Devoir de Philosophie

Savons-nous pourquoi nous vivons ?

Publié le 27/02/2005

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Si la vie est avant tout la philosophie et que la philosophie n'est que questionnements, alors la vie ne peut pas donner de réponses, elle ne peut elle aussi qu'être une suite interminable d'interrogations. Il est donc impossible de poser des conditions et de vivre dans l'attente d'une fin. Ce serait donc réduire la vie à la simple réalisation de certains désirs.     III. Troisième partie : Philosopher et/ou vivre   Sénèque, Lettres à Lucilius : « La philosophie doit apprendre à vivre et non à faire des discours ». Cela revient à traiter la vie comme une question et non pas comme une réponse. C'est ainsi que l'on peut dire que la question du pourquoi de la vie se confond avec le déploiement de la pensée elle-même. Penser la vie ou vivre une vie justifiée par la pensée demeure une voie raisonnable, en tout cas tel est l'horizon ouvert par la philosophie qui depuis Heidegger se définit comme « un chemin qui ne mène nulle part ». On pourrait donc établir un parallèle entre la philosophie et la vie. Où mène la vie ?

La question du pourquoi renvoie à la question du sens : vivre doit-il revêtir une signification qui justifierait l’effort qu’on y met ? Les religions ont tenté pour une grande part de donner leur interprétation à l’existence, mais elles ont toujours été combattues par un rationalisme qui exige de prendre la vie ou comme une simple manifestation physico-chimique, ou comme une expression de l’absurde.

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