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Tristan Et Iseut

Publié le 18/08/2010

Extrait du document

I. L’auteur et l’œuvre dans son temps 

Tristan et Béroul sont deux auteurs du XIIe siècle. Béroul, vécut sous le règne de Philippe-Auguste et Thomas d'Angleterre, à la cour d’Henri II d'Angleterre et d’Aliénor d'Aquitaine.

C’est grâce aux chevaliers qu’apparaissent le mélange des exploits guerriers, l’évocation de la vie courtoise et des sentiments.

Les récits de Thomas et Béroul relatent tous deux les aventures de Tristan et Iseut mais ils choisissent de donner une orientation différente à leur récit.

Tous deux soumis au système féodal, le roi qui règne sur le royaume a une augmentation de son pouvoir. La trahison envers le roi Marc est donc considérée comme plus forte et les barons, servent bien plus leur propre intérêt que ceux du roi. Cette situation remet donc en jeu la stabilité de Cornuailles.

En raison de la période à laquelle ces romans ont été écrits, on peut supposer que les auteurs étaient des clercs, c'est-à-dire des lettrés. Ils écrivaient pour des mécènes, comme Marie de France qui dédia ses Lais à Henri Plantagenêt. 

Etant produites à l’origine pour être récitées ou lues devant un large publique, ses œuvres littéraires n’était écrite que pour la mémorisation, ce qui expliquerait les chapitres manquant au roman. Le roman a profondément influencé la conception de l’amour malgré le rejet de certaines personnes en raison du non respect des lois et des valeurs morales :

                      -Le mariage était avant tout arrangé, conçu pour des raisons matérielles et dans le but d’assurer les descendances des familles respectives. L’histoire de Tristan et Iseut pose le problème de l’amour inconditionnel.

                   -La société féodale étant fondée sur le respect des engagements, la situation de Tristan ainsi que ses actes posent l’amour comme son unique but, ce qui est bien au-delà des lois et des valeurs morales.

 

II. Les thèmes, l’époque, les lieux

Les thèmes abordés dans Tristan et Iseut, écrit par Thomas puis continué par Béroul, sont tous deux des romans au-delà des règles morales et des lois. Il s’agit de :

- La passion interdite. Cette passion qui lie Tristan, un chevalier, et Iseut, une reine, est due au breuvage magique que boivent les protagonistes lors du voyage vers Cornouailles. Ce filtre, qui a une durée de trois ans dans le roman de Béroul, a en revanche une durée illimitée dans le roman de Thomas. Celui-ci les emprisonne dans la fatalité de l’amour. Cet amour qui lie les protagonistes, est impossible car la main d’Iseut a été promise au roi Marc de Cornouailles, lorsque Tristan est parti combattre le Moghols.

- La jalousie. Iseut, mariée à l’oncle de Tristan, rend jaloux ce dernier lorsque le filtre d’amour cesse. Quant a lui, Tristan se marie avec une femme du nom d’Iseut afin d’oublier celle qu’il a aimé durant ces trois ans.

- Le courage. Tristan incarne le courage tout au long de ce roman, lorsque celui-ci tue le Moghols, qu’il saute de la chapelle alors que ce saut aurait pu lui être fatal, ou bien qu’il cherche à rejoindre Iseut à tout pris.

- La courtoisie. Qu’il s’agisse du respect envers les hommes et les femmes, dans ce système féodal, la cour se doit d’être très courtois.

Cet ouvrage se situe à l’époque féodale, néanmoins dans un passé indéterminé et au temps du roi Arthur chez Béroul. Les auteurs Tristan et Béroul ont écrit leurs ouvrages au XIIe siècle (vers 1173 pour Thomas, et vers 1185 pour Béroul)

Les scènes se placent principalement à Cornouailles, au sud de l’Angleterre. Il y a également des scènes dans la forêt lors de la fuite de Tristan et Iseut, ainsi que dans le verger près du château.

 

III.

 

a)schéma narratif

Temporalité.

Il s’agit d’un récit chronologique rédigé au système temps passé et qui comprend quelques dialogues (présent d’énonciation). Sur une frise chronologique, l’imparfait, le passé simple et le passé composé correspondent au temps -1 et le plus-que-parfait, au temps -2. On repère de l’imparfait de description,(« il était […] connaissance « l15-18 p95) et d’habitude (« Frocin n’avait pas l’habitude d’agir ainsi « l7-8 p37). Le narrateur fait quelques interventions au cours du récit (« il était bon que je vous dise […] y fut tué « l54-69 p 81). Dans le roman de Béroul, on note de nombreux analepses : 

-Début de la légende : « que de maux avez-vous […] guérir « (l13-16 p 28) ; « ils ont […] amants « (l24-25 p 29) ; « Jadis, je pensais […] ses parents « (l33-35 p 29) ;  « c’est en toute bonne fois […] pu vous parlé « (l51-54 p 30) ; « Je m’armais […] Morholt « (l70-71 p 30) ; « il m’entendait […]insensée « (l90-91 p32).

