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persane, littérature.

Publié le 06/05/2013

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persane, littérature. 1 PRÉSENTATION persane, littérature, littérature en langue persane moderne de l'ère islamique, écrite en caractères arabes. Cette vaste littérature, marquée par la prédominance de la poésie, ne se limite pas aux frontières géographiques de l'Iran car elle concerne aussi la Turquie et l'Inde du Nord. Étonnamment, les traditions poétiques et prosaïques restent identiques pendant un millénaire et ce n'est que depuis le début du XXe siècle, et à la suite de l'impact de la culture occidentale, que de nouvelles tendances se développent. La littérature persane préislamique, écrite en vieux et moyen perse entre 650 av. J.-C. et 650 apr. J.-C., comprend l'Avesta (notamment les gathas, des hymnes sacrés). 2 PÉRIODE CLASSIQUE Après la conquête islamique au XIIe siècle, le moyen perse s'affirme graduellement comme la langue littéraire ; il incorpore un vocabulaire arabe très étendu et adopte également l'écriture arabe. Sous le règne des Samanides ( IXe et Xe siècles) commence une nouvelle ère littéraire, durant laquelle les anciennes traditions persanes intègrent tout à fait la culture islamique. À la même période, en libérant l'islam d'un attachement exclusif à la langue arabe, le perse contribue largement à l'universalisation et, par conséquent, à l'extension et à la préservation de l'islam. La poésie persane, qui adopte elle aussi des tournures arabes, débute sporadiquement en Perse orientale, au narratif) et le ghazal (lyrique). Dès le Xe IXe siècle. On distingue quatre genres poétiques principaux : le poème épique, le qasida (poème d'intention), le masnavi (long poème siècle, la langue persane devient un moyen d'expression élaboré et mélodieux, comme le prouve l'oeuvre, encore préservée aujourd'hui, du poète Roudaki, qui écrit dans tous les genres et qui est considéré comme le père de la poésie persane. Quelques années après la mort de Roudaki, débute la tradition persane du poème épique, inspirée de l'Avesta et des textes du moyen perse. Le premier poète épique est Marvazi, qui aurait, dit-on, composé le Chahname (Livre des rois), en 910. Le poète Daqiqi, qui a vécu au Xe siècle, en compose une version plus connue (975), mais la version la plus célèbre reste celle de Firdoussi, considéré comme le grand poète épique national. Firdoussi consacre une trentaine d'années de sa vie à son oeuvre monumentale, riche de 60 000 vers, qu'il achève en 1010. Le Chahname, qu'il compose, relate l'histoire des rois persans depuis leur origine jusqu'à la mort du dernier roi sassanide en 651, et les exposés sur les dynasties sont suivis de commentaires sur l'inéluctabilité du changement. Les scènes de bataille y sont décrites de manière vivante : Firdoussi est en effet un merveilleux conteur et même si ses personnages sont des héros ou des géants, son style reste simple et dénué d'hyperbole. Très différent du poème épique, le qasida est créé par Roudaki. La majorité des qasida sont des panégyriques mais ils peuvent occasionnellement être élégiaques et didactiques, et traitent de littérature philosophique ou biographique. Le même rythme est conservé tout au long d'un qasida, quelle que soit la longueur du poème. Les qasida sont composés en distiques et ont en moyenne une longueur de 60 à 100 lignes, mais il en existe de plus de 200 lignes. Les premiers interprètes de qasida sont des contemporains de Firdoussi tels que Unsuri, Asjadi et Farruki ; ils sont considérés comme les plus grands des 400 poètes, maintenus, selon les dires, à la cour du sultan Mahmud de Ghazni. Parmi les nombreux panégyristes qui ont marqué la littérature persane, se trouve en tout premier lieu Anvari. Également grand auteur de qasida philosophiques, Naser-é Khosru est l'auteur du Livre des conseils. À la même époque, Omar Khayam, le célèbre auteur de robayat (ou roubâ'i, « quatrain «) se montre d'une singulière originalité, en transmettant sa philosophie de la vie et un certain hédonisme empreint de scepticisme, au moyen de cette forme simple et épigrammatique. La seconde moitié du XIIIe et la première partie du XIVe siècle sont souvent considérées comme l'âge d'or de la poésie persane. C'est à cette période en effet, durant l'invasion mongole, que vivent trois des plus grands poètes persans : Sadi, Jalal al-Din Rumi et Hafiz, qui excellent avant tout dans l'art du ghazal, poème lyrique, parfois mystique, composé comme le qasida sur un seul rythme. Souvent formé de 5 à 10 distiques, ce type de poème peut être écrit en une grande variété de vers. Le masnavi, par contraste, apparaît comme un poème narratif relativement long, composé de vers rimés, qui représente un moyen idéal de véhiculer des histoires épiques et romantiques ou encore des propos mystiques ou philosophiques. Les masnavi les plus connus sont ceux qui ont été écrits par des mystiques : Hadiqat al-Haqiqa (« Le Jardin de la vérité «) de Sanaai, est présenté comme le premier masnavi