Question sur corpus Après avoir identifié la forme commune des trois textes du corpus, vous direz quelles sont les spécificités de chacun de ces extraits.

Entrainement à l’épreuve anticipée de Français

Commentaire n°1

MONOLOGUES DESENCHANTES

Objet d’étude : le théâtre, texte et représentation.

CORPUS :

Texte 1 : A. de Musset, Lorenzaccio, acte IV, scène 9 (1834)

Texte 2 : J.Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du jardinier (1938)

Texte 3 : S.Beckett, Oh ! Les beaux jours (1963)

Annexe au texte 3 : Photographie  de « Oh les beaux jours », théâtre de l’Odéon. 1963.

Annexe au corpus : An. ARTAUD, Le théâtre et son double, 1938.

QUESTION [4 pts]

Après avoir identifié la forme commune des trois textes du corpus, vous direz quelles sont les spécificités de chacun de ces extraits.

La forme commune :

Les trois textes sont des pièces de théâtre. Plus précisément des monologues (Tirade prononcée par un personnage seul ou qui se croit seul, ou qui, écouté par autrui, ne craint pas d’être entendu.)

Ils sont beaucoup tenus sur la vision de la vie.

La spécificité du Texte 1 :

Le personnage Lorenzo se parle à lui-même. Lorenzo se demande comment vat se passer la rencontre avec son cousin. Ligne 35 par exemple il joue les deux personnages « Est-elle bonne fille ? _ Oui vraiment. _ En chemise ? _ Oh ! Non, non, je ne le pense pas. ». Il anticipe l’assassinat et essaie de prévoir les réactions d’Alexandre.

Au contraire on sent aussi que le personnage est pressé en parlant, surement pressé de se venger.

Il attend avec impatience : « l’heure va venir » aux lignes 31 ; 32 il se tourne vers le futur pour mieux s’y préparer.

La spécificité du Texte 2 :

            Lors de ce monologue, le jardinier qu’Electre devait épouser s’adresse au public : « je suis libre de venir vous dire… » ligne 2. Le personnage se confit aux spectateurs n’étant « plus dans le jeu » ligne 1 et abandonné dit-il ligne 7. Il nous fait part de ses sentiments envers Electre comme quoi celle-ci est la seule qu’il aime : « Jamais je ne me résoudrai à épouser une autre qu’Electre » et qu’il a malheureusement perdu.

Le personnage tente de nous faire croire et aussi à lui-même que même si la vie peut être « aigre et haineuse » il n’empêche que celle-ci puisse être « joyeuse ».

Ligne 22 : « la vie est ratée, mais c’est très très bien, la vie. »

Le personnage nous confi que l’histoire se terminera pleine de violence alors que lui nous parle d’amour. Ce qui est un peut opposer.

La spécificité du Texte 2 :

         Dans le troisième monologue, le personnage de Winnie parle à une personne qui n’est pas présente physiquement et qui est même surement mort. « Willie, pas une ride, celui que tu me donnas ce jour-là… » Ligne 19 mais qui reste aimé par celle-ci.

 Winnie repense a son amour est au changement qu’a entrainé le mort de celui-ci, « avoir été celle que je suis _ et peut être si différente de celle que j’étais. »