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SCENE D'EXPOSITION Misanthrope Molière

Publié le 15/09/2006

Extrait du document

 

QUESTIONS

   1- Le texte de théâtre, un texte particulier.

Les didascalies son des indications de mise en scène, elles se divisent  en trois catégories : les didascalies initiales, internes et externes. Les didascalies initiales concernent la distribution des rôles et donnent des renseignements sur le lieu, le décor, la situation ou les relations familiales ou sociales entre les personnages.  Les didascalies initiales  sont écrites en caractères romains pour la distribution de rôles, en italiques pour le reste. Elles servent aussi  pour nous montrer la distribution des personnages présents sur scène. Les didascalies internes on ne les différencie pas par la typographie du texte mais  ce sont des détails, d’objet ou de costumes dont le metteur en scène doit tenir en compte dans sa mise en scène. Les didascalies externes sont  toujours écrites en italiques  elles suivent le nom de chaque personnage  et précédent le texte du rôle.

Dans Le Misanthrope de Molière,  on trouve une didascalie initiale « Acte I scène 1, Philinte, Alceste«.La scène est précédé  du commentaire « La scène est à Paris, dans la maison de Célimène «.  On trouve aussi deux didascalies externes « assis « (v.2), « se levant brusquement « (v.9). A l’acte V, scène 4 Célimène fait une périphrase qui désigne Alceste « L’homme aux rubans verts«. Les didascalies chez Molière son mesurées. 

Dans Le Malade imaginaire de Molière, on trouve une didascalie initiale « Acte I, scène 1, ARGAN«. Il y a aussi une didascalie de décor  « La scène est à Paris «. Ensuite on a une didascalie externe « assis, une table devant lui, comptant avec des jetons les parties de son apothicaire «.

Comme  dans le Misanthrope, les didascalies dans Le Malade imaginaire sont mesurées.

On constate que ces didascalies donnent quelques indications au lecteur, mais une pièce n’est pas faite pour être lue mais pour être jouée. Dans ce cas les didascalies s’adressent à ceux qui vont  les lire.

Les didascalies et la distribution des rôles, illustrent la double ou triple énonciations.

Dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais on relève une didascalie initiale de décor qui change dans chaque acte. Une didascalie initiale de distribution de rôles « Acte I scène 1, Figaro, Suzanne «  et deux didascalies  externes « lui prend les mains « (v.3) et « se retire « (v.6). 

Dans Art  de Yasmina Reza, on relève une didascalie initiale. On a constate l’évolution depuis Molière : les décors schématiques ; on oppose maison a rue, le décor de théâtre est passe de l’extérieur a l’intérieur. Une didascalie externe présente le tableau. On remarque l’ironie qui détaille la toile et la lisères alors qu’ils sont identiques. Une autre didascalie externe « Un long temps où tous les sentiments se traduisent sans mot «. 

 

2-La scène d’exposition, un fonctionnement particulier

 

  Personnages, les lieux, actions et l’intrigue. Les éléments qui créent des attentes, des curiosités, des surprises. Les traits stylistiques  qui caractérisent la comédie.

 Le Misanthrope Deux amis Alceste et Philinte  se disputent. L’objet de leur dispute est leur comportement dans les salons et a la Cour. Il s’agit d’opposer la courtoisie et la politesse ce qui est nécessaire dans la relation des êtres humains entre eux, à l’hypocrisie, maladies des relations humaines.           Un élément qui crée des attentes c’est la réaction de Philinte vers la description d’Alceste sur les personnes hypocrites.          On peut penser qu’Alceste peut devenir hypocrite La structure de cette œuvre est en actes et en scènes.Le ton de la pièce comme les alexandrins et le registre de la langue.Le comique de situation : dans cette œuvre nous avons deus copains qui ne se ressemble pas beaucoup.

