Savons nous ce que nous desirons?
Publié le 19/01/2018
Extrait du document
«
que l’insatisfaction du désir révèle que nous ne savons pas toujours ce que nous désirons.
Effectivement, l’accomplissement d’un désir ne signifie pas qu’un autre ne surgira pas par la
suite, car le désir est insatiable.
C’est à dire que certains d’entre eux pourront être satisfaits
tandis que d’autres demeureront inassouvis.
Cette insatisfaction récurrente prouve que nous
ne savons pas toujours ce que nous désirons puisqu’il semblerait que nous cherchions
quelque chose que nous ne connaissons pas vraiment.
De même, avec Girard, une nouvelle thèse du désir nous est présentée : celle du désir
mimétique.
En effet, Girard explique que le désir n’est qu’une imitation d’autrui, ici appelé le
rival.
Il expose l’idée que le sujet cherche à imiter autrui et à suivre son modèle.
Pourtant,
cette mimésis ne se fait pas de manière consciente, et passe par l’inconscient.
D’ailleurs,
cette thèse de Girard sur le désir se rapproche de la thèse de l’inconscient de Freud.
Ces deux
théories se basent sur un instinct, celui d’imiter, et ceci dans l’inconscient freudien repose sur
l’idée des pulsions.
Ainsi, il y a donc un désir caché dans l’inconscient, et nous ne sommes
pas donc totalement conscients de ce que nous désirons.
L’inconscient joue donc un rôle alors crucial dans l’ignorance de nos désirs.
Effectivement, Freud arrive à démontrer que nos désirs conscients sont en réalité le miroir de
nos désirs cachés.
Ceux que l’on n’arrive pas à s’avouer car ils peuvent être l’objet de
critique, voir même interdit.
Ils ne peuvent donc pas etre présentés de manière transparente à
la conscience.
Cette idée de l'inconscient illustre alors notre paradoxe.
Effectivement, nous
savons ce que nous désirons, seulement la frustration que l’on ressent lor d’un manque remet
en question le réel désir de l’objet désiré.
Pour conclure, on peut dire qu’en réalité nos désirs sont le reflet de ceux qui nous sont
cachés, ceux que l’on ne veut pas s’avouer.
On cherche ainsi à combler ses désirs, mais en
vain, certains d’entre eux demeurent insatiable.
Si nous étions réellement conscients de ce
que nous désirons, nous serions alors capable de les combler.
On peut donc dire que nous
sommes partiellement conscients de nos désirs, et que ces derniers permettent alors une
introspection de soi-meme, de manière à apprendre à mieux se connaître.
On peut donc par la
suite se demander: Est ce que nos désirs sont-ils propres à nous meme? Et si oui, sont ils
réellement représentatifs de notre personne ?.
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