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La liberté consiste-t-elle « à tâcher toujours de se vaincre plutôt que la fortune et à changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde » ?

Publié le 25/03/2022

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« La liberté consiste-t-elle « à tâcher toujours de se vaincre plutôt que la fortune et à changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde » ? La liberté c’est la possibilité qu’a une personne de penser, de s’exprimer et d’agir selon ses valeurs, ses croyances, ses besoins et ses désirs, elle permet en l’occurrence de faire des choix.

Dans son Discours de la méthode, plus précisément dans la troisième maxime ; Descartes, philosophe français du XVIème siècles renvoie à la maîtrise de soi, et à l’acceptation du monde tel qu’il est.

Dans la tradition stoïcienne, Descartes affirme que les pensées sont le champ de liberté et de contrôle de l’homme, contrairement au reste, qui ne dépend pas de nous.

La question à se poser ici, c’est la liberté consiste-t-elle « à tâcher toujours de se vaincre plutôt que la fortune et à changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde » ? Nous commencerons par voir qu’il est nécessaire de réaliser ses désirs, mêmes les plus fous ; puis nous verrons ensuite que parfois il vaut mieux se contenter de ce que l’on a, plutôt que vouloir toujours plus. Réaliser ses souhait et désir les plus profond n’est pas impossible, c’est justement le contraire.

Le travail, la technique, l’industrie, la politique procèdent du désir de l’homme de promouvoir une réalité aux couleurs de ses rêves.

Par le travail il transforme la nature, par la réforme ou la révolution il transforme la société, par l’éducation il se transforme lui-même. L’ordre du monde, c’est le cours des chose ; c’est comme rentrer dans les cases qui nous sont en quelques sortes destinés.

Nos rêves et désirs, demande de changer l’ordre du monde. Par exemple, si une famille vis dans la précarité et que le rêve de cette famille est de pouvoir enfin vivre aisément, alors pour moi il faut se battre.

Ce n’est pas parce que nous pensons être destiné à la vie que l’on nous a offerte que forcément notre destin est figé.

La vie c’est aussi ça, devoir se battre pour les choses que nous voulons.

Si on avait tout sur un plateau d’argent ; certes se serait plus simple, mais surtout très morose et platonique.

Plus la tâche est difficile à avoir plus elle est divine à savourer lorsqu’elle est obtenue.

Aristote a dit : « Plus une chose est difficile, plus elle exige d'art et de vertu.

». La civilisation humaine, l’histoire apparaissent comme l’œuvre du désirs s’efforçant de se réaliser et d’aménager un monde dans lequel il puisse se sentir « chez lui ».

S’il en est ainsi, c’est bien que la nature de l’homme est d’être libre c’est-à-dire de nier ce qui le nie.

Il construit un monde qui est le produit de son désir.

Il imagine, il rêve ce qui pourrait le combler et il se transforme lui-même en fonction de cet imaginaire.

Avec l’homme, le souhaitable est l’artisan du réel.

Exemple : Il aspire à un ordre social juste, à un rapport de l’homme avec l’homme affranchi de la loi naturelle de la force.

Il institue donc le droit.

Il aspire à un rapport à la nature non déterminé par la rareté des biens, la rudesse des conditions sauvages.

Il déploie son génie technique pour produire l’abondance des biens et le confort de la civilisation. Toutefois, il y a quand même des moments où notre destin est scellé, où la vie a changer nos désirs.

Par exemple, une personne atteinte d’une maladie grave comme le cancer où la personne n’est pas soignable, les désirs de cette individu sera totalement bouleversés.

Mais bon cet exemple fais parti des cas extrême, en revanche, il y a quand même des fois où nos désirs sont en contradictions avec l’ordre du monde.

Pour éviter la. »

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