Résumé de l'acte 1 de L'école des femmes

SCENE 1 : Sur une place publique située entre la maison d'Arnolphe et la maison qu'il réserve à Agnès, deux amis bourgeois discutent. L'un, Arnolphe, personnage principal de la pièce explique à Chrysalde qu'il souhaite, dès le lendemin, épouser Agnès, la jeune fille de 17 ans qu'il tient à l'écart de toute éducation depuis qu'elle en a 4. Arnolphe, obsédé par l'idée d'être cocu, confie à Chrysalde qu'il souhaite épouser une jeune fille idiote et que de cette façon, elle ne pensera pas à le tromper. Il donne des exemples de cocuage et cela a un effet comique. Chrysalde essaie d'opposer des arguments à son ami mais celui-ci, sûr de lui, lui fait comprendre qu'il n'y a aucune chance pour qu'il lui fasse changer d'avis. SCENE 2 : Le valet Alain et la servante Georgette, au service d'Arnolphe, qui apparaissent ici pour la première fois dans la pièce, sont des gens simple d'esprit. Ils tardent à lui ouvrir la porte. On remarque qu'Arnolphe est très autoritaire avec ses valets mais qu'il ne se fait pas respecter d'eux pour autant. Arnolphe, après avoir ordonné à Alain d'aller chercher Agnès, interroge sa servante, en lui demandant si Agnès a été triste pendant son absence. Cette dernière répond tout d'abord que non, mais ajoute qu'Agnès guettait son retour. Arnolphe prend ça pour de l'impatience de sa part. SCENE 3 : Au cours de cette scène, Agnès apparait pour la première fois. La jeune fille correspond au portrait qu'Arnolphe avait, plus tôt, dressé d'elle à Chrysalde. Il s'agit d'une jeune fille d'une extrême innocence. Pendant son absence, Agnès lui dit qu'elle a consacré son temps à coudre. Arnolphe profite de son innocence pour faire quelques allusions perverses à Agnès sans qu'elle s'en aperçoive. Il est fier et sûr de lui lorsqu'il dit à Agnès de rentrer et qu'il reviendra bientôt pour parler « d'affaires importantes «. SCENE 4 : Pourtant, les tendances s'inversent dans la scène 4. Arnolphe est dépité lorsqu'il rencontre Horace, fils de l'un de ses amis nommé Oronte, qui vient d'arriver en ville. Ce dernier lui donne des nouvelles de son père et Molière introduit un dernier personnage, nommé Enrique. Oronte dit à son fils, dans une lettre qu'il lui a trouvé une jeune femme à épouser : la fille d'Enrique qui se révèlera être Agnès dans la dernière scène du dernier acte. Arnolphe prête généreusement les 100 pistoles, dont Horace a besoin pour conquérir une jeune fille dont il est tombé amoureux. Horace, qui ignore le second nom d'Arnolphe et lui parle de Monsieur de La Souche comme d'un barbon ridicule qui la séquestre. Arnolphe comprend que son ami est tombé amoureux d'Agnès et reste muet pendant qu'Horace lui conte sa passion.