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explication de texte Pensées de Pascal: le moi introuvable

Publié le 02/02/2022

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pascal

« Pensée de Pascal, explication de texte Pensée, de Pascal traite la question de la conscience du « moi ».

Dans cet extrait sa réflexion est basée sur plusieurs exemples, on peut dire qu’il procède par l’absurde par une succession d’hypothèses qu’il élimine progressivement.

Mais toutes ses hypothèses permettent de répondre à la question que se pose l’auteur sur le sujet de l’amour : aimons nous réellement quelqu’un lorsque nous prétendons l’aimer ou aimons nous seulement ses qualités, ses caractéristiques ? Aimons nous ce qui demeure identique malgré le changement ou ce qui peut être amené à changer avec le temps ? Il y répond en déclarant qu’ « on n’aime jamais une personne mais seulement des qualités ».

Nous pouvons donc nous demander ce qu’est réellement le « moi » ? Si il est fait de qualités ou pas (une substance) Le texte est structuré en trois grandes étapes : de la ligne 1 à 6 Pascal cherche à travers l’exemple des passants, de la beauté et des facultés intellectuelles, à montrer que nous n’aimons seulement que des qualités.

Puis de la ligne 6 à 11 que le « moi » est trop abstrait par rapport aux qualités pour pouvoir être aimé.

Et enfin de la ligne 11 jusqu'à la fin du texte que nous n’aimons jamais quelqu’un pour ce qu’elle est réellement mais pour ce qu’elle est en apparence. Dans cette première partie, Pascal nous pose sa réflexion autour d’hypothèses qu’il déconstruit au fur et à mesure.

Il commence sa réflexion avec l’exemple des passants : « Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants ; si je passe par là, puis-je dire qu’il s’est mis là pour me voir ? ». Pour Pascal la réponse est non car l’homme qui regarde à la fenêtre ne pense pas à celui ci car il ne le connaît pas.

Le passant n’est pas la raison de sa présence à la fenêtre.

En revanche si l’homme à la fenêtre le connaissait et ou savait qu’il serait là, il aurait très bien pu sortir à sa fenêtre pour le voir. Celui qui n’a pas d’intérêt envers nous, nous voit juste en l’état de passant, il est indifférent à notre présence et ne nous distingue pas.

Pourtant nous ne sommes pas passant dans le cas où l’homme à sa fenêtre nous connaît, nous ne nous attribuons pas non plus nous même ce statut et nous ne sommes pas en permanence un passant.

Notre statut de passant est amené à changer en fonction des personnes, des évènements, c’est quelque chose de changeant et qui ne peut nous définir. L’auteur passe ensuite de l’exemple des passants à celui de l’amour pour marquer une opposition. Lorsque nous aimons quelqu’un, notre raison est guidée par la passion que nous portons pour elle : la raison chez le passionné est aliénée, il résonne au service de la passion.

L’auteur questionne ici notre capacité d’objectivité face à nos propres sentiments. À partir de cette deuxième question, nous entrons dans le contexte de l’amour.

Pascal ici se demande si : « celui qui aime quelqu’un à cause de sa beauté, l’aime-t-il ? ».

Aimons nous cette personne elle-. »

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