mystique. Puis, il y a Attar, l'un des interprètes des doctrines mystiques du soufisme, et Rumi, dont le Masnavi-é Manavi se compose de six livres d'environ 30 000 distiques chacun. Le thème de prédilection de Rumi est l'amour, mais les problèmes et les méditations relatifs à la conduite, au sens et au but de la vie, ainsi que le désir ardent de l'âme humaine voulant s'unir à Dieu, constituent les thèmes principaux de ses oeuvres. Le Masnavi, dont presque chaque page émeut, absorbe et surprend le lecteur, est considéré comme la plus grande et la plus profonde des oeuvres de la littérature persane, voire de toute la littérature islamique. Des masnavi romantiques, le plus connu est Khorsru-é Shirin (« Khosru et Shirin «), l'un des cinq poèmes du Khamseh (« Quintette «) de Nezami. La poésie persane commence à décliner dès le XIVe siècle. Le dernier grand poète classique est Djami, dont l'oeuvre est remarquable par sa quantité comme par sa qualité, tant dans le domaine de la poésie que de la prose. Toutefois, pendant ce temps, la poésie s'est développée en Inde depuis le XIe siècle et les masnavi romantiques du poète indien Amir Khosru, qui s'inspirent de ceux de Nezami, sont de grande qualité. Au XVe persans sont attirés à la cour des Grands Moghols indiens. Le style de l'école indienne, renouant avec les traditions persanes, devient le modèle dominant sous le règne des Safavides et plus particulièrement au ( XVIIe et XVIIIe XVIe siècle, de nombreux poètes siècles) et on lui donne le nom de « style indien « (sabk-éhindi). Son plus grand représentant est Sahib, dont les poèmes sont célèbres pour leurs figures de rhétorique. Bien que la plupart des hommes de lettres et des théologiens aient rédigé leurs écrits en arabe, il existe aussi une tradition de prose persane. L'un des plus anciens passages de prose persane existant est l'introduction, achevée en 978, de l'oeuvre en prose Chahname de Firdoussi, composée au début de sa carrière et qui pose les bases de son célèbre poème. La traduction, en persan extrêmement simple, des commentaires arabes sur le Coran, que fait le célèbre historien iranien, al-Tabari, est rédigée par un groupe d'érudits entre 960 et 977. Elle représente un autre exemple de prose persane. Sous le règne des Seldjoukides (XIe et XIIe siècles), on voit se développer une littérature en prose, variée, érudite et séduisante. Les Miroirs des princes, ouvrages sur la sagesse mise en pratique et sur les règles de conduite, sont représentatifs de ce genre littéraire, qui est alors très populaire. Parmi ces « miroirs «, le Qabusnameh, écrit en 1082 par le souverain de Gurgan Kaikavus ibn Iskandar, au XIe siècle, est le plus intéressant. Quant aux auteurs d'oeuvres didactiques apparus ultérieurement, leur plus grand représentant est Sadi, auteur du célèbre livre en maximes (parfois en vers), le Gulistan, (1218, « Le Jardin des roses «). Le drame ne constitue pas un genre dans la littérature classique persane. Les tazias, pièces de théâtre shiites fondées sur la vie de martyrs shiites, laissant une grande place à la passion, n'apparaissent pas dans la littérature persane mais sont profondément ancrées dans la conscience nationale. Elles connaissent un grand succès à la fin du 3 COURANTS MODERNES XIXe siècle. Vers la fin du XVIIIe siècle, diverses influences, notamment en provenance de l'Occident, esquissent un certain changement dans la littérature persane. Le plus grand écrivain du début du les bases d'une nouvelle écriture. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le style fleuri caractéristique de la prose persane depuis le ouvrages apparaissent, attirant l'attention sur les démons politiques et sociaux en Iran. C'est seulement à l'aube du XXe XIIe XIXe siècle est Qaim Maqam, dont le très célèbre Mon shaat pose siècle commence à se simplifier et l'on constate aussi une évolution dans le choix des thèmes. De nouveaux siècle que naît une presse vivante, voire virulente et c'est également à cette époque que sont créés des drames d'un style nouveau, abordant des thèmes patriotiques et nationaux. Tous ces changements contribuent largement au réveil national qui culmine lors de la révolution constitutionnelle de 1905. En 1919 paraît le premier recueil de contes en langue persane ; la nouvelle génération d'écrivains persans excelle dans ce domaine, au détriment du roman. Les plus connus sont M.A. Jamalzadeh, Sadiq Hidayat, Buzurq Alavi, Sadiq Chubak, et Jalal Al-e Ahmad. Hidayat, dont les oeuvres cyniques et morbides affectent profondément les écrivains de sa génération, est considéré comme l'un des auteurs les plus importants de l'Iran moderne. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la poésie regagne une nouvelle vitalité ; ainsi, certains poètes modernes rompent avec la tradition et s'essayent aux vers non rimés. Le drame, au sens occidental du mot, commence à apparaître au Saedi, un satiriste aux talents variés. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. XIXe siècle. Parmi les dramaturges célèbres, citons Malkam Khan et

