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Mendele-Mokher-Sefarim - littérature.

Publié le 30/04/2013

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Mendele-Mokher-Sefarim - littérature. 1 PRÉSENTATION Mendele-Mokher-Sefarim, pseudonyme de Shalom Jacob Abramovitch (1835-1917), écrivain russe de langue hébraïque et yiddish. 2 DE L'HÉBREU AU YIDDISH Né à Kopyl, en Biélorussie, Mendele-Mokher-Sefarim est le fils d'un érudit juif. Après la mort de celui-ci, il fait ses études dans des écoles talmudiques de Lituanie, puis va pendant un an de ville en ville jusqu'en Ukraine, et découvre toutes les strates de la communauté juive, notamment la pègre. Instituteur, il commence à publier des ouvrages pédagogiques en hébreu (le Jugement de Salomon, 1860) et, comprenant que publier exclusivement en hébreu ne touche qu'une élite, celle des Maskilim, qui ne prêchent que la morale et les bonnes manières, il choisit l'idiome du « petit peuple juif «, le yiddish, et le pseudonyme de Mendele, le « colporteur de livres «. 3 LE « GRAND-PÈRE DE LA LITTÉRATURE YIDDISH « Les oeuvres que Mendele-Mokher-Sefarim publie alors (le Petit Homme -- Dos kleyne mentschele, 1864 ; l'Anneau magique -- Dos vintshfingerl, 1865) dénoncent l'inertie et l'immobilisme de la communauté juive, et la corruption de ses dirigeants ; elles reflètent également l'obscurantisme dans lequel elle est alors maintenue, l'oppression sociale et économique dont elle est victime sous Nicolas II (Fishké le Boiteux -- Fishke de krumer, 1869 ; la Jument -- Di klyatshe, 1873 ; les Voyages de Benjamin III -- Masoes Binyomin hashlishi, 1879). La population juive de Russie se reconnaît pleinement dans ces écrits et adopte d'emblée leur auteur. Dans les années 1890, ce dernier retravaille ses oeuvres et les traduit en hébreu. Ayant élevé le yiddish au statut de langue littéraire, il est reconnu comme le « grand-père de la littérature yiddish «. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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