu'ils pensent différemment. Mais Mme de Merteuil le domine encore, jusqu'à la fin : Danceny provoque M de Valmont en duel et tue Valmont (qui ne veut pas se défendre). Mme de Merteuil l'a indirectement tué, par son amant Danceny. Mme de Merteuil avait peur qu'il la menace, c'est donc mieux qu'il soit mort. Danceny part pour Malte et la séductrice reste sans amants. Mme de Merteuil a toujours séduit dans l'ombre, personne ne le sait. D'abord, elle avait une relation avec Valmont. Plus tard, dans la Lettre LXXI, elle dit à Valmont d'être . De plus, elle cherche le plaisir, . Ils étaient très heureux ensemble, mais maintenant ce n'est plus possible : . Après Valmont, elle a pour amant un chevalier, Belle-Roche, elle écrit à Valmont sur cette relation, comment elle avance dans sa séduction Ensuite, il y a Prévan, qu'elle quittera parce qu'il menaçait sa réputation. Prévan veut la séduire pour ruiner sa réputation de ‘prude' et d'invincible'. Mais c'est elle qui séduira Prévan et non le contraire, . Son dernier amant est donc Danceny, qui la voit très vite comme une amie : ,mais c'est clair que Mme de Merteuil est ici celle qui a séduit. Danceny la nomme tantôt ‘vous', tantôt ‘tu', tandis que Mme de Merteuil le nomme toujours tu. Danceny la voit encore comme une maîtresse, une dame (ce mot vient du mot domina, elle qui domine). Mme de Merteuil est difficile à séduire à cause des règles qu'elle a faits pour elle-même : ‘ne jamais sortir dans le monde accompagnée de son amant', ‘le pousser à l'infidélité quand elle est lassée de lui et retrouver ainsi sa liberté sans être mise en cause',‘faire croire à chacun de ses amants, qu'il est le seul à qui elle a cédé' et finalement ‘ne jamais lui écrire, ni écrire à son sujet'. Mme de Merteuil sait bien comment écrire, elle écrit toujours ce que l'autre veut qu'elle écrive. Elle écrit également comme une femme du monde, d'une femme d'esprit. Ses lettres ne sont pas seulement les armes, mais aussi des instruments de politique. Laurent Versini en écrit : . Le style de la conversation est plein de vivacité et de mouvement, La Marquise utilise des mots qui sont à la mode, qui sont étudiés plus loin. Le style du récit permet de saisir la manière dont on passe d'un langage à un art de conter, le style de combat est mêlé d'ironie et est en même temps mêlée d'une brutalité sans apprêt. On retrouve le style d'analyse dans la lettre LXXXI, où elle ‘analyse' sa propre vie, son passé, ce qui est en effet une contradiction avec son conseil, qu'elle donne à Cécile pour améliorer son style d'écrire : . Lorsqu'elle écrit à Mme de Volanges pour lui dissuader de ne pas renoncer au mariage de sa fille et Gercourt, elle adopte le style très conventionnel : . La Marquise adopte également le style direct, comme si elle était le seul auteur de la comédie. L'AVENIR La fin du livre est très abrupte, c'est une vraie catastrophe ou chute. Les événements se passent comme une boule de neige: Valmont écrit à ‘sa' Présidente une lettre où il la quitte, pour écrire cette lettre, il utilise ‘'le modèle épistolaire'' que Mme de Merteuil dicte à Valmont dans la lettre CXLI. Dans la lettre CLVIII, Valmont révèle que c'est à lui que la Marquise doit la trahison de Danceny. Danceny évoque Valmont en duel et le tue. Quand Mme de Tourvel entend la nouvelle que le Vicomte est mort, elle meurt de chagrin et d'amour. Danceny part pour Malte et Cécile, qui a donc perdu son amant, se retire dans un couvent. Et Mme de Merteuil à son tour attrape la petite vérole- maladie fréquente à l'époque- et s'exile en Hollande. La Marquise est civilement morte, parce que d'une part son visage est défiguré, d'autre part sa réputation est perdue à cause des bruits (à la Comédie Italienne, où elle venait souvent, les gens se retournent vite contre elle). Dans la Lettre CLXXV est écrit ce que les gens en disent : . Elle fuit avec les bijoux et l'argenterie qui appartiennent à ses créanciers spoliés. Elle est alors banqueroute et voleuse. Il y a une fin abrupte de ses lettres : elle n'écrit plus. Son correspondant est mort, mais elle n'écrit même pas à sa copine, Mme de Volanges. Elle n'annonce pas son départ et ne dit pas adieu, ce qui n'était pas habituel à cette époque-là :. Presque tous les personnages (principales) du roman sont morts à la fin, sauf Mme de Volanges et Mme de Rosemonde, mais ce dernier mourra vite. Mme de Volanges vivra ‘sans' fille et sera peut-être aussi malheureuse. On ne trouve donc nulle consolation pour [les] malheureuses victimes dans la fin du livre. Ni le bien triomphe, ni le mal. CONCLUSION Mme de Merteuil est une vraie libertine, mais elle paraît comme une prude, comme une femme irréprochable. Elle a des amants en secret, personne ne le sait. La Marquise veut aussi se venger de ses amants et détruire des relations. Elle se venge de Gercourt, d'abord, et utilise Cécile dont elle fait une libertine. Puis, elle détruit la relation entre Cécile et son amant Danceny. La mère de Cécile, qui est aussi l'amie de Mme de Merteuil, en est également une ‘victime'. Plus tard, elle détruit aussi la relation entre le Vicomte, son ancien amant et Mme de Tourvel. Tous les deux sont morts. Pour détruire ces relations, la Marquise utilise ses lettres. Dans ses lettres, elle paraît comme une femme gentille et sage, tandis qu'elle est méchante. À la fin du livre, sa réputation est en danger, sa conduite sera connue. Valmont se venge d'elle, il donne ses lettres à Danceny, mais celui tue le Vicomte. Lorsqu'on entend cette nouvelle, Prévan raconte plus de Mme de Merteuil (à Comédie Italienne). Et puis, comme une punition, Mme de Merteuil attrape la petite vérole et – à cause des bruits- elle s'enfuit en Hollande. On voit donc qu'une libertine ne peut pas toujours endurer (dans une telle société). La Marquise a aussi enfreint ses propres règles : dans la Lettre LXXXI, elle écrit une autobiographie, tout à fait contre ses principes de ‘dire ce que ‘autre veut lire'. Laclos a voulu ‘instruire et plaire'' Ce livre est plaisant à lire, mais c'est quand même une leçon : ne pas devenir comme les libertins, qui seront punis, mais aussi faire attention les libertins. Il ne faut pas devenir ami d'un(e) libertin(e), parce qu'on deviendra la victime. Bibliographie · Laclos, Choderlos de, Les Liaisons Dangereuses, édition GF Flammarion 2006 · Versini, Laurent, Le Roman le plus intelligent, les Liaisons Dangereuses de Laclos, Collection Unichamp, 1998 · Versini, Laurent, Laclos et la Tradition, Essai sur les sources et la technique des , Paris, Klincksieck, 1986