-Les suites du rendez-vous : « il me demanda […] avec lui « (l 71-73 p36)

-Le Mal Pas : « il avait attaché […] au cou « (l2-3 p 66)

On repère aussi quelques anticipations :

-Les suites du rendez-vous : «  il ne croira […] Cornouailles « (l88-89 p 36)

-Husdent : « il n’abandonnera […] être « (l126-127 p50)

On peut aussi relever des ellipses temporelles :

-La fleur de farine : « Le jour d’avant […] bandée « (l13-16 p37)

-La fin du sortilège : -«  le lendemain de la saint Jean « (l11 p55)

  -« Dans le soir « (l47 p 55)

 

Tout comme dans Béroul, Thomas d’Angleterre utilise principalement des analepses :

-Le mariage de Tristan : -« puisque Iseut m’a aimé […] joie « (l1-2 p74)

        -« si elle […] aimer « (l52-55 p 76)

-Le lai de Guiron : -« il l’avait […] pays « (l13-15 p83)

-« il en est […] quelqu’un « (l36-39 p 84)

-La blessure fatale : « J’y avais un château […] de force « (l35-39 p96)

Ce dernier utilise aussi des anticipations :

-Le combat contre l’orgueilleux : « il la mettra […] manteau « (l34-40 p78)

-Le lai de Guiron : -« Jamais […] vôtres « (l42-46 p84)

                              -« je ne vous […] amour « (l59-63 p86)

-La blessure fatale : « elle tirera […] au monde «(l17-18 p 101)

-La mort des amants : « Si je n’ai pu vous guérir […]même breuvage « l65-69 p114)

Il y a la présence de quelques ellipses temporelles :

-Le combat contre l’Orgueilleux : « le lendemain […] hardiesse « (l50-53 p 81)

-La blessure fatale : « un jour […] tons « (l10-15 p 95)

Situation initiale : La situation initiale se situe de la page 15 jusqu’à ce que Tristan et Iseut boivent le philtre d’amour qui ne leur était pas destiné.

 

Elément perturbateur : L’élément perturbateur est défini au moment où Tristan et Iseut boivent le philtre destiné à Marc de Cornouailles et à cette dernière.

 

Péripéties :

Le roman de Béroul

1-Les amants se donnent rendez vous dans le jardin sachant que le roi les écoute. P 28

2-Iseut rapporte au roi la volonté de Tristan de quitter le pays. P 34

3-Le nain répand de la fleur de farine sur le sol afin que l’on puisse piéger les amants grâce à leurs traces de pas. P37

4-Le nain voit les amants réunis et le transmet au roi. P38

5-Le roi veut brûler son neveu. p41

6-Tristan réussit à s’échapper de la chapelle malgré le danger. P42

7-Les amants rencontrent Ogrin. P45

8-Tristan et Iseut se retrouvent dans la forêt

9-Le roi Marc découvre les amants retrouve les amants dans la forêt grâce à un forestier et décide de les épargner. P52

10-Le lovendrinc n’a plus d’effet et les amants se rendent compte de la gravité de leurs actes. P57

11-Les amants se séparent. P62

12-Tristan et Iseut se réconcilient avec le roi. P64

13-Tristan se rend au marais du Mal Pas. P66

14-Tristan feint d’être lépreux devant le roi Arthur. P 69

 

Le roman de Thomas

 

1-Tristan se marie avec Iseut-aux-Blanches-Mains. P78

2-Le Géant provoque Arthur. P79

3-Le seigneur Guiron apprend à Iseut que Tristan a une femme en un autre royaume. P 86

4-Tristan trompe ses ennemis et se fait passer pour un lépreux. P 90

5-Iseut reconnait Tristan malgré son accoutrement. P 91

6-Tristan et Brengain se réconcilient. P94

7-Tristan rencontre Tristan le nain. P96

8-Tristan est blessé dans les reins, par une lance empoisonnée. P 100

9-Kaherdin va chercher Iseut, la seule capable de soigner Tristan. P101

10-Iseut arrive trop tard pour soigner Tristan et ce dernier meurt. P113

11-Iseut meurt à son tour à côté de Tristan. P114

 

Elément déclencheur : Iseut arrive trop tard pour soigner Tristan et ce dernier meurt.

