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'' Ton libérateur, c'est le livre. ''

Publié le 14/04/2011

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   Dans un monde où l'influence de la technologie ne cesse de s'accroître, l'utilité et la présence du livre sont constamment remis en question. A ce propos, certains reprennent la célèbre phrase de Victor Hugo '' As-tu oublié que ton libérateur, c'est le livre ? ''. Quel sens donnons-nous à ces mots aujourd'hui ?    Libérateur, c'est la chose qui permet de fuir, de s'évader, c'est donner une certaine forme de liberté. L'origine de ce mot provient du latin ''liber'' qui était une feuille de papyrus sur laquelle on écrivait.  Le livre, c'est la littérature voire la culture, le savoir, la science en général. Ce mot a la même étymologie que le mot ''Libérateur''.    Derrière cette interrogation de Victor Hugo, il se cache certainement d'autres questions :   Comment le livre peut-il libérer ?   Quels livres peuvent libérer ?   Depuis quand le livre a-t-il un effet libérateur ?    Mais aussi,   Le livre ne peut-il pas devenir autre chose qu'un libérateur ?   Le pouvoir libérateur du livre a-t-il des limites ?   Comment ce pouvoir de libération peut-il être détourné ?    De tout temps, le livre a été source d'inspirations, d'évasions même.      En effet, le livre est, pour beaucoup de personnes, un plaisir qui leur permet, le temps d'une lecture, d'oublier les tracas de la vie quotidienne. Citons à juste titre Montesquieu '' Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'est dissipé. ''. Les gens aiment lire des histoires qui les font rêver ou qui leur permet de se reconnaître dans un des personnages, cela leur donne l'occasion de s'évader, de penser à autre chose. Lire un livre, c'est comme être sur une île déserte, seul et heureux, le monde s'efface autour de nous tel Julien Sorel dans ''Le rouge et le noir'' de Stendhal. On est libre de lire : rien ne nous interdit de lire. Même dans des moments de doute ou de déception, lire apporte un certain confort. Après avoir lu, on sort le sourire aux lèvres comme après un bon film, Jules Renard ne disait-il pas '' Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. ''.    Certes lire est un divertissement, mais c'est aussi parfois un moyen d'enrichir sa culture personnelle, '' Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose '' disait Voltaire. Les livres culturels sont beaucoup moins lus que les livres populaires, comme les romans policiers ou de Science-Fiction, alors que ces premiers sont aussi intéressants pour le grand public. Les lecteurs de ces livres sont généralement les plus instruits de toute la population et trouvent dans leur lecture une certaine liberté de choix et donc d'expression. Bon nombre de lecteurs ont oublié que le but premier du livre est également d'informer : Montesquieu et d'Alembert ont écrit l'Encyclopédie non pas dans le but de s'enrichir mais pour permettre à une certaine catégorie de population de s'instruire.    De plus, le livre est un moyen de communication intéressant qui a souvent permis certaines révolutions politiques ou sociales, un certain Louis de Bonald disait amèrement à ce propos '' Depuis l'Evangile jusqu'au Contrat Social, ce sont les livres qui ont fait les Révolutions. ''. En effet, dans l'Histoire du monde, les livres ont accompagné toutes les grandes Révolutions : lors de la Révolution Rouge, les russes ayant lu ''Les thèses d'Avril'' de Lénine pouvaient se rebeller beaucoup plus facilement contre le tsar de Russie. De même lors de la Révolution française de 1789 un parisien qui lisait Voltaire ou Montesquieu se révoltait avec beaucoup plus de conviction contre la noblesse, le clergé et leurs privilèges. Roosevelt a justement dit à ce propos '' Les livres sont la lumière qui guide la civilisation. ''. Cette lumière, signe d'espérance et de liberté, gène certaines personnes, notamment les dictateurs, qui voient leur peuple trouver dans les livres des idées de libertés. Hitler brûlant les livres juifs pendant les autodafés et Staline envoyant les écrivains ''gênant'' au Goulag tel Soljenitsyne sont les exemples de cette haine des Etats totalitaires envers les livres.      Le livre est donc un libérateur sous certaines formes : il peut libérer de l'ennui, du quotidien mais il peut aussi jouer un rôle important dans certains moments historiques.        