 

liaisons dangereuses

« Mme de Merteuil essaie de détruire cette relation -après l'avoir établi- elle voit en Cécile sa concurrente.

Cécile et Danceny nepeuvent plus se voir ou s'écrire.

La Marquise domine ses amants, pour tenir sa réputation, mais elle est aussi capable de sauverson apparence, ce qu'on voit dans l'affaire Prévan.

Lorsque Danceny ne la voit que comme une amie, mais très adorable, Mmede Merteuil décide d'en faire son amant et c'est en même temps la fin de sa liaison avec Belleroche, une liaison qui dure depuis ledébut du roman.

Mais la dégradation de la relation avec le Vicomte de Valmont est encore plus importante.

La Marquise dit :.Mme de Merteuil ne veut plus dire ses secrets au Vicomte quand il est l'amant de Mme de Tourvel, parce qu'il peut révéler ledouble jeu de la Marquise.

Le Vicomte, de sa part, ne veut plus participer au jeu d'échec, pour venger Gercourt.

Alors, ils ne secomprennent plus, parce qu'ils pensent différemment.

Mais Mme de Merteuil le domine encore, jusqu'à la fin : Danceny provoqueM de Valmont en duel et tue Valmont (qui ne veut pas se défendre).

Mme de Merteuil l'a indirectement tué, par son amantDanceny.

Mme de Merteuil avait peur qu'il la menace, c'est donc mieux qu'il soit mort.

Danceny part pour Malte et la séductricereste sans amants.

Mme de Merteuil a toujours séduit dans l'ombre, personne ne le sait.

D'abord, elle avait une relation avecValmont.

Plus tard, dans la Lettre LXXI, elle dit à Valmont d'être .

De plus, elle cherche le plaisir, .

Ils étaient très heureuxensemble, mais maintenant ce n'est plus possible : .

Après Valmont, elle a pour amant un chevalier, Belle-Roche, elle écrit àValmont sur cette relation, comment elle avance dans sa séduction Ensuite, il y a Prévan, qu'elle quittera parce qu'il menaçait saréputation.

Prévan veut la séduire pour ruiner sa réputation de ‘prude' et d'invincible'.

Mais c'est elle qui séduira Prévan et non lecontraire, .

Son dernier amant est donc Danceny, qui la voit très vite comme une amie : ,mais c'est clair que Mme de Merteuil estici celle qui a séduit.