« Vers la fin du XVIII e siècle, diverses influences, notamment en provenance de l’Occident, esquissent un certain changement dans la littérature persane.

Le plus grand écrivain du début du XIXe siècle est Qaim Maqam, dont le très célèbre Mon shaat pose les bases d’une nouvelle écriture.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le style fleuri caractéristique de la prose persane depuis le XIIe siècle commence à se simplifier et l’on constate aussi une évolution dans le choix des thèmes.

De nouveaux ouvrages apparaissent, attirant l’attention sur les démons politiques et sociaux en Iran.

C’est seulement à l’aube du XXe siècle que naît une presse vivante, voire virulente et c’est également à cette époque que sont créés des drames d’un style nouveau, abordant des thèmes patriotiques et nationaux.

Tous ces changements contribuent largement au réveil national qui culmine lors de la révolution constitutionnelle de 1905. En 1919 paraît le premier recueil de contes en langue persane ; la nouvelle génération d’écrivains persans excelle dans ce domaine, au détriment du roman.

Les plus connus sont M.A.

Jamalzadeh, Sadiq Hidayat, Buzurq Alavi, Sadiq Chubak, et Jalal Al-e Ahmad.

Hidayat, dont les œuvres cyniques et morbides affectent profondément les écrivains de sa génération, est considéré comme l’un des auteurs les plus importants de l’Iran moderne.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, la poésie regagne une nouvelle vitalité ; ainsi, certains poètes modernes rompent avec la tradition et s’essayent aux vers non rimés.

Le drame, au sens occidental du mot, commence à apparaître au XIXe siècle.

Parmi les dramaturges célèbres, citons Malkam Khan et Saedi, un satiriste aux talents variés. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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