Dissertation: personnage de roman et vertu dans« La Princesse de Clèves » (Madame de La Fayette, 1678) La vertu est un sujet qui se retrouve au cœur des récits du XVIIe siècle.

« On peut aussi admirer Jean Valjean dans l’œuvre de Victor Hugo, Les Misérables , pour son honnêteté, sa bravoure et son dévouement.

Le lecteur est donc marqué par ces qualités qui ne sont pas communes. D’une autre part, les personnages aux caractéristiques vertueuses forment des modèles à suivre pour le lecteur.

Au XVIIe siècle, la vertu devenue une qualité essentielle pour les femmes, la littérature s’attache à peindre les passions qui obscurcissent l’esprit pour prévenir de leurs effets néfastes sur l’âme.

On constate cette éducation vertueuse dans les œuvres de Mme de La Fayette.Dans la Princesse de Clèves, l’héroïne a vécu loin de la cour de France et de ses simagrées, où elle reçoit une éducation pieuse et morale.

Dans la nouvelle La Princesse de Montpensier , Marie tente de rester vertueuse.

Elle lutte contre son inclination pour le Duc de Guise sachant que cet amour serait contraire à la morale : « Elle pensa en combien cette action était contraire à sa vertu et qu’elle ne pouvait voir son amant qu’en le faisait entrer la nuit la nuit chez elle à l’insu de son mari,elle se trouvait dans une extrémité épouvantable ».

Ainsi, ces deux œuvres tentent d’éduquer les jeunes en leur présentant des parangons de vertu.

De plus, le personnage de Victor Hugo, Jean Valjean, se voit être lui aussi un exemple de vertu : Jean Valjean nous montre qu’avec de la volonté, des efforts et de la réflexion chaque être- humain change et s’améliore.

Effectivement, lui et son entourage survivent dans une société injuste et immorale.

Néanmoins le lecteur s’y identifie, il s’identifie à un homme qui tente de se délivrer des actions malhonnête qu’il a commit dans le passe en aidant les autres.

Il devient alors un personnage admirable renversant son destin grâce à sa détermination et son optimisme, dans une histoire captivante. Les héros vertueux semble bien être porteur de l’intérêt du lecteur.

Mais les personnages aux attributs ordinaires sont aussi une source de curiosité. L’ anagnoste cherche aussi à voir la représentation de personnages banals dans les récits.

En premier lieu, le personnage ordinaire dans le roman peut être un miroir de la société et de soi.

On peut parler de l’anti-héros qui se caractérise souvent par sa médiocrité et ses actions immorales.

Ainsi, les personnages de roman du XXe et XXIe siècle se définissent souvent par leur médiocrité ou leur insignifiance.

Ferdinand Bardamu, alter- ego de Ferdinand Céline dans Voyage jusqu’au bout de la nuit , ne correspond pas aux caractéristiques du héros vertueux hérité de l’Antiquité, mais à un homme perdu dans un monde qu’il trouve. »