 Le Malade imaginaire Argan se trouve à Paris C’est surprenant qu’un patient sache autant de médecine que l’apothicaire. La structure de cette œuvre est en actes et en scènes.On voit aussi un comique de situation car le malade connait autant de médecine que le propre médecin

 Le Mariage de Figaro On trouve quatre personnages : Figaro, Suzanne, Comte Almaviva et son épouse La scène se déroule a quatre endroits : au château de Aguas-Frescas, puis a trois lieux de Séville.L’intrigue : Sous le prétexte de se rendre « adjuvant « il fait prépare cette chambre si séduisante. Son intérêt est d’éloigner le valet pour approcher la servante (Suzanne) La structure de cette œuvre est en actes et en scènes.On voit aussi  le comique de situation et de mot.Cette pièce est une critique sur le droit de cuissage c'est-à-dire le droit qu’avait les seigneur féodale de passer la première nuit de noces avec la nouvelle mariée

 Art Dans cette scène on trouve trois personnages : Marc, Yvan et Serge.La scène se déroule dans les appartements de chaqu’un des personnages.L’action de la scène c’est la critique  des tableaux.L’intrigue est d’apprendre l’énigme du tableau avant le prix. Tout au long de la scène d’exposition on peut observer des différents points de vue sur l’Art. La structure de cette œuvre est en actes et en scènesLe comique de situation: on a  des points de vue différents sur qu’est ce que c’est l’Art ? puis aussi Le comique  de mots

 

   3- La scène d’exposition, une forme particulière.

 

L’exposition du Misanthrope se fait par un dialogue renforcé par l’usage de l’alexandrin et celui de longues tirades. Ce choix convient pour faire advenir deux personnages de Cour. Alceste appartient à ce milieu.

L’exposition du malade imaginaire se fait par un monologue en prose qui convient à la fois au statut d’Argan,  bourgeois et non noble. 

L’exposition du Mariage de Figaro se fait par un dialogue vif  en prose qui convient très bien à la familiarité enjouée d’un couple populaire préparant son propre mariage.

L’exposition d’art se fait par un monologue suivi d’un silence puis d’un dialogue.les silence ou les dialogues avec sous entendus correspondent à une certaine vision de la grande bourgeoisie moderne qui préfère s’espionner qu’être naturelle, notamment quand il s’agit d’art qu’elle ne comprend pas.

On peut constater que la qualité  d’observation et de transcription d’un milieu dont l’auteur de comédie est capable. On peut insiste sur la manière d’entrer en scène.

 

   4- La scène d’exposition, l’espace et le temps

 

Figaro, personnage inventé par Beaumarchais.  Figaro, le valet du comte Almaviva mesure la chambre  nuptiale où Figaro  et  Suzanne, vont habiter.  Pour  savoir si le lit qui va lui attribué le  comte Almaviva puisse être mit. Mais aussi quand Figaro mesure la chambre il est entrain de mesure l’espace qui va être attribué a la  mis en scène.  Il mesure aussi l’emplacement de leur chambre, « en deux pas tu es chez elle « (l. 26) « crac, en trois sauts me voilà rendu « (l.28). Dans cette scène le lit est très important car il représente une partie de la pièce.

   5- La scène d’exposition et l’objet théâtral. 

 

Le mot « exposition «pour le théâtre,  signifie d’abord mettre en vue de l’autre.

Le mot « exposition « en peinture, c’est le lieu ou on montre les peintures.

Le mot « exposition « dans une cérémonie funèbre, signifie montrer le corps du mort pour que les proches viennent faire des dévotions et des prières. 

Tous ces mots supposent une « présentation « et par conséquent, un public.

Dans la pièce Art de Yasmina Reza, c’est le sens du mot « exposition « et en relation avec le de la peinture. 

Cela donne une finalité absurde car  les deux copains pensent qui son très bon dans le domaine de l’art ce qui entraine des réactions différentes.

La finalité de cette pièce est de nous faire réfléchir individuellement sur ce que c’est l’art car chaque personne a son propre point de vue sur ce que c’est l’art.  Cette pièce a une finalité moraliste car on me peut pas définir que c’est que l’art, donc on ne peut pas critiquer le point de vue des autres.