 

Situation finale : Tristan et Iseut meurent. 

 

Portraits 

 

Tristan, fils de la sœur de Marc de Cornouailles. Il est épaulé et élevé par Gouvernal, qui reste a ses côtés afin de l’épauler tout au long de ses aventures. Il est le seul à oser combattre le Morholt d’irlande, venu chercher le tribut. Blessé au cours du combat, il rencontre Iseut qui le soigne. Il revient peu après la demander en mariage pour son oncle. Après avoir bu le philtre qui ne lui était pas destiné, celui-ci devient l’amant d’Iseut pour lequel il éprouve un amour passionné. Il possède toutes les vertus courtoises et chevaleresques. Il est très courageux, et cette qualité est prouvée à de nombreuses reprises.

 

Iseut, fille du roi et de la reine d’Irlande, soigne Tristan après la blessure de celui-ci. Elle est unie à lui a cause du filtre que tous deux ont bu. Cet amour est inconditionnel. Tout au long du roman, les amants font preuve de beaucoup d’imprudence pour se voir à tout prix. Celle-ci est d’une extrême beauté d’après la légende : « Jamais encore les Bretons n’ont vue une femme d’une telle beauté : par la ville, on se demande avec étonnement d’où elle vient et qui elle peut être « (l48-50 p 114) .Elle meurt de douleur lorsque Tristan meurt, n’ayant pas pu le soigner à nouveau. 

 

Marc, roi de Cornouailles, oncle de Tristan et mari d’Iseut, est souvent averti de la relation de Tristan et Iseut, mais ces derniers réussissent toujours à lui prouver le contraire. Jaloux de Tristan, il n’hésite pas à recourir à de nombreuses ruses pour l’éliminer lorsqu’il s’aperçoit que sa confiance aveugle envers Tristan n’a été que tromperie. 

 

Brengain, la suivante d’Iseut, est toujours dévouée à Iseut, très fidèle. Celle-ci accepte de remplacer Iseut pendant la nuit de noces. Il n’y a qu’un seul moment où celle-ci se dresse contre les amants, et ce passage se finit par une réconciliation verbale entre Tristan et celle-ci. 

 

Gouvernal, écuyer de Tristan a la même dévotion à Tristan que Brengian à Iseut. Celui-ci l’épaule tout au long du récit et prend la défense des amants pendant toutes leurs aventures. Il est prêt à tout pour lui rendre service.

 

IV. Commentaire d’un extrait

«  Le mariage de Tristan « p 74p78

Résumé :

Tristan, qui s’est lié d’amitié avec Kaherdin, se rend compte que la sœur de ce dernier, a pour ambition de devenir sa femme. A cause de son doute de l’amour que lui porte toujours Iseut-la-Blonde, Tristan qui soliloque longuement, décide d’expérimenter un mariage avec une femme qu’il n’aime pas mais avec qui, il l’espère, il pourra oublier Iseut-la-Blonde. Durant ce monologue, Tristan remet en question son amour, sa jalousie, son besoin d’oublier Iseut et de recommencer une nouvelle vie avec une nouvelle femme.

Il s’en persuade tout au long de ce texte.

 

1) Temporalité

Ce passage est chronologique. Il n’y a pas d’action dans ce texte, seulement un monologue de Tristan, qui ne fait pas avancer le récit. Le texte est principalement au présent pour exprimer la volonté de Tristan (« Mais je veux « l5 p 75) ainsi qu’au passé composé (« Puisque Iseut m’a aimé « l1 p75) pour les actions situées au niveau -1. Dans ce texte, Tristan fait deux allusions rétrospectives :

● «Puisque Iseut m’a aimé, puisqu’elle m’a manifesté si souvent sa joie « (l1-2 p74)

● « Si elle ne s’était pas appelée Iseut […] pu l’aimer « (l52-55 p 76)