Mais le pouvoir libérateur du livre peut connaître certaines limites.      En effet, le lecteur peut se projeter dans le monde imaginaire. Il est alors déconnecté du monde réel. Souvent c'est une personne qui lit beaucoup de livres ''fantasies''. La personne ''atteinte'' se détourne alors de la vie réelle : en dehors de ses livres et de la seconde vie dans laquelle elle se plonge, rien n'est vrai. A ce sujet, l'écrivain H. G. Wells énonça '' La lecture encombre la mémoire et empêche de penser. ''. De plus, certaines lectures peuvent rendre indifférent au monde extérieur. Plongé dans un univers merveilleux, le lecteur n'a plus d'autre besoin que celui de lire. Ainsi Rousseau disait que ses lectures d'adolescent l'ont rendu paresseux et ''mou''. D'autres personnes transposent le contenu de leur lecture dans leur vie de tous les jours, telle '' Madame Bovary '' de Gustave Flaubert qui s'identifie à l'héroïne de son roman.    De plus, et malheureusement, tout le monde ne peut avoir accès au livre, par pauvreté ou par illettrisme le plus souvent, comme dans certains pays d'Afrique. Dans ces pays ou dans d'autres qui sont en guerre, le mot libérateur ne peut être associé au livre. Des hommes meurent de faim ou sous les balles, il est donc impensable d'employer le mot ''libérateur'' pour un livre. Souvent les guerres dans ces pays sont causées par une mauvaise interprétation de livres, dit Saints. Cependant, dans les pays dit riches, le livre connaît aussi des moments difficiles. Il est de plus en plus supplanté par de nouveaux moyens de communications et d'expressions comme Internet ou la télévision qui eux attirent les plus jeunes pour une question de facilité : plus besoin d'aller chercher telle ou telle chose dans les livres, il suffit d'aller sur un site de recherche sur Internet pour obtenir plusieurs réponses cohérentes.    D'autre part, le livre peut servir d'outil de manipulation pour les Puissants de ce monde. Les livres sont donc parfois utilisés comme arme de propagande par certaines dictatures : toute notion de liberté est alors insensé puisque l'on conditionne l'opinion. De tout temps, les dictateurs ont voulu éviter d'employer la force contre leur peuple pour le faire adhérer à leurs idées. Dans ce but, ils écrivent des livres qui vantent les mérites de leur régime ou de leur personne. Le dessein de ces hommes qui sont auteurs de tels livres est d'arriver à ce que toute la population suive comme des moutons de Panurge leur ''meneur''. Hitler, grâce à son livre ''Mein Kampf'', n'a-t-il pas réussi à préparer les Allemands à la guerre et à faire accepter ce qui deviendra plus tard l'extermination de certaines populations ? Nous pouvons aussi parler du fameux ''Petit livre Rouge'' de Mao Tsé-Toung rassemblant des citations choisies : ce livre a permis à Mao de rester au pouvoir jusqu'à sa mort car ses idées étaient acceptées et revendiquées par nombre de Chinois qui avaient été manipulé, notamment par ce livre.    Comme nous avons pu l'observer, le livre libérateur connaît certaines difficultés, telles des questions d'accès ou de ''déconnexion'' au monde réel. Mais, incontestablement, les plus grands ennemis du livre sont la censure et la diffusion d'idées perverses. Certaines personnes se laissent aussi piéger par ces livres. '' Quoiqu'il y ait beaucoup de livres, croyez-moi, peu de gens lisent ; et parmi ceux qui lisent, il y en a beaucoup qui ne se servent que de leurs yeux. '' disait Voltaire et effectivement, tout lecteur, digne de ce nom, doit pouvoir réfléchir, analyser sa lecture. Il faut qu'il réussisse à '' lire entre les lignes '' ou le livre guidera sa pensée qui s'égarera alors dans le flot de pages.      Le pouvoir libérateur du livre existe, il a pu et peut encore avoir de l'influence sur les gens et leur esprit. Il peut permettre d'oublier quelques temps les tracas de la vie quotidienne et de libérer de l'ennui. Le livre peut permettre aussi de se cultiver, tels les '' Self Made Men '' qui n'ont rien retenu de l'école mais qui se sont formés en sélectionnant leur lecture. D'autre part, le livre a souvent favorisé et préparé les grandes mutations du Monde : il réussit à faire réfléchir certaines catégories de la population.      Certes le livre est un libérateur, mais le livre ne doit pas nous enfermer dans son monde mais plutôt être une ouverture sur les autres et sur la vie.   

