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L'homme peut-il renoncer à l'interrogation métaphysique ?

Publié le 26/03/2004

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Mais il est bien difficile au savant d'échapper à toute préoccupation d'ordre métaphysique. - A. En effet, les problèmes métaphysiques se posent d'eux-mêmes, suscités par les contradictions apparentes des choses (espace conçu comme limité et comme illimité ; synthèses, dans les êtres vivants en particulier, ayant des propriétés inexplicables par les éléments...). - B. De plus, il est conforme à l'esprit scientifique de ne fermer les yeux à aucun problème et à aucune explication. - C. Enfin, déclarer l'homme incapable de faire de la métaphysique, c'est se prononcer sur sa nature et donc faire de la métaphysique.III. C'est surtout au point de vue pratique que les préoccupations d'ordre métaphysique s'imposent à tout homme d'une façon incoercible.

Il pourrait sembler dérisoire et vain de qualifier d'actuelle une réflexion ou une interrogation portant sur des objets, sur un domaine métaphysiques. Le métaphysicien ne se penche pas sur nos questions, sur nos difficultés, celles qui hantent notre présent. Il s'en détourne même pour s'intéresser à des objets qu'il se plaît à choisir les plus étrangers possibles à notre quotidien : Dieu, l'être, l'Univers, la liberté.

On remarquera que l'intérêt métaphysique habite aussi des domaines de l'activité humaine autres que la philosophie : la religion, l'art, et même la science.

On pourra évoquer également les interrogations métaphysiques étrangères à la tradition philosophique occidentale pour montrer l'universalité de ce questionnement (spiritualités orientales, par exemple).

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