 

COMMENTAIRE

 

Le Misanthrope  est une pièce de Molière écrite en 1666, une comédie spéciale, en 5 actes, en vers et rimes plates, qui ne respectent pas les règles de la comédie habituelle mais qui se rapproche plutôt de la tragédie. Nous nous intéresserons seulement à la scène d'exposition. Dans cette acte I, scène 1, qui lance la pièce, apparaissent 2 personnages qui forment un duo. Elle met en scène un personnage au caractère à la fois intransigeant et excessif: Alceste, personnage principal, un misanthrope, s'opposant sans cesse à la société qui l'entoure qui déteste ses semblables et ne leur pardonne rien. Il lui oppose Philinte, son ami, qui lui est mesuré et sage, bourgeois peu scrupuleux ayant une tendance avérée pour l'hypocrisie. Mais le dialogue qui commence ici tourne vite au conflit. Mais comment nous apparaît cette scène d’exposition ? Nous étudierons d'abord les enjeux de la scène d'exposition, puis la critique de l'hypocrisie, et enfin les caractères des deux personnages.

 

      En effet c'est une scène d'exposition à deux personnages : Alceste le bourru, et son ami, Philinte l'amical. Une querelle s'instaure entre les deux hommes. Est ce un étonnement, une surprise, une originalité ? Le héros de la pièce est présent depuis le début. Cette présentation directe est bien en accord avec Alceste. En effet nous entrons dans une dispute entre Alceste et Philinte : le premier cherche le conflit alors que le second est bien plus conciliant. Ils sont amis. Cette amitié nous apparaît plus solide que la simple politesse, mais Alceste refuse ce mot en « se levant brusquement « (v.9), il lui « déclare net [qu’il ne l’est] plus « (v.12) refusant de l’ «excuser « (v.16), reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie. Ici Alceste condamne les faux-semblants de la société mondaine. Il refuse l’esprit de conciliation invoqué par Philinte, et déclare tous les hommes haïssables à travers sa tirade. 

      De plus ici une action nous est révélée. Pour cela, Molière s'exprime à l’aide de vers, des alexandrins, parmi lesquels on distinguera 2 types de discours versifiés. D'abord, la stichomythie : l'action passe par le vers, le discours se trouve donc être rapide. Ensuite, la tirade. Ce sont deux formes accordées à l'évolution des sentiments, de l'emportement au calme relatif. Par suite, le mot « action « (v.16) est prononcé par Alceste au début de la tirade : il est valorisé par la diérèse (acti/on), donc porteur d'un message important. On remarque qu'un verbe de perception survient peu après " Je vous vois " (v.18), qui a charge de restituer la scène antérieure qui vient de se passer : Philinte a manifesté trop d'amitié à un courtisan qu'il ne connaît même pas. Donc cette action unique est passée, ne sert pas l'intrigue, et se trouve être le prétexte d'une présentation des caractères. On ne sera donc pas surpris de la minceur des éléments dramatiques. Nous sommes donc dans une comédie de caractères. Enfin l’essentiel de l’intrigue nous est livré dans ces premiers vers : il s’agit de la division provoquée au sein d’une famille par l’intrusion d’un faux dévot, « cet homme « (v.22), dont on ne sait « à peine […] comme[nt] il se nomme « (v.23). Il s’avérera qu’il s’agit de Tartuffe plus loin dans la pièce.

      C’est donc d’emblée une scène comique qui remplit son contrat pour une comédie de caractères.

 

A travers cette exposition qui nous présente donc les caractères très différents d’Alceste et de Philinte, on comprend le sujet de la pièce, c’est-à-dire une dénonciation de l’hypocrisie par Alceste. En effet Alceste explose car il refuse l’hypocrisie dans l’amitié, il ordonne à Philinte de le « laisse[r] « (v. 2 et 4) et de « cour[ir se] cacher « (v.4) et rejette le mot « ami « (v.9) après cette « telle action « (v.16) de Philinte. En effet, selon Alceste, Philinte devrait « mourir de pure honte « (v.15) car il a témoigné à « un homme « (v.18) , « cet homme « (v.22), « les dernières tendresses « (v.19) en l’étouffant « de caresses « (v.18) mais quand Alceste lui demande des renseignements Philinte peut à peine lui dire comment « il se nomme « (v.23) et traite son ami « d’indifférent « (v.25). Alceste refuse de voir, un soi disant ami, « s’abaisser « (v.27) de la sorte et ayant aucun « regret « (v.29) face à cet acte hypocrite. Mais cette dénonciation reste quand même en harmonie avec la politesse car il nous apparaît qu’une certaine retenue doit toujours limiter les rapports sociaux et ils se parlent quand même à cœur ouvert car ils sont tout de même amis. Mais Alceste sachant très bien que l’hypocrisie est une mode de son siècle et qu’elle est donc passagère, s’emporte quand même.

      En effet Molière a voulu a travers « cette telle action « (v.16) faire une dénonciation de l’hypocrisie au XVIIème siècle. On assiste bien, « cachée « à travers cette tirade d’Alceste, à une critique virulente à l’égard de son époque. On retrouve dans cette scène d’exposition le thème de cette pièce : l’hypocrisie très présente à cette époque par exemple à la Cour du Roi. Molière à travers l’acte hypocrite de Philinte en rapport avec « cet homme « (v.22) dénonce l’acte du paraître lié à cette hypocrisie constante de ce siècle d’où il faut se montrer sous son meilleur jour, être accepté par le plus de gens possible, briller aux premiers rangs. De plus, en refusant l’hypocrisie dans l’amitié, Alceste s’en prend aux conventions très chargées du XVIIème siècle car l’hypocrisie est un jeu pour les courtisans qui est « indigne, lâche, [et] infâme « (v.26), que n’utilise pas Alceste. Pour lui, « homme d’honneur « (v.17), l’amitié touche à la sincérité.

  On assiste donc bien à travers cette exposition à une dénonciation de l'hypocrisie et à une critique virulente d'Alceste à l'égard de son époque.

 

    Une spécificité du théâtre passe par le langage. En effet, toute parole au théâtre est intentionnelle, les premières répliques particulièrement. On a donc un bel aperçu du caractère d’Alceste à partir des formes de son discours. En effet la première personne du singulier et sur-employée dès son premier vers. Par exemple en trois vers prononcé il y a 6 formes de la première personne du singulier employé à travers « moi « (v.2, 4, 6), « je « (v.2, 4, 6), « me « (v.6),… Déjà, Alceste choque dans cette société où le « Moi « est haïssable. De plus, un discours injonctif  est utilisé. Alceste est autoritaire, donne des ordres, des leçons, des reproches à travers " laissez " (v.2 et 4) , " rayez " (v.9),… Il y a abondance des modes impératifs et subjonctifs. De plus, Alceste suremploi les hyperboles comme " mourir de honte " (v.15), " scandaliser " (v.17), " accabler […] de caresses " (v.18), " dernières tendresses " (v.19), " fureur de vos embrassements " (v.21). Il y a surcharge dans le discours de ces métaphores excessives. Ce sont ces formes qui expriment l'authenticité du personnage, mais en complet décalage avec les valeurs classiques, qui sont la mesure et la retenue. Alceste est incapable d'euphémisme, de litote, pourtant forme idéale. Par ailleurs, son discours peut paraître très affectif, à travers le vocabulaire avec "tendresses" (v.19), "embrassements" (v.21), "caresses" (v.18). Enfin, son vocabulaire restitue trop les anciennes valeurs comme " tout homme d'honneur « (v.17), « abaisser […] son âme « (v.27), « Morbleu" (v.26) qui peuvent traduire une nostalgie des vertus antérieures de la chevalerie, gâchées au XVIIème siècle, et une nostalgie de la sincérité.

      Alceste est un personnage emporté, excessif, colérique, qui dès le début « veu[t s]e fâcher « (v.6) , têtu, qui ne démord pas de ce qu’il dit, donneur de leçon, pessimiste, mais moins que Philinte : ce dernier pense que les hommes sont incorrigibles, alors qu’Alceste les réprimande pour les corriger. Alceste est plus optimiste sur la nature humaine que son ami. Il refuse les défauts des hommes à l’excès, à la différence de Philinte. C’est un Misanthrope. Il est ridicule, toujours dans l’excès avec ses propos extrêmes. Il jure et il a des gestes « brusques « (v. 7) à travers par exemples ses gestes en « se levant brusquement « (v.9), qui se trouve être à l’opposé de la Cour, qui s’égalise aux paysans rustres. Le spectateur aurait presque pitié pour lui. C’est un vrai personnage de comédie. De plus Alceste dit des sottises qui le rendent comiques. Mais il a aussi parfois raison, et on se moque de lui, ce qui se rapporte à la tragédie. Il sait très bien que l’hypocrisie est une mode de son siècle et qu’elle est donc passagère, mais il s’emporte quand même. Au contraire, Philinte est plus modéré, calme, conciliant mais plus pessimiste qu’Alceste. Il pense qu’Alceste ne peut corriger le monde à lui seul. Le caractère de Philinte en contrepoint qui fait valoir, met en valeur celui d'Alceste par contraste. On décèle des formes inversées à travers par exemple le pronom neutre " On ". Les interrogations des vers 1 et 14 s'opposent à l'injonction d’Alceste. On assiste aussi à une ironie dans l'humour dans le thème de la pendaison. En effet à travers les vers 30 à 33 Philinte rétorque avec humeur montrant ainsi l’inadéquation du propos, avec les termes « pendable « (v.30) et « me pende « (v.33)

      Il y a 5 facettes du personnage d'Alceste qui nous apparaissent dans son discours : égocentrisme, autorité, excès, affectivité, et nostalgie. Autant de valeurs décalées dans cette société du XVIIème siècle.

 

    Cette scène d’exposition, qui remplit son contrat pour une comédie de caractères, nous fait comprendre le sujet de la pièce, une dénonciation de l’hypocrisie au XVIIème siècle par Molière à travers une critique virulente d'Alceste à l'égard de son époque, et les caractères très différents d’Alceste et de Philinte. Molière réussit donc à répondre aux attentes de la scène d’exposition en nous faisant passer un message à travers cette dénonce de l’hypocrisie. En effet Molière utilise ses œuvres pour passer un message dénonciateur de la société dans laquelle il vivait comme à travers Tartuffe et Dom Juan ou d’ailleurs nous retrouvons aussi un éloge de l’hypocrisie de celui-ci à l’acte V scène 2. Au niveau de l'action, nous n'avons rien appris, si ce n'est «  la querelle alibi «, qui permet la révélation des caractères. C’est une scène légère, où il manque le seul personnage qui pourrait bien faire basculer la pièce dans une tonalité beaucoup plus grave, Tartuffe, qui n’apparaîtra qu’à l’acte III, et d’ici là, nous aurons d’autres portraits de lui.

 

« convient pour faire advenir deux personnages de Cour.

Alceste appartient à ce milieu.L'exposition du malade imaginaire se fait par un monologue en prose qui convient à la fois au statut d'Argan, bourgeois et nonnoble.L'exposition du Mariage de Figaro se fait par un dialogue vif en prose qui convient très bien à la familiarité enjouée d'un couplepopulaire préparant son propre mariage.L'exposition d'art se fait par un monologue suivi d'un silence puis d'un dialogue.les silence ou les dialogues avec sous entenduscorrespondent à une certaine vision de la grande bourgeoisie moderne qui préfère s'espionner qu'être naturelle, notamment quandil s'agit d'art qu'elle ne comprend pas.On peut constater que la qualité d'observation et de transcription d'un milieu dont l'auteur de comédie est capable.

On peut insistesur la manière d'entrer en scène. 4- La scène d'exposition, l'espace et le temps Figaro, personnage inventé par Beaumarchais.

Figaro, le valet du comte Almaviva mesure la chambre nuptiale où Figaro etSuzanne, vont habiter.

