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Montaigne, Essais "De l'expérience"

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

montaigne

Essais « De l’expérience », Montaigne

 

 

 

MONTAIGNE (1533 - 1592)

 

A influencé Pascal et Descartes. Philosophe sceptique et moraliste. Très malade. Education moderne : apprend le latin et le grec. Se lie avec La Boetie : ils étudient ensemble à Paris et deviennent très amis. Conseiller au parlement de Bordeaux, se retire de son poste en 1572. Il commence à écrire en 1580 et compose des treize longs chapitres du livre III entre 1586 et 1588.

 

« Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition ».

 

 

Texte présenté :

Extrait des Essais, écrit en 1588.

 

Essais : la pesée

Ouvrage dans lequel l’auteur traite librement de questions sans prétendre épuiser les sujets.

Marque les incertitudes.

Réflexion et question plutôt qu’affirmation et démonstration.

 

Plan du texte :

 

1er paragraphe : affirmation que vivre l’instant c’est vivre selon la Nature

2ème paragraphe : vivre = la plus grande besogne de toutes

3ème paragraphe : synthèse, définition de la vie de l’Homme

 

Thèse de l’auteur :

 

« Notre grand et glorieux chef d’œuvre, c’est vivre à propos »

 

Analyse littéraire :

 

« Quand je danse, […] je dors » : tautologie forme emphatique.

 

« et César et Alexandre » : conjonction de coordination utilisée à 2 reprises

Exemple antique : référence d’autorité

→ personnages qui ont su vivre

 

Image paradoxale « relâcher son âme, je dis que c’est la roidir »

 

« violentes occupations » et « laborieuses pensées »

En opposition avec « vie ordinaire »

 

Danser, dormir : activités frivoles

« me promène » : loisir

Danser, se promener : rythmes

Recherche de l’harmonie dans chaque moment de la vie.

Vie en équilibre. Importance de la distance par rapport à l’action (méditation).

 

« et à moi » : importance de la méditation

Allitération en s, en d et en t « à la douceur de cette solitude »

 

Extérieur → intérieur

 

Nature sans déterminant + nous

Plan personnel de Montaigne : généralisation

 

Nature : mère nourricière « maternellement »

Associé à la notion de plaisir : « voluptueuses »

Mise en valeur de « voluptueuses » à la fin de la phrase

Besoin naturel associé à un plaisir.

Notion de désir « appétit ».

 

Nature bienveillante à l’égard des Hommes « convie »

« injustice de corrompre ses règles » : formule emphatique

Il faut respecter la nature.

 

Montaigne place le lecteur dans une sorte de dialogue. phrase de la vie quotidienne : critique de l’oisiveté.

Définition d’un Homme selon ses actions.

 

Généralisation « nous sommes de grands fous »

 

Vocabulaire valorisant « fondamental » et superlatif « la plus illustre »

 

« grands maniements » « méditer » et « manier »

Opposition entre agir et méditer / être

« la plus grande besogne de toutes » : superlatif absolu

 

« Nature n’a que faire de fortune » : généralisation

« rideau » : cache

Chance valable pour tous (pauvres et riches) : « en tous étages »

 

« bien plus fait que » comparatif

Parallélisme, anaphore.

Méditation plus importante que la gloire exterieure de celui qui fait des livres.

« prendre du repos » : conquête de soi plus importante

Comparaison hyperbolique : termine le paragraphe en faisant référence à César et Alexandre. « empires et villes » : pluriel, abondance

 

Formule emphatique « c’est ». « grand et glorieux » : adjectifs laudatifs. Allitération.

Conclusion du texte abstraite.

 

« notre » : généralisation

Locution adverbiale : « à propos »

 

CCL : dernière phrase (thèse de Montaigne) : synthèse de ce qui a été développé auparavant. Formulée de façon abstraite dans la dernière phrase mais de manière concrète dans les autres phrases.

 

Thèse paradoxale : oppose la manière d’évaluer la valeur d’un Homme selon ses actions alors que Montaigne préconise de l’évaluer selon son être.

 

 

Axes d’études possibles :

 

Erasme, auteur du XVIème siècle, a écrit les Essais dans lesquels il traite librement de questions sans prétendre épuiser les sujets. Dans cet extrait, « de l’expérience », Erasme définit la notion de vie. En quoi peut-on dire que ce texte est un texte humaniste ? Nous étudierons dans un premier temps le fait que ce texte soit centré sur l’expérience humaine, puis dans une seconde partie le rôle de la Nature et enfin, la définition du bonheur.

 

En quoi ce texte est-il humaniste ?

 

I – centré sur l’expérience humaine

            (exemples concrets, références à l’antiquité)

 

II – la rôle de la Nature

            (Nature bienveillante …)

 

III – Une définition du bonheur

            (généralisation, même thèse développée tout au long du texte, def : dernière phrase)

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