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Présentation Des Pensées De Pascal

Publié le 23/10/2010

Extrait du document

pascal

 

L’homme vit dans une insuffisance d’ordre géométrique (démonstrations raisonnements…). Jusqu’au XVIII ème siècle, on tente d’expliquer la foi et l’existence de Dieu. Il y a un autre ordre, l’ordre du cœur. 

I) La misère de l’homme sans Dieu.

 

A) Disproportion de l’homme.

-Disproportion a la fois physique et intellectuelle entre l’être humain et la nature. 

« Car enfin, qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout ? « Pascal.

-Caractère tragique de cette disproportion : c’est l’impuissance de notre nature, la marque de notre misère, puisque qu’on est capable de poser des problèmes essentiels, sans pouvoir les résoudre. « Voilà notre état véritable ; c’est ce qui nous rend incapable de savoir certainement et d’ignorer absolument. Nous voguons sur un milieu vaste, toujours incertain et flottant, poussé d’un bout vers l’autre. « Pascal. 

B)  Puissances trompeuses

« Cette superbe puissance ennemie de la raison qui se plait à la contrôler et à la dominer pour montrer combien elle peut en toute chose, a établi dans l’homme une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malheureux, ses saints, ses malades, ses riches, ses pauvres ; Elle fait croire, douter, nier la raison ; Elle suspend les sens, elle les fait sentir. « Fragment 41. 

 Persuasion par Pascal pour arriver par la personnification de la raison à convaincre le lecteur.

 

-La coutume : «  La coutume est une seconde nature qui détruit la première. Mais qu’est-ce que la nature ? Pourquoi la coutume n’est-elle pas naturelle ? J’ai grand peur que cette nature ne soit elle-même qu’une première coutume comme la coutume est une seconde nature. « Fragment 117, Contrariétés.

-L’amour-propre : «  La nature de l’amour-propre et de ce moi humain est de n’aimer que soi et de ne considérer que soi. «.

-Le divertissement : «  Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés pour se rendre heureux de n’y point penser «. Le divertissement nous console de nos misères mais en même temps est notre plus grande misère.

 

II) Grandeur de l’homme

L’homme est grand en ce qu’il se sait misérable. C’est sa conscience qui fait sa grandeur.

« Un arbre ne se connait pas misérable. C’est donc être misérable que de se connaitre misérable ; Mais c’est être grand que de connaitre qu’on est misérable. «.  Cette grandeur de l’homme est,  inséparable de notre faiblesse.  «L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur  veut que qui faire l’ange fait la bête «

 

III) Le Christianisme. 

Le Christianisme est la seule explication de notre nature. Il s’agit d’une apologie de la religion chrétienne. 

«  Il faut chercher en gémissant «. « Il est bon d’être lassé, fatigué par l’inutile recherche du vrai bien, afin de tendre les bras aux libérateurs «.

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Pascal s’inscrit sur une période de 50ans, une période de demi-anarchie.  La moitié de la noblesse est protestante, et les nobles sont opposés au roi, ils cherchent à le soulever. Lutte entre les Grands contre le pouvoir : Richelieu va mener cette lutte sans merci. Il va aussi déclarer la guerre a l’Espagne, une guerre qui va durer 20ans. Période de grande misère sociale, révoltes paysannes…  Plus tard, après Louis XIII, nouvelle régence : celle d’Anne d’Autriche et Mazarin (1643-1661). En 1649, guerre civile, le pouvoir est risqué. Mazarin réussit à remettre le pouvoir en place, celui-ci sera même renforcé. En 1661, le jeune Louis XIV décide d’exercer le pouvoir en personne. 

Pascal considère dans les pensées que la guerre civile est épouvantable. «  Le plus grand des maux est les guerres civiles « Fragment 87. 

Tout part du Christianisme et pose la question du libre-arbitre. Il y’a un péché originel (Adam et Eve). La libération de l’homme du péché originel passe par la grâce du Christ. Le croyant pour être sauvé, a besoin de la grâce, cette grâce est procurée par le Christ. C’est par la grâce que la volonté humaine acquiert sa liberté. St Augustin va mettre en place une interrogation sur la foi et la raison. Il va dire que la foi précède la raison : pour comprendre l’humanité, la vie, il faut d’abord avoir la foi. On peut aussi comprendre pour croire. 

Le jansénisme cherche à rétablir la doctrine de St Augustin. Le libre arbitre existe, certes, mais est extrêmement réduit.

 

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