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Peut-on redouter ses désirs ?

Publié le 19/03/2005

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Attaquer les passions à la racine,c'est attaquer la vie à la racine : la pratique de l'Église est hostile à la vie. Le même moyen , couper, arracher, est instinctivement choisi, dans la lutte contre un désir, par ceux qui sont trop faibles de volonté, trop dégénérés pour garder la mesure dans la satisfaction de ce désir : par ces natures qui ont besoin de la "trappe", au sens figuré (et au sens propre), d'une déclaration de guerre à outrance, de mettre un abîme entre eux et une passion. Il faut être dégénéré pour avoir recours aux solutions radicales.[...]2. Le désir est un véritable moteur de l'agir TEXTE Texte : Hegel La Raison dans l'Histoire"Tout ce qui est vivant a des désirs.  Ainsi nous sommes des êtres naturels, et le désir appartient au monde sensible en général.[...] Les perceptions sont particulières, sensibles. Le désir l'est également, quelque soit son contenu. A ce niveau, l'homme est la même chose que l'animal, car il n'y a pas de conscience de soi dans le désir. Or l'homme se connaît soi-même et par là se distingue de l'animal.

Le désir, du latin desiderata, signifie cette nostalgie d’un astre perdu autrefois contemplé :par cette étymologie, le désir atteste d’un manque, d’une absence en nous qui me fait sans cesse revenir en mon âme et corps le souvenir de cet objet ou être. Le désir est semblable à une tension, une véritable tendance qui pousse consciemment vers un objet peut-être l’obscur objet du désir. Cette dimension obscure et inconnue de mon désir peut-elle être redoutée ? Peut-on redouter ses désirs ? Redouter au sens où nos désirs sont inquiétants, dangereux, menaçants pour nous-mêmes ? Est-ce ici une manière de condamner tout désir en nous ? Le désir ne peut-il être source de bonheur, de bien-être ?

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