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Radisson, Pierre Radisson, Pierre (v.

Publié le 15/04/2013

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Radisson, Pierre Radisson, Pierre (v. 1636-1710), négociant en fourrures et explorateur français, dont les expéditions commerciales ont abouti à la création de la Compagnie de la baie d'Hudson, en 1670. Né à Paris, Radisson arrive tout jeune au Canada vers 1651 ; peu après, il est capturé et retenu prisonnier par les Iroquois jusqu'en 1653. Radisson et son beau-frère des Groseilliers sont les premiers Européens à explorer la région du Minnesota. En désaccord avec les autorités françaises sur le montant élevé des impôts perçus sur les fourrures, ils s'allient avec les Anglais de Boston, où ils attirent des investisseurs prêts à financer des expéditions dans la baie d'Hudson. Ces expéditions portent sur le commerce des fourrures. En 1665, les deux Français sont présentés au roi Charles II. La réussite d'une expédition commerciale en 1668-1669 démontre la viabilité d'une entreprise de ce type dans la baie d'Hudson. Charles II accorde alors une charte à la Compagnie de la baie d'Hudson en 1670. Vers 1674, cependant, Radisson et des Groseilliers ne peuvent réaliser leurs projets de développement vers l'intérieur du pays et ils se mettent à nouveau au service de la France. En 1679, Radisson contribue à créer la Compagnie française du Nord, qui se spécialise dans le commerce de la fourrure ; en 1682, il prend part à l'expédition organisée par cette compagnie qui les conduit jusqu'à l'embouchure du fleuve Nelson. C'est là qu'ils se saisissent d'une grande quantité de fourrures appartenant à la Compagnie de la baie d'Hudson. Radisson retourne ensuite au Québec avec une partie du chargement et il trouve à nouveau sur son chemin les collecteurs d'impôts qui prélèvent une part importante de ses bénéfices. Il décide alors de rejoindre Londres, où il propose une nouvelle fois ses services à la Compagnie de la baie d'Hudson et travaille trois ans à son service dont deux (de 1685 à 1687) à la baie d'Hudson même. Puis il s'installe à Londres, où il vit jusqu'à sa mort avec sa troisième femme. De ses trois mariages, il eut neuf enfants. En 1697, un jugement favorable de la cour de la chancellerie oblige la Compagnie à lui verser une rente annuelle de 100 livres, ce qui n'empêchera pas sa veuve, qui mourra en 1732, de connaître la misère.

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