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spationaute - astronomie.

Publié le 24/04/2013

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spationaute - astronomie. 1 PRÉSENTATION spationaute ou cosmonaute ou astronaute ou taïkonaute, personne qui se déplace dans l'espace, à l'extérieur de l'atmosphère terrestre. Le terme « astronaute « est dérivé du mot « astronautique « -- inventé par l'écrivain Joseph Henri Rosny dans les années 1920 -- qui désigne la science et la technique de la navigation dans l'espace (voir exploration de l'espace). Dans les pays de l'ex-URSS, ce domaine est appelé cosmonautique, et les membres d'équipage des cosmonautes ; en Europe, on utilise plutôt le mot « spationaute «, le terme « astronaute « étant réservé aux missions spatiales américaines. En octobre 2003, un nouveau synonyme fait son apparition à la suite du premier vol spatial habité chinois : le terme « taïkonaute « (du chinois taïkong, signifiant « l'espace «) est désormais utilisé pour désigner les spationautes chinois. 2 REPÈRES HISTORIQUES Le premier homme à avoir effectué un vol en orbite autour de la Terre est le cosmonaute Iouri Gagarine, le 12 avril 1961 ; le premier Américain envoyé dans l'espace est Alan Shepard, le 5 mai 1961, au cours d'un vol balistique. L'année suivante, John Glenn devient le premier astronaute américain à faire le tour de la Terre et, en 1963, la Russe Valentina Terechkova devient la première femme à séjourner dans l'espace. En 1969, trois astronautes américains, Neil Armstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins, embarquent pour la Lune : Armstrong et Aldrin effectuent les premiers pas sur le satellite naturel de la Terre le 20 juillet 1969. En 1983, l'astronaute Sally Ride devient la première femme américaine dans l'espace. Depuis les débuts de l'ère spatiale, plus de 200 vols habités ont été effectués. Outre les Russes et les Américains, qui sont de très loin les plus nombreux à avoir volé, les Européens et des représentants d'autres pays (comme le Viêt Nam, Cuba, l'Inde, le Canada, l'Arabie Saoudite, le Mexique, la Syrie, le Japon ou la Chine) ont pris part à la conquête de l'espace. Parmi eux, six Français et une Française, volant sous les couleurs du Centre national d'études spatiales (CNES), l'Agence française de l'espace, ont participé à des vols habités. Certains ont suivi la filière russe, comme Jean-Loup Chrétien -- premier Français dans l'espace en 1982, il effectue un nouveau séjour dans l'espace en 1988 à bord de la station spatiale russe Mir -- ; Michel Tognini et Jean-Pierre Haigneré séjournent eux aussi dans la station Mir, respectivement en 1992 et 1993 ; Claudie Haigneré (née André-Deshays), devient en 1996 la première femme française en mission dans l'espace, puis la première Française à bord de la Station spatiale internationale (ISS) en 2001. D'autres ont volé dans la navette spatiale américaine, comme Patrick Baudry en 1985, Jean-François Clervoy en 1994, et Jean-Jacques Favier en 1996. 3 SÉLECTION ET ENTRAÎNEMENT Aux États-Unis, les premiers astronautes sont sélectionnés parmi les pilotes d'essai militaires ; en 1959, 7 astronautes sont choisis parmi 500 volontaires. À cette époque, les critères de sélection ne sont pas encore bien définis, car les effets physiologiques et psychologiques de l'apesanteur prolongée des vols en orbite ne sont pas connus (voir médecine aérospatiale). Les conditions de recrutement des premiers astronautes sont donc les suivantes : être âgé de moins de 40 ans, être en excellente condition physique, ne pas mesurer plus de 1,80 m, être titulaire d'une licence d'ingénierie, posséder le diplôme de pilote d'avion à réaction d'une école de pilotes d'essai et avoir volé au moins 1 500 heures. En 1965, la NASA (National Aeronautics and Space Administration) définit une nouvelle catégorie d'astronaute, l'astronaute-scientifique : outre des caractéristiques physiques et psychologiques excellentes, il doit posséder un doctorat de médecine, d'ingénierie ou de sciences. Les candidats sélectionnés reçoivent une formation de pilote d'avion à réaction, afin de les familiariser aux mouvements en trois dimensions, à l'apesanteur, et à d'autres caractéristiques propres aux voyages dans l'espace. Par ailleurs, les progrès réalisés dans les systèmes de réalité virtuelle -- et en particulier dans les simulateurs de vol -- contribuent largement au perfectionnement de l'entraînement des astronautes. 4 LES ASTRONAUTES DE LA NAVETTE SPATIALE Au cours de la préparation du programme de vols en navette spatiale, 35 postulants sont sélectionnés en 1978 et 21 supplémentaires en 1980 ; des sélections sont ensuite effectuées chaque année. En 1987, pour la première fois, une femme noire se trouve dans le groupe des 15 candidats sélectionnés. Deux catégories d'entraînement sont constituées : l'entraînement pour la fonction de pilote et l'entraînement pour la fonction de spécialiste de mission spatiale. Pour les pilotes, le niveau d'études minimal requis est une licence d'ingénierie, de physique ou de mathématiques ; ils doivent de plus avoir à leur actif au moins 1 000 heures de vol. Une expérience sur jet de haut niveau est vivement recommandée et les candidats doivent réussir le test de vol physique NASA de classe I. Les pilotes astronautes doivent mesurer entre 1,63 m et 1,93 m, être en excellente condition physique et se tenir toujours prêts à embarquer pour un vol spatial. Pour les spécialistes de missions spatiales, les conditions minimales imposent une licence d'ingénierie, de biologie ou de physique. En outre, tous les astronautes reçoivent une formation supplémentaire en météorologie, en guidage et navigation, en astronomie, en physique et en informatique. À bord de la navette spatiale, l'équipage se compose du commandant, du pilote, du spécialiste de mission et d'un spécialiste de charge utile. Le commandant et le pilote dirigent le vaisseau spatial. Le spécialiste de mission assiste le ou les spécialistes (ils sont de un à quatre) de charge utile affecté(s) au vol. Les spécialistes de charge utile ne sont pas répertoriés comme astronautes ; ils sont formés à l'origine par le concepteur de la charge utile (satellite ou matériel d'expérimentation). Afin de familiariser les astronautes à l'environnement spatial, et en particulier à l'apesanteur, différents types de simulations sont effectués. Pour les simulations de microgravité de courte durée (quelques minutes), on utilise un avion à réaction évoluant sur une trajectoire parabolique. Pour les simulations de plus longue durée, on a recours à une piscine spéciale, de dimensions suffisantes pour abriter les maquettes grandeur nature des éléments de la navette spatiale et de ses équipements. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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