« transposent le contenu de leur lecture dans leur vie de tous les jours, telle '' Madame Bovary '' de Gustave Flaubertqui s'identifie à l'héroïne de son roman. De plus, et malheureusement, tout le monde ne peut avoir accès au livre, par pauvreté ou par illettrisme le plussouvent, comme dans certains pays d'Afrique.

Dans ces pays ou dans d'autres qui sont en guerre, le mot libérateurne peut être associé au livre.

Des hommes meurent de faim ou sous les balles, il est donc impensable d'employer lemot ''libérateur'' pour un livre.

Souvent les guerres dans ces pays sont causées par une mauvaise interprétation delivres, dit Saints.

Cependant, dans les pays dit riches, le livre connaît aussi des moments difficiles.

Il est de plus enplus supplanté par de nouveaux moyens de communications et d'expressions comme Internet ou la télévision qui euxattirent les plus jeunes pour une question de facilité : plus besoin d'aller chercher telle ou telle chose dans les livres,il suffit d'aller sur un site de recherche sur Internet pour obtenir plusieurs réponses cohérentes. D'autre part, le livre peut servir d'outil de manipulation pour les Puissants de ce monde.

Les livres sont donc parfoisutilisés comme arme de propagande par certaines dictatures : toute notion de liberté est alors insensé puisque l'onconditionne l'opinion.

De tout temps, les dictateurs ont voulu éviter d'employer la force contre leur peuple pour lefaire adhérer à leurs idées.

Dans ce but, ils écrivent des livres qui vantent les mérites de leur régime ou de leurpersonne.

Le dessein de ces hommes qui sont auteurs de tels livres est d'arriver à ce que toute la population suivecomme des moutons de Panurge leur ''meneur''.

Hitler, grâce à son livre ''Mein Kampf'', n'a-t-il pas réussi à préparerles Allemands à la guerre et à faire accepter ce qui deviendra plus tard l'extermination de certaines populations ?Nous pouvons aussi parler du fameux ''Petit livre Rouge'' de Mao Tsé-Toung rassemblant des citations choisies : celivre a permis à Mao de rester au pouvoir jusqu'à sa mort car ses idées étaient acceptées et revendiquées parnombre de Chinois qui avaient été manipulé, notamment par ce livre. Comme nous avons pu l'observer, le livre libérateur connaît certaines difficultés, telles des questions d'accès ou de''déconnexion'' au monde réel.

Mais, incontestablement, les plus grands ennemis du livre sont la censure et ladiffusion d'idées perverses.

Certaines personnes se laissent aussi piéger par ces livres.

'' Quoiqu'il y ait beaucoup delivres, croyez-moi, peu de gens lisent ; et parmi ceux qui lisent, il y en a beaucoup qui ne se servent que de leursyeux.

'' disait Voltaire et effectivement, tout lecteur, digne de ce nom, doit pouvoir réfléchir, analyser sa lecture.

Ilfaut qu'il réussisse à '' lire entre les lignes '' ou le livre guidera sa pensée qui s'égarera alors dans le flot de pages. Le pouvoir libérateur du livre existe, il a pu et peut encore avoir de l'influence sur les gens et leur esprit.

Il peutpermettre d'oublier quelques temps les tracas de la vie quotidienne et de libérer de l'ennui.

Le livre peut permettreaussi de se cultiver, tels les '' Self Made Men '' qui n'ont rien retenu de l'école mais qui se sont formés ensélectionnant leur lecture.

D'autre part, le livre a souvent favorisé et préparé les grandes mutations du Monde : ilréussit à faire réfléchir certaines catégories de la population. Certes le livre est un libérateur, mais le livre ne doit pas nous enfermer dans son monde mais plutôt être uneouverture sur les autres et sur la vie.. »

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