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Cours de l'ensemble du chapitre sur l'engagement politique SES

Publié le 16/06/2025

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« Chapitre 8 : comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? I. Comment et pourquoi les individus s’engagent -ils ? A.

Quels sont les différentes formes d’engagements politiques ? L’engagement politique correspond à toute forme d’action motivé par des valeurs politiques.

Cette engagement individuel ou collectif est susceptible de donner ou gouverner une influence sur le fonctionnement du système politique.  Vote et militantisme : s’engager en votant Le vote permet d’exprimer une opinion lors d’une élection, il s’agit donc d’un engagement politique individuel, il est aussi considéré comme un moyen d’expression privilégié pour toute les générations ainsi une enquête du CEVIPOF de 2019 établit que pour 4 personnes sur 10 interrogées, voter aux élections permet d’exercer le + d’influence sur les décisions prises en France. L’absentention mais aussi le vote blanc sont considérés comme une forme d’engagement puisque ce geste manifeste une opposition face à une offre politique qui ne convient pas, c’est le cas de l’abstentionnisme « dans le jeu » -> on s’abstient de voter par choix.  S’engager par le militantisme : Le militantisme ça désigne l'activité d’une personne qui lutte activement et ça peut prendre la forme d'une adhésion à un parti politique ou bien par ex à un syndicat c'est ce qu'on appelle le militantisme partisan et syndical.

Par rapport au vote c'est un engagement + poussé puisque ça nécessite d'adhérer à une organisation, de participer à des activités (meeting, coller des affiches) et donc on peut dire qu'on est un adhérent actif qui agit à la base en tant qu'exécutant de manière bénévole et sans occuper nécessairement de position de pouvoir.

Le militantisme n’est quantitativement pas important en France et à plutôt tendance à baisser, on peut par ex dire que le taux d’adhérent à des partis politiques ne dépasse pas les 500 000 personnes et de la même façon le taux de syndicalisation en France atteint les 11% contre une moyenne de 23% dans le cas des syndicats, les militants organisent des grèves, des manifestations. COURS : le vote et le militantisme relèvent ce qu'on appelle la participation conventionnelle c'est-à-dire d'activité politique qui se déroule dans un cadre légal (c’est encadré par la loi -> le vote) et qui ne remettent pas en cause la légitimité du système.  L'engagement associatif : Il peut y avoir au sein des associations une forme de militantisme ou bien d'engagement associatif, ces 2 formes d'engagement se déroulent dans le cadre d'une association et peuvent prendre différentes formes comme les dons, le bénévolat, mais aussi le service civique. Les associations réunissent majoritairement des bénévoles autour de projets ou d'activité dans un but non lucratif, seulement certaines associations ont des objectifs politiques -> leur but c'est de rendre visible leur cause dans le débat public et c'est par ex le cas de Greenpeace ou d'Agir contre le chômage et donc par ex pour Greenpeace il modélise 3 millions d'adhérents, 36000 bénévoles à travers le monde pour défendre l'environnement et la biodiversité.

Souvent les associations ont des actions + originales et parfois non conventionnelles comme la chaîne humaine, le citi-in, ou le fait de se menotter à certains endroits.

En France les associations sont au nombre de 1,3 millions et elles comptent environ 19 millions de bénévoles en 2019.  La consommation engagée : La consommation engagée c'est un choix de consommation d'un individu qui cherche à être en accord avec ses valeurs ou ses convictions et donc ça veut dire qu'ici l'engagement politique va s'inviter dans les échanges et sur le marché, les individus vont boycotter certains produits pour des raisons environnementales, animales, de justice sociale, éthique et morale, l'idée ici c'est de provoquer un changement dans l'organisation sociale ou influencer le pouvoir politique. L'engagement peut aussi passer par un achat engagé, c'est le buycotte dans l'objectif de promouvoir une cause politique ou morale.

On peut quand même dire que la consommation engagée c'est une forme de résistance et de contestation du pouvoir, mais c'est aussi une recherche de moralisation des marchés et du capitalisme.

Cette forme d'engagement (la consommation engagée) concerne en France un groupe social plutôt restreint d'individus d'environ 35 ans, avec un niveau de diplôme élevé, appartenant aux classes moyennes, supérieures, plutôt les femmes -> c'est elles qui font davantage les courses. Le végétarisme c'est une forme de politique engagée.

Avec la consommation engagée il s'agit d'un acte réalisé individuellement mais ça peut aussi s'inscrire dans une action collective portée par des groupes d'intérêts (des associations qui peuvent par ex vous inciter à boycotter) on est dans la participation politique non conventionnelle qui s’inscrit dans les pratiques constétataires (contestataires ?) mais légal. B.