Danceny la nomme tantôt ‘vous', tantôt ‘tu', tandis que Mme de Merteuil le nomme toujours tu.

Danceny lavoit encore comme une maîtresse, une dame (ce mot vient du mot domina, elle qui domine).

Mme de Merteuil est difficile àséduire à cause des règles qu'elle a faits pour elle-même : ‘ne jamais sortir dans le monde accompagnée de son amant', ‘lepousser à l'infidélité quand elle est lassée de lui et retrouver ainsi sa liberté sans être mise en cause',‘faire croire à chacun de sesamants, qu'il est le seul à qui elle a cédé' et finalement ‘ne jamais lui écrire, ni écrire à son sujet'.

Mme de Merteuil sait biencomment écrire, elle écrit toujours ce que l'autre veut qu'elle écrive.

Elle écrit également comme une femme du monde, d'unefemme d'esprit.

Ses lettres ne sont pas seulement les armes, mais aussi des instruments de politique.

Laurent Versini en écrit : .

Lestyle de la conversation est plein de vivacité et de mouvement, La Marquise utilise des mots qui sont à la mode, qui sont étudiésplus loin.

Le style du récit permet de saisir la manière dont on passe d'un langage à un art de conter, le style de combat est mêléd'ironie et est en même temps mêlée d'une brutalité sans apprêt.

On retrouve le style d'analyse dans la lettre LXXXI, où elle‘analyse' sa propre vie, son passé, ce qui est en effet une contradiction avec son conseil, qu'elle donne à Cécile pour améliorerson style d'écrire : .

Lorsqu'elle écrit à Mme de Volanges pour lui dissuader de ne pas renoncer au mariage de sa fille etGercourt, elle adopte le style très conventionnel : .

La Marquise adopte également le style direct, comme si elle était le seul auteurde la comédie. L'AVENIRLa fin du livre est très abrupte, c'est une vraie catastrophe ou chute.

Les événements se passent comme une boule de neige:Valmont écrit à ‘sa' Présidente une lettre où il la quitte, pour écrire cette lettre, il utilise ‘'le modèle épistolaire'' que Mme deMerteuil dicte à Valmont dans la lettre CXLI.

Dans la lettre CLVIII, Valmont révèle que c'est à lui que la Marquise doit latrahison de Danceny.

Danceny évoque Valmont en duel et le tue.

Quand Mme de Tourvel entend la nouvelle que le Vicomte estmort, elle meurt de chagrin et d'amour.

Danceny part pour Malte et Cécile, qui a donc perdu son amant, se retire dans uncouvent.

Et Mme de Merteuil à son tour attrape la petite vérole- maladie fréquente à l'époque- et s'exile en Hollande.

LaMarquise est civilement morte, parce que d'une part son visage est défiguré, d'autre part sa réputation est perdue à cause desbruits (à la Comédie Italienne, où elle venait souvent, les gens se retournent vite contre elle).

Dans la Lettre CLXXV est écrit ceque les gens en disent : .

Elle fuit avec les bijoux et l'argenterie qui appartiennent à ses créanciers spoliés.

Elle est alorsbanqueroute et voleuse.

Il y a une fin abrupte de ses lettres : elle n'écrit plus.

Son correspondant est mort, mais elle n'écrit mêmepas à sa copine, Mme de Volanges.

Elle n'annonce pas son départ et ne dit pas adieu, ce qui n'était pas habituel à cette époque-là :.

Presque tous les personnages (principales) du roman sont morts à la fin, sauf Mme de Volanges et Mme de Rosemonde,mais ce dernier mourra vite.

Mme de Volanges vivra ‘sans' fille et sera peut-être aussi malheureuse.

On ne trouve donc nulleconsolation pour [les] malheureuses victimes dans la fin du livre.

Ni le bien triomphe, ni le mal. CONCLUSIONMme de Merteuil est une vraie libertine, mais elle paraît comme une prude, comme une femme irréprochable.

Elle a des amantsen secret, personne ne le sait.

La Marquise veut aussi se venger de ses amants et détruire des relations.

Elle se venge deGercourt, d'abord, et utilise Cécile dont elle fait une libertine.

Puis, elle détruit la relation entre Cécile et son amant Danceny.

Lamère de Cécile, qui est aussi l'amie de Mme de Merteuil, en est également une ‘victime'.

Plus tard, elle détruit aussi la relationentre le Vicomte, son ancien amant et Mme de Tourvel.

Tous les deux sont morts.

Pour détruire ces relations, la Marquise utiliseses lettres.

Dans ses lettres, elle paraît comme une femme gentille et sage, tandis qu'elle est méchante.

À la fin du livre, saréputation est en danger, sa conduite sera connue.

Valmont se venge d'elle, il donne ses lettres à Danceny, mais celui tue le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles