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Société nationale de construction de moteurs d'avions [Snecma] (entreprise).

Publié le 20/05/2013

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Société nationale de construction de moteurs d'avions [Snecma] (entreprise). 1 PRÉSENTATION Société nationale de construction de moteurs d'avions [Snecma], groupe français de motorisation aéronautique. 2 UN MOTORISTE PUBLIC L'organisation de la Snecma remonte à l'après-guerre : un décret de mai 1945 regroupe les entreprises de motorisation aéronautique et les place sous le contrôle de l'État. Ce regroupement est conçu, à l'origine, pour être dédié au seul marché militaire. La production de moteurs pour l'aviation civile ne se développe qu'au début des années 1970 avec la mise au point du moteur Olympus qui équipe les premiers Concorde. Le groupe produit, outre ses activités liées à la propulsion aéronautique et spatiale -- dans le cadre du programme Ariane, la Snecma est le leader européen de la propulsion par moteur fusées --, des matériels d'équipements (trains d'atterrissage, systèmes de freinage, équipements électroniques). 3 ALLIANCES ET PARTENARIATS Le marché des moteurs d'avions, tout comme celui de la construction aéronautique, est fortement oligopolistique : seuls quelques groupes de taille mondiale occupent ce marché qui nécessite des investissements importants. La structure du marché explique donc logiquement l'accord qui lie la Snecma à la firme américaine General Electric. Leur filiale commune, CFM International, occupe, depuis 1974, une place prépondérante dans la fourniture de moteurs civils. Le modèle baptisé CFM 56 équipe ainsi les Boeing, notamment la gamme des 737, ainsi que la famille des Airbus sur les A319-320 et 321 -- il est le moteur civil le plus vendu au monde. Dans le domaine militaire, la Snecma, dont les moteurs équipent les avions Mirage et Rafale fabriqués par Dassault Aviation, travaille en collaboration avec le britannique Rolls-Royce. 4 LA PRIVATISATION ET LA FUSION AVEC SAGEM La Snecma, après plusieurs années de difficultés directement liées à la crise du marché aéronautique, renoue en 1997 avec des résultats excédentaires. Cette bonne santé financière retrouvée crée un contexte favorable pour la privatisation du quatrième motoriste mondial : la Snecma est introduite en Bourse en juin 2004. Au mois d'octobre suivant est annoncée la fusion du motoriste avec le groupe électronique Sagem. L'État ne détient plus qu'environ 35 p. 100 du capital du nouveau groupe, dénommé Safran. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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