2) Les personnages

Tristan est seul personnage de cet extrait. Il pratique le monologue intérieur, sous forme de débat, pesant le pour et le contre. Au cours de celui-ci, Tristan argumente et tente de justifier son acte, ce manque de courtoisie indispensable dans cette vie féodale, envers sa nouvelle femme qu’il n’aime nullement. Ce texte présente une argumentation logique et raisonnable.  Il s’auto-persuade de ce qu’il doit faire ou non (« Puisque Iseut m’a aimé, puisqu’elle m’a manifesté si souvent sa joie, pour tout cela je ne dois pas la haïr, quoi qu’il puisse advenir « l1-3, « je ne dois pas continuer à l’aimer, mais je ne dois pas pour autant la haïr «l4-5, « mais je veux ainsi renoncer à elle «l5-6). A travers les mots « puisque «, « je dois «, « je ne dois pas «, les contradictions et les répétitions, le lecteur sait que Tristan ne veut pas abandonner et oublier Iseut, mais qu’il s’y résout à le vouloir. Il la prend comme exemple, elle qui s’est marié au roi Marc de Cornouailles et celui là pense qu’Iseut l’a oublié. Tristan veut connaitre la même vie qu’Iseut, et pouvoir se dire qu’il ne pourrait pas, même si l’appétence était forte, se séparer de sa femme. Tristan veut épouser Iseut aux Blanches Mains pour « sa beauté et pour le nom d’Iseut « (l35 p76) et non par amour. Mais c’est cette conjonction de sa beauté et de son nom qui lui plait, et qui lui donne le désir de l’épouser. Elle lui rappelle Iseut en tout point, et c’est ce parallélisme entre ces deux personnes qui lui donne sa volonté de la posséder, comme s’il possédait Iseut à nouveau. Mais dans cette situation, Tristan n’a pas besoin de se cacher pour voir Iseut aux Blanches Mains, et, de ce fait, dans son esprit, c’est sa raison et non son désir qui le guide. Néanmoins ce n’est pas pour les bonnes raisons que Tristan choisit d’épouser Iseut aux Blanches Mains (parallélisme entre Iseut et Iseut aux Blanches Mains) et ce mariage risque fort de ne pas être un succès.

3) Tension dramatique

La tension dramatique de cette scène est principalement composée par l’attente ainsi que de la notion du lecteur et de Tristan que ce n’est pas la bonne solution. Tristan doit renoncer à ses envies, à son amour. Le lecteur ressent l’appétence du protagoniste de rejoindre Iseut ainsi que son incompétence à le faire. Tristan, soliloquant, fait néanmoins transmettre au lecteur sa sagesse et sa morale. Pour cet aspect idyllique, le lecteur aimerait qu’Iseut et Tristan soient ensemble sans problèmes avec leur amour. Mais c’est la réalité qui prend le dessus et qui empêche ces derniers de se retrouver. Le lecteur est partagé tout comme Tristan, et le comprend. Son monologue, qui est logique, amène le résonnement d’un être raisonnable et non de quelqu’un qui cède à toutes ses envies et tous ses désirs.

 

V. Interprétation

1) Message de l’auteur

Tristan et Iseut est un des premiers romans sur la chevalerie, la vie des chevaliers, leurs sentiments, etc.… Thomas et Béroul possèdent deux manières d’écrire bien distinctes. Lorsque Thomas favorise l’analyse des sentiments  des protagonistes, et invite le lecteur à établir un jugement par lui-même tout en étant mis en garde par ce dernier. Béroul, quant à lui, privilégie le récit des évènements et des paroles et incite le lecteur à s’identifier aux amants, à imaginer qu’il vit la même situation.

Malgré cette différence, et quelques disparités dans l’écriture (la durée du « lovendrinc «, la situation dans le temps), les deux auteurs, proposent un scénario avec une idée réaliste, l’idée d’un amour impossible. Les auteurs nous mettent aussi en garde contre des imprudences, un désir trop vif, etc. …

 

2) Toujours contemporain

Cette œuvre est toujours contemporaine du fait de sa probabilité que dans la période actuelle, une histoire similaire puisse se produire. En effet, je pense, que tout le monde, face à cette situation aurait réagit de la même manière, ou du moins globalement aurait agit avec les mêmes intentions. Cette histoire pourrait être transposée dans un monde tel que le notre en omettant quelques détails (exemple : Roméo et Juliette). Cette histoire concentre et exprime de manière frappante à l’époque, les grandes interrogations de la société. L’amour est un thème intemporel, et a toujours très utilisé. Ce thème principal qui compose le récit a été réutilisé très souvent par la multiplication des textes qui font allusion à l’histoire des deux amants ou en font le thème principal de leur récit. Aux XII et XIIIe siècle, ces textes se sont grandement diffusés partout en Europe, et, de nombreux écrivains de toutes origines (Gottfried de Strasbourg, Frère Robert, etc.) proposent leurs adaptations aux rois. Néanmoins ce récit a aussi été rejeté du fait de son histoire contraire à toutes les lois féodales et du mariage.