Pour savoir si le lit qui va lui attribué le comte Almaviva puisse être mit.

Mais aussi quand Figaro mesure lachambre il est entrain de mesure l'espace qui va être attribué a la mis en scène.

Il mesure aussi l'emplacement de leur chambre,« en deux pas tu es chez elle » (l.

26) « crac, en trois sauts me voilà rendu » (l.28).

Dans cette scène le lit est très important car ilreprésente une partie de la pièce.5- La scène d'exposition et l'objet théâtral. Le mot « exposition »pour le théâtre, signifie d'abord mettre en vue de l'autre.Le mot « exposition » en peinture, c'est le lieu ou on montre les peintures.Le mot « exposition » dans une cérémonie funèbre, signifie montrer le corps du mort pour que les proches viennent faire desdévotions et des prières.Tous ces mots supposent une « présentation » et par conséquent, un public.Dans la pièce Art de Yasmina Reza, c'est le sens du mot « exposition » et en relation avec le de la peinture.Cela donne une finalité absurde car les deux copains pensent qui son très bon dans le domaine de l'art ce qui entraine desréactions différentes.La finalité de cette pièce est de nous faire réfléchir individuellement sur ce que c'est l'art car chaque personne a son propre pointde vue sur ce que c'est l'art.

Cette pièce a une finalité moraliste car on me peut pas définir que c'est que l'art, donc on ne peut pascritiquer le point de vue des autres. COMMENTAIRE Le Misanthrope est une pièce de Molière écrite en 1666, une comédie spéciale, en 5 actes, en vers et rimes plates, qui nerespectent pas les règles de la comédie habituelle mais qui se rapproche plutôt de la tragédie.

Nous nous intéresserons seulementà la scène d'exposition.

Dans cette acte I, scène 1, qui lance la pièce, apparaissent 2 personnages qui forment un duo.

Elle met enscène un personnage au caractère à la fois intransigeant et excessif: Alceste, personnage principal, un misanthrope, s'opposantsans cesse à la société qui l'entoure qui déteste ses semblables et ne leur pardonne rien.

Il lui oppose Philinte, son ami, qui lui estmesuré et sage, bourgeois peu scrupuleux ayant une tendance avérée pour l'hypocrisie.

Mais le dialogue qui commence ici tournevite au conflit.

Mais comment nous apparaît cette scène d'exposition ? Nous étudierons d'abord les enjeux de la scèned'exposition, puis la critique de l'hypocrisie, et enfin les caractères des deux personnages. En effet c'est une scène d'exposition à deux personnages : Alceste le bourru, et son ami, Philinte l'amical.

Une querelles'instaure entre les deux hommes.

Est ce un étonnement, une surprise, une originalité ? Le héros de la pièce est présent depuis ledébut.

Cette présentation directe est bien en accord avec Alceste.

En effet nous entrons dans une dispute entre Alceste et Philinte: le premier cherche le conflit alors que le second est bien plus conciliant.

Ils sont amis.

Cette amitié nous apparaît plus solide quela simple politesse, mais Alceste refuse ce mot en « se levant brusquement » (v.9), il lui « déclare net [qu'il ne l'est] plus » (v.12)refusant de l' »excuser » (v.16), reprochant à son ami Philinte de se livrer à la flatterie.

Ici Alceste condamne les faux-semblantsde la société mondaine.

Il refuse l'esprit de conciliation invoqué par Philinte, et déclare tous les hommes haïssables à travers satirade.

De plus ici une action nous est révélée.

Pour cela, Molière s'exprime à l'aide de vers, des alexandrins, parmi lesquels ondistinguera 2 types de discours versifiés.

D'abord, la stichomythie : l'action passe par le vers, le discours se trouve donc êtrerapide.

Ensuite, la tirade.

Ce sont deux formes accordées à l'évolution des sentiments, de l'emportement au calme relatif.

Parsuite, le mot « action » (v.16) est prononcé par Alceste au début de la tirade : il est valorisé par la diérèse (acti/on), donc porteur. »

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