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A l'aide de vos oennaissances et des documents proposés ici, vous· montrerez et analyserez les effets de l'informatisation sur le travail dans · les pays industrialisés

Publié le 19/02/2012

Extrait du document

travail

« L'informatisation est ressentie négativement à quatre titres pnnctpaux : elle entraine l'appauvrissement du contenu du travail, et donc la déqualification, elle développe à la fois la productivité et le chômage, elle multiplie de!! contraintes supplémentaires sur le travail qui réduisent la liberté du salarié, elle rend impersonnels et abstraits lés rapports avec les usagers ... ( ... ) Notre réponse est claire : aujourd'hui les procédures de production et de mise en utilisation des technologies informatiques reproduisent et souvent aggravent la division sociale du travail entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent. Elles rendent ainsi plus difficile l'accession des travailleurs au pouvoir de décision. «

Discours de M. Edmond Maire, secrétaire général de la CFDT lors de la semaine << informatique et société >>, septembre 1979.

travail

« Le changement social 213 2) Document A L'informatique n'est, actuellement, largement utilisee que par les grandes organisations, administrations et grandesentreprises. La baisse considerable des coats va modifier cet etat de fait.

Les petites entreprises, les artisans, les professions liberates, les petits commerces, les exploitations agricoles vont, au cours des dix prochaines annees, pouvoir s'equiper.

Les individus et les menages accederont a une informatique adaptee...

Le mouvement d'informatisation traversera progressivement toutes les professions. La machine intelligente ou non reste subordonnee.

Je crois profonde- ment que l'informatique peut aider a une vaste humanisation des machines et non provoquer la robotisation des hommes. Discours de M.

Valery Giscard d'Estaing.

Colloque de la semaine « informatique et societe 0, 28 septembre 1979. Document B L'informatisation est ressentie negativement a quatre titres princi- paux : elle entrain l'appauvrissement du contenu du travail, et donc la dequalification, elle developpe a la fois la productivite et le chomage, elle multiplie descontraintes supplementaires sur letravail qui reduisent la liberfe du salarie, elle rend impersonnels et abstraits les rapports avec les usagers...

(...) Notre reponse est claire : aujourd'hui les procedures de production et de mise en utilisation des technologies informatiques reproduisent et souvent aggravent la division sociale du travail entre ceux qui concoivent et ceux qui executent.

Elles rendent ainsi plus difficile l'accession des travailleurs au pouvoir de decision.

rr Discours de M.

Edmond Maire, secretaire general de la CFDT lors de la semaine « informatique et societe », septembre 1979. 3) Dans le rapport de M.

Olivier Pastre, presentant au colloque les resultats d'une vaste etude de (tmiversite de Paris-IX), on essaie de chiffrer les effets de l'informatisation sur l'emploi en France l'horizon 1985 : Creation de quelques dizaines de milliers d'emplois dans les services, mais aussi suppression de plus de deux cent mille postes de travail et surtout une tendance d la stabilisation des effectifs dans de nombreux secteurs alors que sont attendus un million de nouveaux actifs sur le marche du travail.

L'auteur a toutefois l'honnetete de dire qu'il s'agit la de resultats provisoires. En fait, qu'on se place au niveau des branches ou sur le registre macro- econotnique, il est tits difficile de dire exactement ce qui se passera. M.

Christian Stoffaes, chef du service d'etudes et de prevision du ministere de l'Industrie, avait ete plus explicite au debut de cette rencontre, mais audacieusement optimiste.

Si on avait dit aux agricul- teurs francais, qui representaient 80 % de la population active au debut du xixe siècle : c Vous ne serez plus que 9 % en 1980 *, l'effroi se serait repandu dans les campagnes, avait-il declare.

Mais qu'est-ce que la croissance, sinon produire plus avec moires de travail huntain ? t 1 i' ., Le changement social 213 2) Document A L'informatique n'est, actuellement, largement utilisée que par les grandes organisations, administrations et grandes entreprises.

La baisse considérable des coûts va modifier cet état de fait.

Les petites entreprises, les artisans, les professions libérales, les petits commerces, les exploitations agricoles vont, au cours des dix prochaines années, pouvoir s'équiper.

Les individus et les ménages accéderont.

à une informatique adaptée...

Le mouvement d'informatisation ' traversera progressivement toutes les professions.

La machine intelligente ou non reste subordonnée.

Je crois profondé­ ment que l'informatique peut aider à une vaste humanisation des machines et non provoquer la robotisation des hommes.

Discours de M.

Valéry Giscard d'Estaing.

Colloque de la semaine « informatique et société », 28 septembre 1979.

Document B « L'informatisation est ressentie négativement à quatre titres pnnct­ paux : elle entraine l'appauvrissement du contenu du travail, et donc la déqualification, elle développe à la fois la productivité et Je chômage, elle multiplie de!! contraintes supplémentaires sur le travail qui réduisent la liberté du salarié, elle rend impersonnels et abstraits lés rapports avec les usagers ...

( ...

) Notre réponse est claire : aujourd'hui les procédures de production et de mise en utilisation des technologies informatiques reproduisent et souvent aggravent la division sociale du travail entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent.

Elles rendent ainsi plus difficile l'accession des travailleurs au pouvoir de décision.

» Discours de M.

Edmond Maire, secrétaire général de la CFDT lors de la semaine >, septembre 1979.

3) Dans le rapport de M.

Olivier Pastre, présentant au colloque les résultats d'une vaste étude de l'IRIS (université de Paris-IX), on essaie de chiffrer les effets de l'informatisation sur l'emploi en France à l'horizon 1985 : Création de quelques dizaines de milliers d'emplois dans les services, mais aussi suppression de plus de deux cent mille postes de travail et surtout une tendance à la stabilisation des effectifs dans de nombreux secteurs alors que sont attendus un million de nouveaux actifs sur le marché du travail.

L'auteur a toutefois l'honnêteté de dire qu'il s'agit là de résultats provisoires.

En fait, qu'on se place au niveau des branches ou sur Je registre macro­ économique, il est très difficile de dire exactement ce qui se passera.

M.

Christian Stoffaes, chef du service d'études et de prévision du ministère de l'Industrie, avait été plus explicite au début de cette rencontre, mais audacieusement optimiste, Si on avait dit aux agricul­ teurs français, qui représentaient 80% de la population active au début du XI;xe si~cle : « Vous ne serez plus que 9% en 1980 », l'effroi se serait répandu dans les campagnes, avait-il déclaré.

Mais qu'est-ce que la croissance, sinon produire plus avec moins de travail humain ?. »

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