 

3) Avis personnel

Après lecture et analyse de ce texte, j’ai pu me rendre compte de la disparité de l’écriture des auteurs. Lorsque Marie de France s’intéresse et approfondit des extraits précis dans le roman de Tristan et Iseut, Thomas et Béroul, quant à eux, décrivent une longue partie de la vie des protagonistes. Tous les thèmes abordés, sont en réalités, les origines de toutes les adaptations actuelles (Roméo et Juliette, qui est une histoire possédant le même thème de l’amour impossible et la même fin). J’ai trouvé le roman de Thomas plus touchant par les analyses des sentiments sur lequel ce dernier se porte. Néanmoins le roman de Béroul laisse au lecteur plus de possibilité pour s’imprégner des personnages, de se mettre à leur place, et d’essayer de ressentir leurs émotions. Même si leurs techniques de faire percevoir au lecteur l’histoire et leurs pensées, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’une histoire touchante, qui peut atteindre tout le monde de part le thème et le fait que le lecteur voudrait sa débouchée pour l’histoire et non la fin tragique de la mort des amants. Cette fin est une preuve d’amour d’Iseut envers Tristan que le lecteur comprend, et admire. Lorsque l’on connait le contexte historique de cette histoire, la beauté de cette histoire s’amplifie, car leur amour était impossible au Moyen-âge.

« -La fleur de farine : « Le jour d'avant […] bandée » (l13-16 p37)-La fin du sortilège : -« le lendemain de la saint Jean » (l11 p55)-« Dans le soir » (l47 p 55) Tout comme dans Béroul, Thomas d'Angleterre utilise principalement des analepses :-Le mariage de Tristan : -« puisque Iseut m'a aimé […] joie » (l1-2 p74)-« si elle […] aimer » (l52-55 p 76)-Le lai de Guiron : -« il l'avait […] pays » (l13-15 p83)-« il en est […] quelqu'un » (l36-39 p 84)-La blessure fatale : « J'y avais un château […] de force » (l35-39 p96)Ce dernier utilise aussi des anticipations :-Le combat contre l'orgueilleux : « il la mettra […] manteau » (l34-40 p78)-Le lai de Guiron : -« Jamais […] vôtres » (l42-46 p84)-« je ne vous […] amour » (l59-63 p86)-La blessure fatale : « elle tirera […] au monde »(l17-18 p 101)-La mort des amants : « Si je n'ai pu vous guérir […]même breuvage » l65-69 p114)Il y a la présence de quelques ellipses temporelles :-Le combat contre l'Orgueilleux : « le lendemain […] hardiesse » (l50-53 p 81)-La blessure fatale : « un jour […] tons » (l10-15 p 95)Situation initiale : La situation initiale se situe de la page 15 jusqu'à ce que Tristan et Iseut boivent le philtre d'amour qui ne leurétait pas destiné. Elément perturbateur : L'élément perturbateur est défini au moment où Tristan et Iseut boivent le philtre destiné à Marc deCornouailles et à cette dernière. Péripéties :Le roman de Béroul1-Les amants se donnent rendez vous dans le jardin sachant que le roi les écoute.

P 282-Iseut rapporte au roi la volonté de Tristan de quitter le pays.

P 343-Le nain répand de la fleur de farine sur le sol afin que l'on puisse piéger les amants grâce à leurs traces de pas.

P374-Le nain voit les amants réunis et le transmet au roi.

P385-Le roi veut brûler son neveu.

p416-Tristan réussit à s'échapper de la chapelle malgré le danger.

P427-Les amants rencontrent Ogrin.

P458-Tristan et Iseut se retrouvent dans la forêt9-Le roi Marc découvre les amants retrouve les amants dans la forêt grâce à un forestier et décide de les épargner.

P5210-Le lovendrinc n'a plus d'effet et les amants se rendent compte de la gravité de leurs actes.

P5711-Les amants se séparent.

P6212-Tristan et Iseut se réconcilient avec le roi.

P6413-Tristan se rend au marais du Mal Pas.

P6614-Tristan feint d'être lépreux devant le roi Arthur.

P 69 Le roman de Thomas 1-Tristan se marie avec Iseut-aux-Blanches-Mains.

P782-Le Géant provoque Arthur.

P793-Le seigneur Guiron apprend à Iseut que Tristan a une femme en un autre royaume.

P 864-Tristan trompe ses ennemis et se fait passer pour un lépreux.

P 905-Iseut reconnait Tristan malgré son accoutrement.

P 916-Tristan et Brengain se réconcilient.

P947-Tristan rencontre Tristan le nain.

P968-Tristan est blessé dans les reins, par une lance empoisonnée.

P 1009-Kaherdin va chercher Iseut, la seule capable de soigner Tristan.

P10110-Iseut arrive trop tard pour soigner Tristan et ce dernier meurt.

P11311-Iseut meurt à son tour à côté de Tristan.

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