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Sujet : Vous analyserez les effets de la division du travail sur la productivité

Publié le 29/02/2020

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Organisation du travail / Croissance et Emploi

Sujet : Vous analyserez les effets de la division du travail sur la productivité (1)

Première Partie : La division du travail accroît la productivité

A. Dans les analyses théoriques

Adam Smith dans Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations a établit une

relation positive entre division du travail et productivité. La division du travail permettant dextérité, adresse,

gains de temps grâce à la spécialisation du travailleur dans une seule tache. La division du travail étant la

répartition des taches entre des individus, elle correspond donc à une organisation du travail plus productive,

favorisant ainsi la croissance de la quantité totale produite. (Exemple de la manufacture d’épingles). A. Smith

parle d’opulence des nations.

B. Dans les faits

Le taylorisme puis le fordisme n’ont fait que confirmer les constats déjà réalisés durant la révolution

industrielle. Le taylorisme basé sur la division horizontale, la parcellisation et la division verticale du travail,

amélioré par le fordisme a assuré aux PDEM 30 années de prospérité basées sur les gains de productivité issus

de cette division du travail. Il existe donc une relation positive entre division du travail et productivité puisque

la division du travail accroît directement la productivité du travail.

Néanmoins, il semble qu’une division trop poussée peut également être nuisible à la productivité

Seconde Partie : La division du travail peut être aussi nuisible à la productivité du travail

A. Trop poussée, la division du travail a réduit les gains de productivité

L’OST et son travail en miettes se traduit par la déqualification, la déresponsabilisation, la démotivation

des travailleurs et aboutit dans les années 70 au rejet du taylorisme d’où résultera un ralentissement des gains

de productivité provoqué par l’absentéisme, les grèves, le turn-over… La division du travail poussée à

l’extrême se révèle contreproductive.

A Smith avait mis en évidence les limites humaines de la division du travail. Marx parlait d’aliénation

du travailleur.Les gains de productivité sont aussi annulés par une spécialisation trop poussée et une taille trop

grande de l’entreprise qui démultiplie les compléments nécessaires à la spécialisation du travailleur

(comptables, contremaîtres, ingénieurs…)

B… Et suscite de nouvelles organisations du travail

Le ralentissement des gains de productivité a conduit à une reconsidération du travailleur dans

l’entreprise et à une modification de la division du travail (rotation des postes, élargissement des taches…) Ces

nouveautés éliminent certains vices de l’OST (absence d’autonomie) et favorise la requalification de travail,

conduisant ainsi à une amélioration de la productivité. On a ainsi établit une nouvelle division du travail où les

gains de productivité sont désormais basés sur la qualité et la capacité à répondre dans des délais limités à la

demande.Néanmoins, la division du travail persiste dans l’industrie comme dans les services.

Sujet : Dans quelle mesure les nouvelles organisations du travail remettent-elles en cause les

principes des méthodes mises en oeuvre au début du XXème Siècle ? (2)

Première Partie : L’organisation actuelle du travail marque une réelle rupture par rapport aux

principes de l’OST

A. Elle remet en cause la division horizontale du travail

1. Le taylorisme était fondé sue la division horizontale du travail, c’est, une parcellisation du processus de

production conduisant à la spécialisation du travailleur dans une seule tache ; ceci dans le but de réaliser des

gains de productivité, facteurs de croissance économique, mais aussi et surtout facteurs de profits importants.

Cette DT horizontale a ainsi conduit à la déqualification des travailleurs en développant les emplois d’OS et

d’ONQ….

2. L’organisation actuelle, dont les origines sont à rechercher dans le toyotisme né au Japon, table au

contraire sur la requalification des travailleurs, leur polyvalence, la flexibilité fonctionnelle du travailleur. Il

s’agit en effet pour le travailleur d’être capable d’effectuer différentes tâches, de s’adapter à plusieurs postes de

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