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EMC: Le développement durable en milieu urbain

Publié le 20/04/2017

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Enseignement Moral et Civique Sujet d'exposés : L'interdépendance homme/nature et la responsabilité. N°12 : Le développement durable en milieu urbain. Introduction : Une ville est un espace vivant en constant changement qui s’adapte et qui se modifie au fil du temps. Aujourd'hui plus que jamais, la ville doit s'adapter et changer pour faire face aux enjeux environnementaux : changement climatique, érosion de la biodiversité, contraintes énergétiques, manque d'eau et de matières premières, pollution, densité urbaine, etc. A l'heure où la population française a passé le cap des 90% de personnes habitant en ville, il semble légitime de se poser certaines questions. Quels sont les risques sur l'environnement de l'urbanisation en France ? Quelles sont les mesures prises par l'Etat ou encore comment fonctionnent des éco-quartiers et le principe du développement durable ? Nous allons donc dans un premier temps chercher à comprendre les problématiques liées à l’urbanisation. Puis nous évoquerons qu’elles sont les solutions pour tendre au modèle d’une ville durable. Le troisième point portera sur la persistance des difficultés pressant en ville. Enfin nous ferons une étude de cas sur la ville de Nantes. I Le phénomène d’urbanisation des villes actuels. Le développement de la population en France. Que ce soit pour des attraits économiques, culturels ou politiques, les gens sont attirés vers les centres urbains pour s’établir. Les villes sont confrontées à de nombreux défis reliés à l’augmentation de la population vivant en milieu urbain. Elles doivent gérer les effets d’un type de développement urbain favorisant l’étalement de la population sur des territoires de plus en plus vastes. Ce phénomène a pris de l’ampleur à partir des années 1950 avec l’accessibilité à l’automobile et le désir de s’établir en périphérie des centres urbains, sur de plus grandes superficies de terrain. La croissance urbaine française. Tout d’abord on peut dire que l’urbanisation se caractérise par l’augmentation de la population vivant en ville par rapport à celle habitant les zones rurales, celle- ci se base donc sur le principe de l’exode rural. En effet cette urbanisation s’illustre principalement autour de villes existantes puisqu’elle va engendrer l’étalement urbain sur les zones rurales, c’est-à-dire la croissance urbaine. C’est ce phénomène qu’on retrouve en France. En effet, selon l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques), en 2010, 77,5% de la population Française vit en zone urbaine, ce qui équivaut à 47,9 millions d’habitants. De plus, les villes françaises couvrent désormais 119 000km², contre 100 000km² en 1999, cela représente donc 21,8% du territoire national, soit une augmentation de 19% en dix ans. Si la France vit aujourd’hui une période d’urbanisation constante, on sait que cela n’a pas toujours été le cas dans son histoire récente. En effet durant la période des années 1968 à 1982, on a rencontré un phénomène appelé «contre-urbanisation », celui-ci consistant en la perte de population dans les grandes villes ainsi que dans les régions à forte densité de population. La rapidité de mouvement des populations qui s’éloignent des campagnes a été telle qu'elle n’a pas permis à la ville de s’y adapter et donc de pouvoir prendre en charge convenablement ces nouvelles populations. Les immeubles ont été construits trop rapidement, comme les industries accueillant ces nouveaux travailleurs, etc. C’est dans ce contexte que le problème urbain s’est posé. Les Zones urbaines. Cette croissance urbaine crée des conséquences d’étalement urbain. On peut l’expliquer par la constante recherche de terrains libres en périphérie des villes, dédiés à la construction de logements. Ces mêmes logements ont donc pour but de loger les anciens habitants des zones rurales ou encore de population fuyant les prix élevés de l’immobilier dans les villes formant les grandes zones urbaines françaises. C’est donc principalement le secteur rural péri-urbain qui est concerné par ce phénomène. Avec cet étalement sur les zones rurales, apparaît aussi le problème de la diminution de ces espaces ruraux et donc des zones agricoles mais aussi une augmentation des fractures urbaines, isolant les zones rurales des principales zones d’activités. On peut donc aussi, à l’aide du document ci-dessous, se rendre compte des principaux foyers de population français, c’est- à-dire les zones urbaines. Les migrations pendulaires. Ce mode d’occupation du territoire entraîné une multiplication ainsi qu’un allongement des déplacements des particuliers entre leur domicile et le lieu de leur travail. Le qualificatif pendulaire provient du va-et-vient continuel, au cours d’une même journée, entre deux destinations lointaines, caractéristique principale de ces déplacements. La dissociation, dans le territoire régional, de multiples fonctions urbaines génère un fourmillement de déplacements périodiques liés à la consommation de biens et de services, à la participation à la vie sociale et à la séparation des lieux de résidence, de travail et de formation. En constante augmentation depuis les années 1950, ce phénomène particulier de mobilité spatiale est dû pour une large part aux transformations de l’économie: déclin de l’agriculture, industrialisation progressive du milieu rural, développement des activités de services. C’est l’expression de l’attractivité toujours croissante des villes. Selon une étude de l’insee, en 1980, un travailleur sur trois exerçait ainsi un emploi à l’extérieur de sa commune de résidence, aujourd’hui la moitié des travailleurs font plus de 15 km et 7 600 dépassent les 100 km par jour. De nombreux problèmes sont liés à ces mobilités alternantes, en particulier lorsqu'elles se font en automobile, dans la mesure où cela encombre les axes routiers. L’affluence des automobiles aux heures de pointe mène à une importante pollution, par entre autre de la production d'oxydes de carbone, de soufre et d'azote par les automobiles. Ces déplacements génèrent l'émission d'une tonne de CO2 par personne en emploi et par an. Les tronçons les plus fréquentés sont ceux situés entre Le Port et Sainte-Suzanne avec 23 000 automobilistes qui entrent quotidiennement en Saint-Denis. Pour absorber ce mouvement dit "pendulaire" de déplacements quotidiens entre le centre et la périph&ea...

« Que ce soit pour des attraits économiques, culturels ou politiques, les gens sont attirés vers les centres urbains pour s’établir.

Les villes sont confrontées à de nombreux défis reliés à l’augmentation de la population vivant en milieu urbain.

Elles doivent gérer les effets d’un type de développement urbain favorisant l’étalement de la population sur des territoires de plus en plus vastes.

Ce phénomène a pris de l’ampleur à partir des années 1950 avec l’accessibilité à l’automobile et le désir de s’établir en périphérie des centres urbains, sur de plus grandes superficies de terrain. a) La croissance urbaine française. Tout d’abord on peut dire que l’urbanisation se caractérise par l’augmentation de la population vivant en ville par rapport à celle habitant les zones rurales, celle- ci se base donc sur le principe de l’exode rural.

En effet cette urbanisation s’illustre principalement autour de villes existantes puisqu’elle va engendrer l’étalement urbain sur les zones rurales, c’est-à-dire. »

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