Pourquoi s'engage t-on dans les actions politiques ?  Le paradoxe de l'action collective : Une action collective c'est une mobilisation commune et concertée d'un groupe d'individus afin d'obtenir des objectifs communs. COURS : En s'appuyant sur le modèle de rationalité économique (comparaison coûts-avantage) , Mancur Olsan va montrer qu'il n'est pas rationnel de s'engager dans une action collective en raison de la possibilité de passager clandestin.

En effet en raison des coûts individuels (perte de salaire, grève -> perte de temps) liées à l'action collective certains membres d'un groupe vont préférer se comporter en passagers clandestin et attendre que d'autres s'engagent dans une action qui profite à tous, si tout le monde agit comme ça l'action collective ne ne va pas avoir lieu, et donc c'est ce qu'on appelle le paradoxe de l'action collective. Comment surmonter la tendance des individus à jouer la stratégie du passager clandestin.  Les incitations sélectives : Les groupes mobilisés doivent garantir des incitations sélective (des récompenses financières ou matérielles) à ceux qui s'engagent afin d'augmenter pour eux les bénéfices individuels de la participation par ex leur donner droit à une mutuelle, une assistance juridique, et puis ça peut aussi permettre d'abaisser les coûts individuels de la participation c'est par ex les cagnottes de grève -> on récompense uniquement ceux qui se mobilisent et on peut également noter que les incitations peuvent aussi être négatives ça veut dire qu'on peut augmenter les coûts individuels de ceux qui ne participent pas à l'activité économique collective, il s'agit de menaces, d'incitation, de piquage, ça peut aussi être la stigmatisation.

En raison de toutes les incitations sélectives les comportements de passagers clandestins deviennent – intéressantes.  2e possibilité les rétributions symboliques : La participation à une action collective ne se résume pas à un intérêt strictement économique ça veut dire qu'il y a aussi des satisfactions symboliques (l'honneur, l'utilité, la notoriété, l'idée de donner un sens à sa vie) qui contribuent à renforcer l'investissement dans l'activité collective. Avoir le sentiment de ne pas subir, d'agir en faveur d'une juste cause, de pouvoir transformer la réalité et parfois même de faire l'histoire -> donne des raisons de militer, et même de rentrer dans l'histoire.

Ça permet en même temps la construction d'une identité valorisante (sentiment d'utilité, de reconnaissance, d'estime de soi) et en même temps elle est créateur de lien social, ça peut aussi être l'occasion d'exercer des rôles sociaux + gratifiants.

Pour certains ça peut être une revanche contre les expériences de la précarité, du chômage et donc ça permet de « retourner le stigmate », c'est le cas notamment des gilets jaunes.  Les structures de l'opportunité politique (SOP) : Les SOP reposent à la fois sur le contexte politique des caractéristiques de système politique et de l'environnement.     Le degré d'ouverture du système politique : On tient compte des régions politiques mais aussi par ex du positionnement du gouvernement ça va encourager ou au contraire décourager les mouvements sociaux. Le degré de stabilité des alliances politiques : + les rapports entre les parties politiques sont conflictuels et concurrentiels + les groupes mobilisés peuvent tirer partie de ces divisions par ex c’est ce qui s'est passé en 1986 avec le mouvement étudiant contre la loi devaquet qui profite du moment de la cohabitation. L'existence ou non de relais politiques : L'existence de gouvernements sensibles à une cause peut freiner le développement de la mobilisation. La capacité d'un système politique à apporter des réponses aux mouvements sociaux : L'idée c'est que les gouvernements sont capables de mettre en place des politiques publiques pour traiter le problème.

S'ils n'y répondent pas il va y avoir mobilité, s'ils y arrivent il n'y a pas mobilité. Des facteurs liés à l'environnement politique et au contexte politique influencent les conditions d'émergence et les probabilités de réussite où d'échec d'une d'émergence et les probabilités de réussite où d'échec d'une action collective.

L'environnement politique comme par ex le degré d'ouverture ou de fermeture du système politique, l'état des alliances au champ politique, les relais au sein du système politique administratif (le fait que dans le gouvernement quelqu’un soit proche de votre cause ou pas) ou alors par le type de réponse apportée par le système politique va conditionner la mise en place de l'action collective. II. De quelles variables dépend l'engagement politique ? A.

L'engagement politique dépend des variables sociaux.... »

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