Par quels moyens les innovations interviennent elles sur la compétitivité?

Dans un système capitaliste, la concurrence a une place importante dans le système économique. En effet, cette concurrence pousse les entreprises a être plus compétitives. C’est a dire qu’elles vont chercher à fournir et à vendre durablement un ou plusieurs biens ou services marchands sur un marché. Cela affluera donc sur les produits mêmes. L’innovation fait partie de la stratégie de l'entreprise pour modifier un processus ou le produit. C’est alors cette innovation qui permettra d’être compétitive sur le marché pour tenter d’écraser la concurrence.

Par quels moyens les innovations interviennent elles sur la compétitivité?

Nous verrons dans un premier temps que l’innovation est essentielle pour améliorer la compétitivité d’une entreprise et dans un deuxième temps ce qui doit être fait pour que l’innovation soit entretenue au fil du temps.

Nous allons voir que l’innovation est essentielle pour améliorer la compétitivité. En effet, Il y a plusieurs type d’innovation. L’innovation de procédés en fat partie. Cette innovation peut permettre l’amélioration du processus de fabrication et ainsi l’amélioration de la productivité. Par exemple le Fordisme apparu au début du XX° siècle a permis l’amélioration de la productivité des produits. L’entreprise peut alors baisser ses coûts, et peut choisir de baisser le prix du produit pour améliorer sa compétitivité.

Nous remarquons aussi que l’entreprise, en innovant, peut réaliser une économie d'échelle car le coût unitaire du produit va varier avec la quantité produite. Cela va donc favoriser l’entreprise face à la compétitivité grâce à l’amélioration de sa productivité. Par exemple, une entreprise automobile pourra réaliser une important économie d'échelle en augmentant sa production. Elle pourra alors baisser les coûts à la sortie d’usine. On remarque alors que les Etats-Unis, la Suède, le Japon et la Finlande ont eu une évolution bien plus prononcée que la zone euro dans le domaine de la productivité. (document n°5)

L’innovation est essentielle pour prétendre à s’imposer sur les marchés. Nous pouvons par exemple voir que les entreprises Françaises privilégient la recherche et le développement plutôt que l’augmentation des profits. En effet, 56% des entreprises innovantes cherchent à améliorer leur qualité de produit, et 58% à étendre leur gamme  de produits (document n°1). On favorise donc généralement une augmentation de la compétitivité sur le long terme.

Lorsque l’innovation de processus de fabrication est réalisée dans le but de la qualité totale, on accroît la compétitivité car le produit devient plus fiable que celui des concurrents, mais on réalise aussi moins de gaspillage, source de profit. Cette amélioration de produits réalisée avec par exemple le Toyotisme.

Comme nous le montre le document 6, il est plus risqué mais plus profitable à l’entreprise d'exécuter des innovations totales en matière de produit pour se positionner en tant que leader sur le marché en question. Cependant, «les industriels européens sont encore trop frileux en terme d’innovation». La compétitivité des européens reste donc à la baisse par rapport au continent américain.

L’innovation est donc un important facteur de compétitivité car elle pousse la concurrence à surpasser ses entreprises «ennemies». De nombreux moyens sont donc mis en place pour stimuler cette compétitivité sur le long terme.

Pour que cette compétitivité soit soutenue dans les entreprises, il faut que l’innovation, la recherche et le développement soient eux même stimulés. En effet, on voit grâce au document 4 que plus les dépenses en recherche et développement ont ont une part importante dan le pourcentage du PIB, plus l’indice global de compétitivité est fort. C’est donc Finlande, Suède, Etats-Unis, Japon qui sont les plus grands investisseurs en recherche et développement.

Pour une plus grande compétitivité, Pierre DEVALAN nous indique dans le document 6 que les entreprises ont des avantages à faire des investissement radicaux et non des investissements incrémentales. En effet, d’après ce document, les anciennes réussites des grandes entreprises se devaient aux investissements incrémentales pour la conservation des emplois et des marchés. Cependant, dans le contexte actuel, les innovations de ruptures paraissent idéales pour la conservation des industries et des emplois. Les petites ou moyennes entreprises devront donc effectuer des innovations radicales pour garder une zone industrielle européenne compétitive.

La politique peut aussi agir sur le développement de la compétitivité. Par une législation adaptée ou des subventions, il est possible d’influencer les choix des entreprises. Par exemple, avec le traité de Lisbonne établi en 2000, l’Europe souhaite pousser l’innovation en redirigeant une part du budget européen pour la recherche et le développement dans les entreprises. Par cela, les entreprises seront donc influencées par les subventions. (document 2)

Cependant, pour pouvoir agir efficacement sur ces entreprises, un regroupement serait nécessaire. Rapprocher les entrepreneurs privés et les chercheurs publiques serait alors un objectif. Les Etats souhaitent alors leur propre «Silicon Valley», où toutes les grandes entreprises seraient réunies. (document 2) La technologies de pointe serait aussi souhaitée pour pousser la recherche et le développement à leur maximum pour obtenir un technopole. Avec un centre aussi important qu’il est à San Francisco, l’innovation serait constamment croissante et permettrait un évolution technologique importante.

La compétitivité est alors résultante de l’innovation. Ainsi, accorder de plus en plus d’importance à l’innovation serait alors facteur de compétitivité croissance, permettant aux entreprises d’élargir leurs parts de marché. La politique peu donc influencer les investissements dans l’innovation faits par l’entreprise. Un idéal de «San Francisco» est espéré par les politiciens internationaux européens, ce qui permettrait de relancer une croissance au sein de l’Europe, en concurrence avec les Etats-Unis. Cependant, l’urbanisation et l’avancée technologique ne présentent pas que des avantages en ce qui concerne l’impact sur l’aspect social.